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Le Dernier Arbre - Tim Gautreaux (Seuil)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mai 19, 2014 8:51 am    Sujet du message: Le Dernier Arbre - Tim Gautreaux (Seuil) Répondre en citant

Vous aimez Ron Rash ? Vous allez adorer Tim Gautreaux !

Conseillé directement par Ron Rash lui-même à Marie-Caroline Aubert, Tim Gautreaux a commencé à être publié au Seuil l'automne dernier avec Le dernier arbre, dans une traduction de Jean-Paul Gratias.





Le livre :

Tandis que Byron Aldridge, constable dans une scierie de cyprès rouges perdue au milieu des marais de Louisiane, tente d’oublier les traumatismes de sa guerre en Europe en se saoulant de whisky et des complaintes irlandaises qu’il passe en boucle sur son Victrola, l’Amérique ivre de progrès technique court après la richesse.

Le père Aldridge, puissant négociant en bois de Pittsburgh, envoie son cadet Randolph récupérer l’aîné égaré.
La rencontre des deux frères est celle de deux mondes : la violence primitive et l’absence totale d’espoir caractérisent celui où s’est replié Byron, dont seuls les poings et le fusil viennent à bout des bagarres d’ouvriers démunis, rongés par les fièvres et l’alcool ; celui de Randolph croit aux vertus de l’ordre, de la famille, du profit et de la diplomatie.

Grand roman sudiste, âpre et lyrique, sur la fraternité, Le dernier arbre dénonce, comme ceux de Ron Rash, les ravages de la guerre sur les hommes et ceux de l’action des hommes sur la Nature.



« Un très bon roman dont ni les personnages ni le décor ne se laissent facilement oublier. »
Le Bien public

« Tim Gautreaux, le Faulkner du XXIe siècle. »
Christine Ferniot, LiRE

« Grand roman sudiste, Le dernier arbre est l'oeuvre d'un écrivain d'une rare force. Une découverte dans la rentrée littéraire. »
Alexandre Fillon, Livres Hebdo



L'auteur :

Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, Tim Gautreaux est professeur émérite d’anglais à la Southeastern Louisiana University.
Il est l’auteur de deux autres romans, dont The Missing, à paraître au Seuil en 2014, et de nouvelles publiées par The Atlantic Monthly, GQ, Harper’s Magazine et The New Yorker.
Ses pairs l’ont qualifié de « Conrad des bayous ».




Dernière édition par norbert le Sam Aoû 30, 2014 10:05 am; édité 3 fois
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norbert
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MessagePosté le: Lun Mai 19, 2014 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comme je le disais ailleurs, il s'agit vraiment d'un roman passionnant, avec une puissance d'évocation et des personnages d'une force rares.
J'ai dévoré plus d'une centaine de pages depuis hier soir, et dès le premier chapitre, on est en immersion totale dans le sud de cette Amérique profonde au milieu des années 1920, à l'ambiance et aux décors fascinants.
Grand plaisir de lecture !
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norbert
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MessagePosté le: Mar Mai 20, 2014 1:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mamma mia, quel auteur !!
Je languis la traduction de The Missing, que le Seuil doit publier cette année !
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norbert
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2014 5:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

norbert a écrit:
Mamma mia, quel auteur !!
Je languis la traduction de The Missing, que le Seuil doit publier cette année !


Le nouveau roman de Tim Gautreaux, Nos disparus (The Missing), paraîtra aux éditions du Seuil le 21 août, et il est d'ores et déjà très attendu, notamment sélectionné pour le Prix du Roman Fnac, avec de très bons premiers échos.





Il faut dire que Le dernier arbre a mis une grosse claque à tout ceux qui l'ont lu, c'est un véritable chef d'oeuvre !

En attendant ma petite chronique, Le dernier arbre paraîtra en poche chez Points le 11 septembre prochain :


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norbert
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MessagePosté le: Sam Aoû 30, 2014 9:39 am    Sujet du message: Répondre en citant



>> La chronique de Yan Lespoux sur son blog Encore du Noir :

Citation:

Byron Aldridgre, héritier d’une riche famille de négociants en bois de Pittsburgh et vétéran de la Première Guerre mondiale fait régner la loi dans une exploitation forestière de Louisiane tout en essayant d’oublier la boucherie à laquelle il a assisté en Europe et, par la même occasion, son père qui l’a poussé à partir là-bas avec les marchands de canons puis à s’engager dans l’armée. Mais le patriarche Aldridge entend bien faire revenir son aîné et héritier désigné dans le giron familial. C’est pourquoi il achète la scierie de Nimbus où officie Byron et y nomme son cadet, Randolph, comme directeur avec pour mission de faire du profit et de faire revenir Byron à la civilisation. Mais, sur place, Randolph se trouve confronté aux traumatismes de son frère et au conflit ouvert par ce dernier avec la famille mafieuse qui possède le bar installé dans la colonie.


Avec Le dernier arbre, Tim Gautreaux signe un roman ambitieux sur la violence, qu’elle soit faite aux hommes ou à la nature, sur la fraternité et la paternité et, partant, sur l’héritage. Ces thématiques manifestes mais malgré tout subtilement développées donnent au livre toute sa profondeur, l’intrigue, sombre histoire de vengeance entre un clan mafieux et les frères Aldridge, étant la colonne vertébrale sur laquelle elles viennent s’accrocher.

Ainsi le roman de Gautreaux est-il fondé sur de multiples oppositions : l’homme face à la nature, l’homme face à sa propre nature, la civilisation face à la barbarie… Sans que les frontières soient pour autant imperméables.
Ainsi le bar sous le contrôle du truand Buzetti représente autant l’arrivée de la civilisation que de la barbarie en ce qu’il éveille les plus bas instincts des hommes et des femmes qui le fréquentent et pousse même Randolph, incarnation de la civilisation la plus convenable à basculer du côté de la violence.
Il en va de même de la nature : victime de l’homme avec ces cyprès géants voués à la destruction, et entité dangereuse, inépuisable pourvoyeuse de serpents venimeux et d’alligators mangeurs d’hommes. Le seul être véritablement innocent est l’enfant et les seules à se placer résolument du bon côté sont les trois femmes fortes de cette histoire : May, Ella et Lillian.


Et puis, surtout, derrière tout cela il y à la Grande Guerre, celle qui marque l’entrée dans le monde moderne, le début d’un nouvel âge, en même temps que le sommet de la barbarie.
Et Nimbus, au milieu des marécages reliée à la civilisation par une voie de chemin de fer aux rails gauchis est le lieu symbolique du passage de, pour reprendre les expressions de l’historien Éric Hobsbawm, l’Ère des Empires à l’Âge des Extrêmes.
L’exploitation est le lieu de basculement d’une ère à l’autre où se mêlent une dernière fois des mondes incompatibles mais tous les deux fondés sur la violence du dernier conflit qui a appris aux hommes à tuer sans états d’âmes : « […] parfois lorsque Randolph entendait s’élever la voix pure du marchand de légumes, à deux pâtés de maisons de distance, il pensait à l’Allemand et à la chanson qui lui était venue aux lèvres au moment de mourir, et il se demandait qui il fallait tenir pour responsable de sa disparition : Vincente, ou lui-même, ou Buzetti – ou une guerre qui avait appris à tuer à tant d’hommes. »


Tim Gautreaux ne revêt pour autant pas ostensiblement le costume du moraliste et se contente de laisser parler ses personnages et son histoire ; cette saga âpre et violente d’hommes aux visions différentes, voire divergentes mais qui ne peuvent arrêter à eux seuls la courses de la civilisation et n’entendent pas forcément renoncer à un progrès et un profit qui passent par la destruction d’un monde.

Sombre, profond, violent, édifiant et doté d’un vrai grand souffle romanesque, Le dernier arbre est sans conteste un des très beaux romans de l’année 2013.



« Par-dessus le toit métallique abrupt d’une maison de trappeur, le patron de la scierie regardait une forêt de cyprès d’une hauteur considérable, n’appartenant pas à sa parcelle, et il passait le temps à calculer le volume de bois-d’œuvre qu’il pourrait en tirer.

Byron suivit son regard.

« Tu veux abattre tous les arbres de la Terre ?

-Il y en a pour une fortune, devant nous.

-Une forêt, c’est utile à autre chose qu’à fabriquer des volets et des bardeaux »

Son frère le considéra d’un air ébahi.

« À quoi, par exemple ?

-Eh bien, c’est beau à regarder, ne serait-ce que ça. »

Randolph se tourna de nouveau vers les arbres et fronça les sourcils.

« À regarder pour quoi faire? »

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norbert
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MessagePosté le: Ven Nov 14, 2014 6:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Bob Polar sur son blog Bob Polar Express :

Citation:

DE LA SUEUR ET DU SANG SUR LES CYPRES CHAUVES

Il m’avait dit « Tim Gautreaux, Tim Gautreaux ! » J’avais pensé « Mais il me gonfle celui-là. Et encore un auteur génial que je ne connais pas. Je ne suis vraiment qu’une bouse. » Et après avoir consulté la chronique de Yan j’avais répondu « Le dernier arbre, bien sûr, de cet auteur louisianais ! » Christian, le fana de Ted Lewis, avait tapé dans le mille. Je venais de quitter True Detective (série plus qu’enthousiasmante). J’allais retrouver le bayou et ses forêts profondes et ses énigmatiques habitants.
Je ne pensais pas que ce dernier arbre me transporterait dans un univers aussi brutal que romanesque.
Ce n’est pas dieu possible de patauger dans cette fange qui colle aux bottes comme une colonie d’abeilles à sa ruche. Le prochain gazier qui me parle de bains de boue pour se refaire une santé, je l’expédie chez les Cadiens et leurs cyprès chauves.

1923. Papa Aldridge fait dans le commerce du bois. Il vise une exploitation à la ramasse en Louisiane où se trouverait Byron, son héritier disparu dont il attend désespérément le retour. C’est son fils cadet, Randolph, qui est chargé de reprendre l’affaire.
Il va y trouver, de la boue, de sales bestioles qui piquent et tuent mais aussi des ouvriers réduits à l’état de bestioles qui se tabassent et se tuent, un bar géré par les fripouilles Buzetti où ces mêmes bestioles boivent avant de se tabasser et bien sûr Byron, le constable, son frère, qui tente de faire régner l’ordre et tue.
Ce sinistre univers sera le décor de laborieuses retrouvailles.

« Le dernier arbre » nous invite à porter notre regard sur une période clé de cette Amérique sudiste qui vacille entre développement et tradition. Le peuple est aux premières loges et va en subir au plus haut point les conséquences.
Seulement desservie par une voie ferrée, cette exploitation forestière abrite de miséreuses bêtes de somme qui hachent, scient, découpent et n’ont pour seul palliatif que l’alcool, les bagarres et les putes.
Tu vois le tableau. On baigne quasiment dans une atmosphère carcérale avec les frondaisons pour seul horizon.
En période de fortes pluies, l’usine et les baraquements ont les panards dans la flotte. A la sueur et aux essences de bois coupé se mêlent les relents de fuel et l’odeur du sang. Randolph et Byron sont aux manettes de cette machine infernale. Mais le clan des Buzetti veille au grain.
Ne sombrant jamais dans le pathos, Tim Gautreaux décrit ces hommes et femmes avec une cruelle acuité. Finement travaillée, son écriture sculpte les contours de cette fragile humanité qui tente vaille que vaille de subsister avec ses propres valeurs. Et c’est ainsi que tu vas t’introduire dans les délicates arcanes de la famille Aldridge et sonder le pouvoir du patriarcat par la notion de filiation, de droit d’aînesse et donc de transmission.
Byron en est ainsi la clé de voute de cette histoire. La relation fraternelle avec Randolph ne s’en trouve apparemment pas entachée malgré les incantations constantes du père. Et pourtant, lorsque la paternité de l’un ou de l’autre est évoquée, la donne change.
L’auteur pointe également du doigt la sauvagerie de la Grande Guerre (nous sommes en ce moment au cœur des célébrations du 100e anniversaire) où Byron a perdu la raison et trouvé une autre raison de subsister. La loi, incarnée par Merville, le chef de la Police, est celle du plus fort et s’y opposer c’est comme prendre un ticket pour l’enfer.

S’appuyant sur un malaise persistant, Gautreaux expose aussi l’étrange combat que se livre l’Homme et la Nature. C’est de toute beauté. Dans ce sauvage écrin de verdure maculé de violences et de vengeances Lilian, May et Ella sont les seules créatures dotées d’une sincère humanité. Avec elles, Walter, l’enfant, apporte enfin une lueur d’espoir.

Roman intense et lumineux, poignant et fiévreux, « Le dernier arbre » est une splendide fresque de cette Amérique des bayous.

N.B. : Une pensée pour le cheval aveugle.


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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2014 2:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

norbert a écrit:

En attendant ma petite chronique


Des mois plus tard, on l'attend toujours ! Wink

En tout cas, TaiGooBe partage ton enthousiasme, puisqu'il a mis pour la première fois sur PP un 10. Wink
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norbert
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2014 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Juge Wargrave a écrit:


En tout cas, TaiGooBe partage ton enthousiasme, puisqu'il a mis pour la première fois sur PP un 10. Wink


Oui, c'est ce que je viens de voir, et je suis très content qu'il ait particulièrement aimé ce roman lui aussi.

Voici son commentaire laissé sur PP :

TaiGooBe a écrit:

Très beau roman de Tim Gautraux qui nous emmène dans les années 20 en Louisiane partager la vie d'exploitants forestiers.
C'est poisseux, sombre, violent à souhait, magnifiquement écrit avec saupoudrées ça et là quelques comparaisons savoureuses (ex: la sirène de la scierie émit un son strident comme une femme marchant sur un rat...)

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TaiGooBe
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Déc 10, 2014 8:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une autre des petites/pépites comparaisons qui parsèment le roman:

Nous sommes dans une scierie et des hommes coupent un arbre...

"Ils se reculèrent lorsque le bois gronda et que le tronc s'écroula comme un remorqueur tombé du ciel"
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2014 8:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

TaiGooBe a écrit:
Une autre des petites/pépites comparaisons qui parsèment le roman:

Nous sommes dans une scierie et des hommes coupent un arbre...

"Ils se reculèrent lorsque le bois gronda et que le tronc s'écroula comme un remorqueur tombé du ciel"


Oui, il a clairement le sens des métaphores efficaces, qui claquent.
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TaiGooBe
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MessagePosté le: Jeu Déc 10, 2015 12:05 am    Sujet du message: Répondre en citant



Dommage que ce livre n'ait pas plus de succès.
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Emil
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Miserere

MessagePosté le: Jeu Déc 10, 2015 9:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je me l'étais acheté et puis je l'ai finalement offert ! Il va falloir que je me le reprenne.
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Déc 10, 2015 10:43 am    Sujet du message: Répondre en citant




Mon avis sur PP :

Citation:


Ce roman est un véritable bijou, et une sacrée découverte !
Une très belle plume puissamment évocatrice porte ce texte magnifique, absolument captivant et totalement immersif tant il transporte le lecteur dès les premières pages dans un voyage au fin fond des bayous de Louisiane dans les années 1920.
À la fois sombre avec ses flambées de violence, poisseux et poignant, baigné d'une atmosphère moite saisissante, Le Dernier Arbre véhicule une palette riche en sensations et en émotions diverses, à travers des personnages éblouissants qui, tous, touchent le lecteur en plein coeur, y compris lors de scènes plus lumineuses.
La relation, pourtant compliquée au début, entre ces deux frères est fascinante.
Ce premier roman exceptionnel de Tim Gautreaux possède un grand souffle romanesque et révèle l'un des plus grands talents de la littérature américaine, qui n'a pas à rougir des comparaisons faites avec Faulkner ou, plus proche de notre époque, Ron Rash.
À découvrir sans faute pour tous les amateurs de grands romans noirs... et de belle littérature américaine !


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MessagePosté le: Mer Déc 16, 2015 4:37 pm    Sujet du message: Re: Le Dernier Arbre - Tim Gautreaux (Seuil) Répondre en citant

norbert a écrit:
Vous aimez Ron Rash ? Vous allez adorer Tim Gautreaux !


Je ne connais pas Ron Rash Embarassed mais j'ai emprunté aujourd'hui.
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MessagePosté le: Mer Déc 16, 2015 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Donc je devrais aimé Laughing
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