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La Fille des Abattoirs - Marc Villard (Rivages/Noir)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Juin 08, 2016 8:21 am    Sujet du message: La Fille des Abattoirs - Marc Villard (Rivages/Noir) Répondre en citant

Marc Villard nous revient avec un nouveau recueil de nouvelles, La Fille des Abattoirs, qui paraît aujourd'hui chez Rivages/Noir.






Le livre :

Un flic viré pour bavure qui se laisse employer par une jeune escort girl, un braqueur blessé planqué dans une maison à l'insu de son occupante, un veuf qui découvre sur son épouse décédée une vérité saisissante...

Dix nouvelles noires aux atmosphères délicatement tendues et évocatrices, dans le style musical et percutant d'un des meilleurs nouvellistes français, entre plongée dans les bas-fonds et poésie urbaine.


« Villard c'est un univers populo mais aussi un style, sans gras. Ses phrases sont taillées au cordeau, sobres, épurées. »
Alexandra Schwartzbrod - Libération




>> Le site de l'auteur : http://www.marcvillard.net/



L'auteur :

« Je suis né le 29 juin 1947 à Versailles. J’avais dix ans quand mes parents ont déménagé à Reims et j’ai poursuivi mes modestes études en Champagne. C’est là également que j’ai commencé à jouer au football. C’est Jonquet et Penverne qui nous entrainaient. Puis retour dans une petite ville des Yvelines : les Clayes Sous Bois. Je rentre à l’Ecole Estienne après le BEPC et je potasse la gravure et la conception graphique avec Albert Flocon et André Barre. En quatrième année, j’opte pour la création graphique avec, comme point fort, la typographie.
Pendant ce temps, trois guitaristes me proposent de les rejoindre comme batteur dans leur groupe de rock . Nous tournons durant trois ans dans les Yvelines en reprenant des morceaux créés par d’autres. Je joue au basket, au foot. Un peu de théâtre amateur aussi et, à 20ans, je pars effectuer mon service militaire en Allemagne, à Achern.
C’est à cette époque, en 1968, que je commence à écrire de la poésie après avoir laissé choir mes velléités de peintre. Après l’armée, je travaille comme graphiste et publie en 71 mon premier recueil de poèmes qui s’intitule l’Amer. J’animerai au fil des ans plusieurs revues avec des amis poètes : Zone avec Arnaudet, Stardust avec Benoit-Jeannin, Le Grand Huit avec Messac, Kaeppelin, Labarrière et Villecrose. A cette époque, je rencontre Delbourg et Francoeur qui resteront des amis. En 74-75, Bernard Delvaille m’intègre dans son anthologie La Nouvelle Poésie Française. Durant dix ans j’écris exclusivement de la poésie, je me marie et mon fils Edouard nait en 1971.
En 1980, je me remarie avec Christine et, parallèlement, me détache de la poésie pour passer à la fiction. Dans le même temps, j’écris un film pour Juliet Berto. En 1981 paraissent simultanément mon premier recueil de nouvelles, Nés pour perdre, mon premier scénario, Neige, et mon premier roman, Légitime démence, écrit en collaboration. Je commence à écrire des chroniques de rock pour le Monde de la Musique et, ceci, durant huit ans. Depuis cette époque, j’ai deux fils de plus, Romain et Antoine, des livres et des scénarios en plus également. Avec Christine, nous avons commis trois aventures littéraires tuées dans l’oeuf. En 1980, une petite maison d’édition, Hemsé, qui publie six livres. En 1996, un magazine littéraire -Ecrivain Magazine- qui connait cinq numéros (Pennac, Harrison, Charyn, Topor et Ellroy). Enfin, nous concoctons un magazine polar, Moisson Noire, dont nous publions un numéro zéro tout en quadri. Mais nous ne parvenons pas à réunir les fonds pour aller plus loin.
J’ai recommencé à écrire un peu de poésie et j’ai développé ces dernières années des livres réalisés en collaboration avec des dessinateurs et des photographes ( Loustal, Hyman, Chauzy, Pinelli, Peyraud, Slocombe, Derouineau). J’ai tendance à produire des textes qui font le nombre de pages qu’ils doivent faire. Je ne suis plus du tout obsédé par la notion de roman ou de nouvelle courte.
Après avoir rédigé une dizaine de scénarios, je me suis détaché de l’audiovisuel qui traite mal les créateurs à l’origine des films. Si scénario il doit y avoir, je préfère le confectionner pour la BD. J’écris également des fictions, chaque mois, dans Jazzman.
J’habite toujours dans le centre de Paris car la ville m’est nécessaire, c’est ma qualité de vie. »



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MessagePosté le: Jeu Juin 09, 2016 8:31 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Marc Villard : La fille des Abattoirs (Rivages/Noir, 2016)

[...]


Il s'agit d'un recueil de dix nouvelles, écrites par cet expert en textes courts qu'est Marc Villard.
Qu'il situe ces histoires dans l'Amérique d'hier ou d'aujourd'hui, en France ou en Europe, c'est toujours avec vivacité et inventivité qu'il nous entraîne dans ces récits.
On constate le soin qu'il apporte à chaque nouvelle, qu'elle s'appuie sur le mythe américain ou sur les réalités françaises actuelles.
La brièveté relative de ces textes n'empêche pas l'auteur de parfaitement dessiner des personnages crédibles, souvent touchants.
Les épisodes dans la vie des protagonistes forment de vraies histoires, des moments forts.
Dans “La fille des Abattoirs”, donnant son titre au recueil, le contexte est géographiquement situé dans la région toulousaine, sans masquer que certains quartiers y sont “sensibles”.
Marc Villard reste le maître incontesté de la nouvelle, nous prodiguant un grand plaisir de lecture.


>> Lire l'intégralité de la chronique ici


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MessagePosté le: Mer Juil 06, 2016 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Michel Abescat dans Télérama :

Citation:

La Fille des abattoirs - Marc Villard




Les mots de Marc Villard ne font pas les malins, choisis au plus juste, tricotés serré.
La phrase est sèche, le trait vif, le récit ne s'installe pas.
Depuis trente ans, Villard travaille sur la courte distance et joue d'abord sur les images.
Elles surgissent de l'urgence du texte, les personnages s'incarnent en quelques lignes, et l'univers de l'auteur se déploie, toujours le même, chaque fois renouvelé.
Villard est un poète lucide.
Ses nouvelles implacablement noires disent un monde où l'on échappe rarement à son destin.
Et les microtragédies qu'il met en scène dans le revers des villes touchent au plus intime, aussi cruelles que tendres.
« Parfois, je pense que les morts ont besoin d'être aimés », lâche une de ses héroïnes, devant le cadavre d'un homme repêché dans un canal.



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MessagePosté le: Jeu Jan 05, 2017 11:02 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

La Fille des Abattoirs, de Marc Villard



Recueil de dix nouvelles parues initialement dans diverses publications, à l’exception de deux inédites, La Fille des Abattoirs tourne essentiellement, comme le titre de la nouvelle qui donne son nom au recueil l’indique, autour de figures féminines.


Exploitées comme Nadia, escort girl s’offrant les services d’un ancien flic pour sa sécurité dans « Chiendent » ou Alexandra dans la belle « American Gravity » qui clôt le volume, abusées – Alexandra encore, ou Sylvia dans « La fille des Abattoirs », nouvelle d’une grande force – éprises d’une liberté qui se refuse à elles à l’image des trajectoires heurtées et parfois fatales de Tessa (« Tessa »), Lina (« La cavale de Lina ») et Assia dans la tragique « La Femme de Tanger », mais pas forcément toujours meilleures que les hommes quand il s’agit de faire définitivement le vide autour d’elles (« Piano Solo » et « Les trottoirs des Halles »), les femmes de Marc Villard ne peuvent être réduites au simple état de victimes ou de bourreaux.
Pas plus que les hommes qui les accompagnent tout au long de ces nouvelles – salauds ordinaires, petites frappes pourries jusqu’au trognon, flics et/ou tueurs en quête d’une forme de rédemption ou juste épris de vérité – elles ne sont monolithiques.
Il y a enfin, en commun à toutes ces nouvelles, une balade dans les bas-fonds : quartiers populaires à l’abandon, inframonde des toxicos et pornographes et même la Sanità de Naples dans laquelle erre le sosie raté de Diego Maradona (« El Diez »).


D’une plume toujours aussi évocatrice, rythmée par des ambiances jazz ou même des vieux tubes de Dick Rivers, Marc Villard continue de montrer son talent de nouvelliste, saisissant avec précision les points de bascule des destins auxquels il décide de coller et les chutes souvent violentes qui s’ensuivent.
Tout cela est d’une rare noirceur que viennent renforcer par contraste quelques beaux moments de lumière et une touche d’humour loin d’être superflue.



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