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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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 Posté le: Ven Nov 06, 2015 1:53 pm Sujet du message: Le Fil rouge - Paola Barbato (Denoël) |
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Après l'impressionnant À mains nues, Paola Barbato revient en force avec Le Fil rouge, qui vient de paraître dans la collection Sueurs froides de Denoël, traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza.
Le livre :
Que fait un homme quand il se retrouve face à l’assassin de son enfant ?
Antonio Lavezzi mène une existence solitaire et monotone depuis le jour où sa fille de 13 ans Michela a été sauvagement violée et assassinée, et qu’il est tombé dans le coma, frappé par le meurtrier qui s’enfuyait.
Sa femme l’avait quitté à son réveil et le coupable n’a jamais été arrêté.
Auparavant ingénieur, il travaille dans le bâtiment pour l’entreprise d’un ami d’enfance.
Ce dernier lui présente inlassablement de petites amies potentielles qui ne l’intéressent pas.
Mais quand un corps est découvert sur le chantier dont il est responsable, des éléments troublants amènent Antonio à penser que cette affaire et son histoire personnelle sont liées.
Antonio va s’extraire lentement de sa torpeur et de son silence, obéissant aux ordres et instructions d’un homme mystérieux, qu’il baptise l’Assassin, qui le contacte à sa guise et lui ordonne d’exécuter des criminels ayant échappé à la justice.
L’Assassin semble savoir qui a tué Michela, et Antonio, pris dans une spirale meurtrière, est plus que déterminé à venger sa fille.
Paola Barbato impose une fois de plus sa vision et son style uniques : le schéma de vengeance privée à l’œuvre est savamment imaginé et décrit. Le Fil rouge, c’est à la fois un Crime de l’Orient-Express moderne et un Dexter à l’italienne.
>> Le site de l'auteur : www.paolabarbato.it
>> Sa page Facebook : http://www.facebook.com/paolabarbatoofficial
L'auteur :
Née à Milan en 1971, Paola Barbato est scénariste pour la télévision et auteur de bandes dessinées.
Le Fil rouge est son deuxième roman publié en France, après À mains nues (Denoël, 2014).
Elle vit près de Vérone avec ses trois filles.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Mer Nov 18, 2015 7:02 am; édité 1 fois |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Sam Nov 07, 2015 8:55 am Sujet du message: |
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| Ssarlotte a écrit: | | Cool ! Je vais le suggérer à la bibli aujourd'hui. |
Excellente idée ! 
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Ssarlotte
Serial killer : Le Poète
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| Posté le: Sam Nov 07, 2015 8:58 am Sujet du message: |
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C'est dommage qu'il ne soit pas sorti le mois dernier, je lui aurais bien pris à Toulouse polar du sud.
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http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Sam Nov 07, 2015 9:00 am Sujet du message: |
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| Ssarlotte a écrit: | | C'est dommage qu'il ne soit pas sorti le mois dernier, je lui aurais bien pris à Toulouse polar du sud. |
Mais il y était pourtant (sans doute en avant-première) ! Moi c'est justement un ami libraire à Toulouse qui me l'a vendu et expédié, après le lui avoir fait dédicacer.
Sinon, en plus la couv est superbe avec son fond argenté !
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Ssarlotte
Serial killer : Le Poète
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| Posté le: Sam Nov 07, 2015 9:20 am Sujet du message: |
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Il me semblait pourtant avoir bien regardé et n'avoir rien trouvé. Je trouvais cela frustrant d'ailleurs. J'ai dû louper quelque chose.
La couv' est jolie en effet.
Il est bien plus court que son précédent roman on dirait.
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Sam Nov 07, 2015 9:35 am Sujet du message: |
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| Ssarlotte a écrit: |
Il est bien plus court que son précédent roman on dirait. |
Un peu plus court oui, il fait 356 pages ( soit 130 de moins que À mains nues, il me semble).
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Dim Nov 08, 2015 2:30 pm Sujet du message: |
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>> La chronique du blog Livres for fun :
| Citation: |
Le Fil rouge de Paola Barbato : confirmation d'un talent !
Il s'agit du deuxième roman de Paola Barbato, dont le premier roman, À mains nues, avait été pour moi un véritable coup de cœur.
Dans ce roman on rencontre Antonio Lavezzi.
Détruit par le meurtre atroce de sa fille, il survit au jour le jour, s'astreignant à une routine bien étudiée, aidé par un ami d'enfance qui lui a offert un travail.
Jusqu'au jour où un mort est découvert sur son chantier, et un mystérieux message laissé sur les marches de sa maison.
Un homme lui demande son aide pour éliminer des criminels.
Embarqué dans cette aventure, Antonio va rencontrer des victimes, qui comme lui, accablés de chagrin, crient vengeance.
Il va donc obéir aux ordres dans l'espoir qu'un jour il se trouve confronté au meurtrier de sa fille.
Et que fera-t-il lorsque cela se présentera ?
Pour le découvrir il vous faudra lire, je ne vous en dévoilerais pas plus.
Tout d'abord j'ai adoré le style de l'auteur qui confirme le talent dont elle avait fait preuve dans À mains nues.
Le style est tranchant, direct, et ne laisse pas de place aux atermoiements.
On entre directement dans l'action, et les personnages se découvrent peu à peu au fil des pages.
C'est très bien écrit et l'auteur alterne entre l'action et les pensées du personnage principal.
Grâce à ce procédé, on en apprend un peu plus sur Antonio, qui au premier abord paraît bien terne.
Mais on le découvre détruit, revanchard, courageux et tout simplement bon, même si certaines de ces actions interrogent.
Mais, après tout, comment est-ce que je réagirais dans sa situation?
Chacun d'entre nous se pose cette question.
Les personnages secondaires sont eux aussi très bons : Lara, son ex-femme est indifférente ; Clélia, une des victimes devenue bourreau, est touchante ; et Danko, le dogue argentin, qui tient un rôle bien particulier dans l'histoire, ne vous laissera pas de marbre.
D'ailleurs, aucun d'entre eux ne vous laissera de marbre.
Ce qui m'avait épatée dans le précédent roman de l'auteur était la fin, tout à la fois surprenante et émouvante.
Dans Le Fil rouge, je me doutais un peu plus de ce qu'il allait se passer même si elle m'a réservé une belle surprise, mais j'ai adoré.
J'ai trouvé cette conclusion tout simplement parfaite.
En bref, Le Fil rouge apporte la confirmation du talent de Paola Barbato qui devient définitivement une auteure que je vais suivre et lire assidûment.
Bonne découverte !
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Mer Nov 18, 2015 2:12 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Fabien S. sur le blog Les Instants volés à la vie :
| Citation: |
Coup de cœur :
Le Fil rouge, un thriller qui marque à vie. Paola Barbato, une auteure de génie !
Faisons simple. J’ai tout simplement un coup de cœur.
Le début n’est pas si passionnant que ça mais obligatoire.
On apprend à connaître Antonio Lavezzi, un homme d’une quarantaine d’années.
Brisé depuis le meurtre de sa fille, il y a 5 ans.
On pourrait facilement dire que cet homme n’a aucun but, aucune raison de vivre.
Depuis 5 ans, sa vie est réglée comme du papier à musique: Lever, douche, repas, travail, activités pour passer le temps, coucher.
Il comble chaque partie de son temps libre pour ne pas se retrouver à ne rien faire.
Rien faire c’est penser. Penser c’est se souvenir.
Antonio s’est enfermé dans un coma pour ne pas souffrir.
Pour ne pas paraître plus bizarre qu’il ne l’est, il passe beaucoup de temps à faire ce qu’on attend de lui.
Etre le voisin idéal, le client idéal, l’ami idéal…
Tout pour passer inaperçu.
Mais Antonio est un homme brisé, il vit une existence dénuée d’intérêt.
Il a une vie misérable.
Sa vie s’est terminée en même temps que celle de sa fille.
Une fois ses habitudes passées en revue et une fois qu’on a cerné l’homme, Paola Barbato casse la routine de son personnage.
Petit à petit et de manière très subtile, jusqu’à rendre fou Antonio.
Comme précisé dans le synopsis, un homme nommé "l’Assassin" lui ordonne d’exécuter des criminels ayant échappé à la justice en échange du meurtrier de sa fille.
Dès lors, Antonio se réveille peu à peu de son coma et décide de faire quelque chose, contrairement à ses 5 dernières années.
Le Fil rouge est décrit comme un Dexter à l’italienne, mais je ne suis pas d’accord.
Dexter est un tueur né qui tue des criminels pour canaliser ses pulsions meurtrières.
Antonio, lui, n’est pas né tueur, on le voit le devenir petit à petit.
C’est à la fois fascinant et glauque.
Le point d’orgue est bien entendu la fin.
Après avoir dévoré chacune des pages avec excitation, Paola Barbato nous offre un final à couper le souffle !
Un monologue de 50 pages !
Un monologue poignant qui, en plus d’être le dénouement, peut faire prendre conscience de beaucoup d’éléments sur la vie.
Qu’une vie peut basculer du jour au lendemain, sans crier gare.
Qu’on peut vivre sans être vraiment vivant.
Que tout n’est pas noir ou blanc…
Que chacun de nos actes a des répercutions.
Qu’il faut faire attention à notre environnement…
Quelqu’un pourrait avoir besoin d’aide n’importe quand…
Savoir tendre la main…
Paola Barbato démontre toute l’étendue de son imagination.
Le talent qu’elle a pour façonner un thriller de haute volée.
Le Fil rouge est un roman écrit avec brio par une auteure assurément talentueuse.
Le style d’écriture de l’auteure est en parfaite adéquation avec ce genre littéraire.
C’est incroyable qu’un tel roman ait du attendre 6 ans pour être traduit en français.
Un grand merci aux éditions Denoël de nous offrir le privilège de lire un tel chef d’oeuvre.
« Chaque fois qu’un crime est commis, on raisonne en ligne droite: victime-bourreau. Mais il y a un troisième point de vue, le point de vue de celui qui reste. Qui reste vivant, qui reste dans l’attente, qui reste et combat, contre tout et tous, contre cet engrenage confus qui s’appelle «justice». Ils restent, ce sont les survivants. »
« C’est un fil subtil, la douleur. Un fil rouge. Il nous relie, il nous serre, il nous pénètre tellement en profondeur qu’on oublie qu’on l’a à l’intérieur. »
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Emil
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Mer Nov 18, 2015 8:45 am Sujet du message: |
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J'attend avec impatience la tienne de chronique Norbert ! j'ai vu que tu avais ajouté "le fil rouge" à tes coups de cœur, dis nous en plus !
En tout cas moi je vais le mettre sur ma liste de Noël !
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La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Mer Nov 18, 2015 2:59 pm Sujet du message: |
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| Emil' a écrit: | J'attend avec impatience la tienne de chronique Norbert ! j'ai vu que tu avais ajouté "le fil rouge" à tes coups de cœur, dis nous en plus !
En tout cas moi je vais le mettre sur ma liste de Noël ! |
Excellente idée, pour la liste de Noël !
Je ne sais pas si je ferai une "chronique", plutôt un court avis justement, même si j'ai le plus grand mal à trouver les mots justes, et particulièrement lorsqu'il s'agit de Paola Barbato.
J'avais réussi à le faire par bribes pour À mains nues, chef d'oeuvre barbare, brutal, hypnotique, tragique, cauchemardesque et poignant, sidérant de nihilisme et totalement unique en son genre.
Du coup je vais tenter de faire au moins la même chose pour Le Fil rouge, un autre coup de coeur pour moi, même s'il est radicalement différent du premier.
En tout cas, Paola Barbato se hisse définitivement parmi les très grandes plumes du roman noir.
Car on y retrouve ce style si vénéneux, simple mais inimitable, qui la caractérise, toujours allié à une écriture très fluide et d'une grande finesse qui cisèle si parfaitement les psychologies troubles et dérangés de ses personnages.
D'ailleurs, je viens de tomber sur une chronique époustouflante de Le Fil rouge dans L'Express paru aujourd'hui, qui décrit exactement ce que je ressens et pense de ce roman comme de Barbato.
En attendant quelques jours avant de la partager ici, je vous en livre quand même un court extrait qui témoigne des éloges reçus par ce roman :
« Cela pour dire que Paola Barbato a écrit un grand livre : Le Fil rouge.
«Magnifique» serait le mot exact, d'ailleurs, n'était l'ambiance poisseuse et transpirante du roman... »
E. L. - L'EXPRESS
Imaginez comme je suis heureux de constater que Paola Barbato soit vraiment consacrée (*) par un critique littéraire ! 
(*) Car, oui, vous verrez comment se termine la chronique...
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Mar Nov 24, 2015 2:03 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Eric Libiot pour L'Express avec LiRE :
| Citation: |
Paola Barbato, au bout de la nuit
Paola Barbato a écrit un grand livre : Le Fil rouge.
« Magnifique » serait le mot exact, d'ailleurs, n'était l'ambiance poisseuse et transpirante du roman.
Une encre noire.
De celle qui peint les ombres et la fragilité des hommes.
Le polar a finalement toujours été au centre du monde en ce qu'il épouse les mouvements de l'époque et les comportements de ceux et celles qui essaient d'avancer sans trébucher.
Que sait-on de la façon dont on agirait dans des situations singulières ?
Pas grand-chose, sans doute.
L'art en général, la littérature et le polar en particulier sont là pour froisser ce qu'il y a de raisonnable et pointer ce qui n'est pas forcément avouable.
Cela pour dire que Paola Barbato a écrit un grand livre : Le Fil rouge.
« Magnifique » serait le mot exact, d'ailleurs, n'était l'ambiance poisseuse et transpirante du roman.
Un style superbe, à la fois simple et poétique
C'est l'histoire d'un homme, Antonio Lavezzi, qui marche sans vie depuis que sa fille de 13 ans a été assassinée.
Sa femme l'a quitté, son boulot ressemble à un écran de fumée, ses insomnies le noient dans une nuit profonde.
Le coupable court toujours.
Jusqu'au jour où un homme demande à Lavezzi son aide pour éliminer des criminels impunis.
Que faire ?
Rien, évidemment.
Personne de sensé ne va se mettre à tuer.
Et pourtant.
Et si c'était, pour Lavezzi, l'occasion de retrouver l'assassin de sa fille...
Découverte en France avec À mains nues, Paola Barbato tisse une intrigue qui déploie du romanesque et cisèle les contours psychologiques d'un homme.
L'alternance entre l'un et l'autre, toujours à bonne distance et dans un équilibre parfait, est nourrie par un style superbe, à la fois simple et poétique, invisible et très présent.
Toutes ses ruptures et ses changements d'ambiance font du Fil rouge un roman exemplaire et fascinant.
Modeste et ambitieux.
Qui avance à pas comptés.
Qui touche au plus profond parce qu'il agite des fantômes qu'on voudrait ne jamais voir éveillés.
C'est aussi ça, la grandeur du roman noir lorsqu'il est porté si haut.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Alice
Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 44
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| Posté le: Mer Nov 25, 2015 1:36 pm Sujet du message: |
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Faut-il lire "A mains nues" en premier ?
Enfin, j'ai compris qu'il ne s'agit pas d'une suite... ma question tourne plus autour d'une certaine progression de l'auteur ?
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Sometimes the obvious occludes the truth. And sometimes things are exactly as they appear.
Saints of NY _ R. J. Ellory |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Jeu Nov 26, 2015 6:02 am Sujet du message: |
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| Alice a écrit: | Faut-il lire "A mains nues" en premier ?
Enfin, j'ai compris qu'il ne s'agit pas d'une suite... ma question tourne plus autour d'une certaine progression de l'auteur ? |
Non, non, rien à voir, ce sont deux romans radicalement différents.
Quant à la "progression de l'auteur", pas plus que pour n'importe quel autre écrivain qui a écrit plusieurs romans.
Les deux romans sont très bien écrits, Le Fil rouge est plus un roman noir psychologique (ce qui n'exclue pas qu'il y ait du suspense), là où À mains nues est à mi-chemin entre le thriller et le roman noir, et se distingue par une très grande violence psychologique.
Si tu hésites entre les deux - outre le fait que je ne peux que vivement te conseiller de lire justement les deux - tu peux aussi parcourir le topic consacré à À mains nues ( on en parle ici ), j'y avais posté de nombreuses chroniques qui t'aideront peut-être à choisir lequel te tente le plus en premier.
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Alice
Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 44
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| Posté le: Jeu Nov 26, 2015 11:56 am Sujet du message: |
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OK merci Norbert...
"A mains nues" me tendant les bras (si je puis dire) sur les rayons de la bibliothèque dans les nouveautés...
personne ne l'a pris car personne ne connait (encore) l'auteur, je peux l'emprunter très facilement et ne vais donc pas me priver...
Franchement le sujet ne me parle pas mais les propos des lecteurs de PP sont si dithyrambiques que je ne peux m'attendre qu'à une bonne surprise !
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Saints of NY _ R. J. Ellory |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 1:11 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Holden sur Unwalkers :
| Citation: |
Datant de 2009, Le Fil rouge est à la fois différent du premier roman de Paola Barbato traduit en France, À mains nues, qui nous avait tous choqué, et à la fois c’est un pendant, une corrélation.
Différent par la trame, et par l’écriture plus incisive et plus sèche.
Pendant car on prend un humain et on le transforme.
Paola Barbato sait créer l’empathie avec le personnage et est très forte dans ce cadre-là et dans le reste aussi.
C’est encore un livre violent sans une histoire éculée.
Mais c’est d’une violence, ultra.
Attention, on ne lit pas cette auteure comme on lit un polar de base, je ne connais pas son secret mais cette Italienne a du génie, pour nous prendre à la gorge comme un pitbull et nous secouer sur plus de 300 pages.
Secret italien gardé longtemps, trop, je ne peux être que reconnaissant à la collection Sueurs froides de nous faire découvrir ce livre.
Puissant, dérangeant…
Une surprise de taille, car il m’était franchement difficile de croire qu’elle pourrait faire mieux que son premier…
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