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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Aoû 20, 2007 10:29 pm Sujet du message: Noir Corbeau de Joel Rose |
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Traduit de l’anglais par Marie de Prémonville.
Editions Anne Carrière
Nombre de pages : 544
ISBN : 978-2-84337-464-7
Parution le 22 août 2007
Prix 23 €
Présentation de l'éditeur
1841, le meurtre sanglant de Mary Rogers traumatise la société new-yorkaise et inspire à Edgar Allan Poe une de ses nouvelles les plus célèbres. L’affaire ne sera jamais résolue. Les circonstances de la mort du poète restent elles aussi à ce jour mystérieuses. Ouvrez Noir Corbeau, le New York des gangs et des poètes vous y attend. Avec Jacob Hays, le directeur de la police, et Edgar Allan Poe pour guides, vous ne risquez pas de regretter le voyage. Vingt années de travail ont été nécessaires à Joel Rose pour enquêter sur ce fait divers sanglant, ses protagonistes célèbres et l’impact qu’il eut dans toutes les strates de la société.
Un grand roman entremêlant littérature, énigme policière et peinture sociale. Dans Noir corbeau , Joel Rose a su capturer avec un panache époustouflant la sauvagerie et la vitalité du New York d’Edgar Allan Poe. Il offre un portrait plein de vie de la ville dans tout l’éclat et toute l’exubérance de sa jeunesse, et la peuple de personnages inoubliables et impertinents, le tout servi par un récit trépidant et divertissant. Un roman extraordinaire. Patrick McGrath, auteur de L’Asile, Spider et Port Mungo.
L'AUTEUR
Joel Rose est l’auteur de deux autres romans : Mort aux pauvres (Rivages, 1999) et À fleur de peau (Fleuve Noir, 2000), qualifié par Irvine Welsh, auteur de Trainspotting, de « chef-d’œuvre moderne ». À fleur de peau est en cours d’adaptation au cinéma avec James Gandolfini (Les Soprano) dans le premier rôle.
Après avoir terminé la lecture d'un Oeil Bleu Pâle de Louis Bayard, je suis très intéressé par cette occasion qu'il m'est donné de replonger dans l'univers d'Edgar Allan Poe !
Encore un conseil de Tonton "qu'est ce que t'as sous ton gros chapeau" Tolédano !!! _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Dernière édition par Fredo le Sam Déc 15, 2007 9:27 pm; édité 1 fois |
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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Aoû 21, 2007 7:08 am Sujet du message: |
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Décidément, c'est l'année Edgar Poe !
C'est sûr, la chose vaut sûrement le coup d'oeil, surtout quand on a lu le Bayard. Jolie couv' stylisée, en plus, ce qui ne gâche rien. _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Nov 19, 2007 12:09 am Sujet du message: |
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Je viens de le commencer c'est du très bon matos. J'étais également très content de voir l'implication de la traductrice, Marie de Prémonville, via ses notes en bas de pages. C'est plaisant de retrouver une traductrice dont j'ai particulièrement adoré le taff sur la Tour Sombre. Une pointure donc !
Si le style est différent des romans que j'ai cité plus haut (logique hein), le point de vue adopté (un policier qui a passé 20 ans sur le bitume et qui connait donc bien son quartier) est particulièrement intéressant pour nous plonger dans cet univers. Et donc complémentaire avec les autres romans publiés à ce jour. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Nov 29, 2007 1:02 pm Sujet du message: |
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Poe entre en piste dans la deuxième partie du livre. Donc, je vous confirme que si vous avez aimé L'oeil bleu pale, vous pouvez vous ruer sur ce livre. Idem pour les fans de Rubenfeld, tant les détails historiques et les contextes politiques y sont bien détaillés. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Déc 05, 2007 12:30 am Sujet du message: |
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http://rivieres.pourpres.net/forum/viewtopic.php?p=35463#35463
Un topic sur les deux premiers romans de l'auteur.
Et pour compléter la lecture de Noir Corbeau, je vais me ruer sur ce film :
# Acteurs : Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis, Cameron Diaz, Liam Neeson, Jim Broadbent
# Réalisateurs : Martin Scorsese
L'idée d'adapter le roman historique d'Herbert J. Asbury avait germé dans l'esprit de Martin Scorsese dès 1970. En acceptant de financer le projet, Miramax met fin à plus de vingt ans d'atermoiements de production et de tournages sans cesse repoussés. Raconter Gangs of New York relève de l'entreprise périlleuse tant les pistes narratives se croisent et s'entrechoquent. Pègre, vengeance, rédemption et identité américaine sont autant de thèmes de prédilection pour le réalisateur de Taxi Driver et des Affranchis. Sans oublier bien entendu sa ville fétiche, dans sa version XIXe siècle, le New York des bas-fonds du quartier des "Five Points", une ville-foire dépeinte à l'hémoglobine où l'on s'étripe sans retenue. Une ville-décor d'un réalisme somptueusement cru, mais surtout une ville en recherche de son métissage culturel, terre d'accueil, entre guillemets, d'un flot d'immigrants irlandais aussitôt précipités dans une guerre de sécession interminable. Au-delà de New York, c'est bel et bien un bout d'histoire de l'Amérique que Martin Scorsese, en bateleur virtuose, nous conte : une histoire bâtie sur la violence, la peur de l'autre, la corruption, la xénophobie et la politique spectacle, un mythe tout entier incarné par l'ombrageux et folklorique Bill "the Butcher", sorte d'Attila déguisé en bouffon magnifique et interprété par un Daniel Day-Lewis au sommet de son art. --Arnaud Caire
Du coup, comme c'est adapté d'un roman, le roman me fait bavé d'avance !!!
# Broché: 285 pages
# Editeur : Denoël (15 janvier 2003)
# Collection : Et d' Ailleurs
# Langue : Français
# ISBN-10: 2207253082
Amazon.fr
À l'occasion de son adaptation à l'écran par Scorsese, Denoël réédite Gangs of New York, écrit en 1928 par Herbert Asbury et considéré outre-Atlantique comme un classique de la littérature américaine… Littérature au sens large puisqu'il s'agit plutôt d'une étude historique, menée entre 1820 à 1920, sur un quartier de New York, le Five Points, "le seul endroit de la ville où les pauvres étaient bien accueillis", et que l'on situerait aujourd'hui dans le bas Manhattan. L'auteur y décrit les conditions misérables de ses habitants, et surtout les rixes qui opposaient sauvagement les Dead Rabbits et les Bowery Boys, deux gangs d'émigrés irlandais qui se sont battus pour posséder cette partie de la ville. Bien sûr, lorsque Asbury décrit Moïse, le chef des Bowery Boys, on bascule dans le registre de la fiction, voire du mythe. "Il était capable de déraciner un chêne et, le tenant par les branches, s'en servir de fléau pour chasser ses adversaires comme Samson chassa les philistins." Et c'est là tout l'intérêt de l'ouvrage. Séduit par la dimension épique de la narration, on se rend compte que le récit de Asbury compte plus comme un récit de fondation que comme une étude historique. Comme dans le western, le mythe américain par excellence, une histoire y est racontée qui explicite les origines d'un peuple, ses épreuves et ses batailles pour créer son identité et ses lois. Gangs of New York est à lire pour qui veut comprendre comment une nation et un peuple créent, en les écrivant, ses propres mythes. --Denis Gombert
Présentation de l'éditeur
1840, New York est la ville de l'or et du crime. Fraîchement débarqués sur les rives de Manhattan, les truands fondent des empires éphémères. Dans les lupanars de Five Points et les bas-fonds de Mulberry End, les trafiquants d'armes et d'alcool affrontent les caïds du jeu et de la prostitution. Historien et conteur, Herbert Asbury ressuscite ces tribus de l'ombre : les Swamp Angels qui règnent sur le labyrinthe des égouts, les Bowery Boys et leurs légions d'amazones, les Dead Rabbits qui défient les soldats fédéraux en bataille rangée... A la tête de ces armées tentaculaires s'illustrent des chefs aux noms bibliques tel Moïse, le colosse roux qui traverse l'Hudson à la nage, ou Leslie le lettré, génie du coffre-fort. Publié pour la première fois en 1928, Gangs of New York a inspiré entre autres Borges pour son Histoire de l'infamie, et plus récemment Martin Scorsese pour son odyssée new-yorkaise, avec dans les rôles principaux Leonardo DiCaprio, Daniel DayLewis et Cameron Diaz.
L'auteur vu par l'éditeur
Né en 1891, Herbert Asbury fut tour à tour journaliste, éditorialiste, historien. Il publia une douzaine de livres entre 1926 et 1950, dont Gangs of New York, classique du genre et référence en matière de mythe fondateur du rêve américain. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Déc 15, 2007 8:42 pm Sujet du message: |
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« Il y a peu de personnes, même parmi les penseurs les plus calmes, qui n’aient été quelquefois envahies par une vague mais saisissante demi-croyance au surnaturel, en face de certaines coïncidences d’un caractère en apparence si merveilleux que l’esprit se sentait incapable de les admettre comme pure coïncidences.»
Le mystère de Marie Roget, E.A.P.
Pourquoi a-t-on vraiment un drôle de feeling à la lecture des livres qui se déroulent à cette époque ? Parce qu’une chose stimule notre perception. Le point commun qu'ont ce genre thrillers historiques, est que nos sens sont stimulés par un vocabulaire, un phrasé, une utilisation d'un décor qui va nous aider à rentrer dans le livre. À ressentir la vie de cette époque, à rentrer donc plus facilement dans la peau du héros.
« La pipe toujours vissée entre les dents, il ne met pas longtemps à fermer les yeux et, bercé par le cuir confortable du fauteuil et par les inflexions douces et rassurantes de la voix de sa fille,
il succombe une fois de plus au sommeil.» le Vieux Hays dans Noir Corbeau.
Nous avons dans ces livres l'impression d'entendre le crépitement de la bougie, de la bûche dans la cheminée. Le bruit du parquet qui gémit, la morsure du froid, les crevasses de la rampe d'escalier en bois. Le bruissement d'un vieux livre relié, l'odeur du tabac fraîchement roulé. Même les douleurs ou les courbatures du personnage, nous avons l'impression de les ressentir. C'était le cas pour l’Alieniste de Caleb Carr, un Oeil Bleu Pale de Louis Bayard, pour Nevermore de William Hjortsberg ou pour Carter contre le Diable de Glen David Gold, ça été encore plus le cas avec Noir Corbeau de Joel Rose. Quand à tout cela, vous y ajoutez une bonne pincée de poésie, qui mêle romantisme et mélancolie, cela fait littéralement planer. C'est très difficile à exprimer en fait...
« Attention, le Vieux Hays est à tes trousses ! » Les brigands au sujet du Chef de la Police dans Noir Corbeau.
Cela fait 20 ans que Joel Rose travaille sur ce manuscrit. 20 ans qu’il peaufine un roman où il va pouvoir relier un à un les évènements qui se sont déroulés entre 1841, année de la découverte du corps de Mary Rogers et 1849, année de la mort d’Edgar Allan Poe. Pour cela, il parlera des guerres de Gangs de New York, du colonel Samuel Colt, de l'éditeur Harper, des Tombs, de l'évolution de la Police, etc.
les Tombs en 1850
Dès le chapitre 2, nous faisons la connaissance du Vieux Hays, Jacob pour son prénom, qui, à 69 ans, occupe depuis 1802 les fonctions de chef de la Police. (Comme dans un Œil Bleu Pâle, nous retrouvons cette figure paternaliste qui va « faire la leçon » au lecteur et tenter de comprendre les tourments qui tempêtent dans l’esprit de Poe.)
Hays est veuf et vit avec sa fille Olga. C’est elle qui va l’initier à l’œuvre de Poe, en décortiquant par exemple la technique de l’auteur pour résoudre les enquêtes de son Chevalier Dupin (Double Assassinat dans la rue Morgue), la ratiocination. Dupin qui n’est pas sans rappeler Hays en personne, de l’aveu même d’Olga. La ratiocination, c’est je cite « l’acte de déduire des conséquences à partir d’hypothèses. »
The Ladies Companion; A Monthly Magazine :
Première apparition de The Landscape Garden
par Edgar Allan Poe
Alors pourquoi l’œuvre de Poe prend de l’importance dans l’enquête du Vieux Hays ? Parce que Poe va se charger de raconter sa version des faits en transposant le meurtre de Mary Rogers, de New York à Paris, dans une histoire en trois parties qui paraîtra à la même époque et dont la dernière partie promet de nommer le coupable …
Olga ne sera donc pas de trop pour aider son père à déterminer si Poe n’est qu’un simple narrateur des faits ayant menés à la mort de Mary où si il est un des acteurs de sa disparition.
New York en 1854
Outre le fait de nous plonger dans le monde du Gotham (surnom du New York du 19ème, donné par Washington Irving) de ce milieu du siècle, dans une période charnière, aussi bien politique que littéraire ou industriel, Rose nous plonge aussi au cœur de l’âme de Poe. En romançant les dernières années de sa vie, il nous conte les circonstances qui ont amené le poète à écrire les histoires qui sont désormais des références en matière d’énigmes policières. Un Poe qui œuvrait aussi pour que les droits d’auteurs soient respectés aussi bien sur le territoire national que dans le monde.
Une petite info que j’ai eu plaisir à découvrir, grâce aux notes de bas de page de Marie de Prémonville, c’est la signification du mot « cop » en anglais. C’est lié à la fameuse étoile en cuivre du shérif. Le cuivre se dit « copper » en anglais et le cop est resté pour donner le nom que l’on connaît désormais.
Si l’on ne peut qu’être époustouflé par le travail de Joel Rose qui est parvenu à nous dépeindre les répercussions sociales d’un meurtre sur son environnement, de la vendeuse de mais ambulante au Maire de New York, il faut aussi féliciter le travail de la traductrice, qui a su donner une belle voix au narrateur, qui a traduit, de nouveau, les poèmes et les passages des histoires de Poe abordés dans le roman, et qui a, à chaque fois qu’elle l’a jugé nécessaire, ajouté une note pour, par exemple, nous aider à nous promener dans les quartiers de New York.
Je suis triste d’apprendre que Noir Corbeau n’a pas eu l’exposition qu’il mérite face aux mastodontes qu’on été un Œil Bleu Pâle ou l’Interprétation des Meurtres. Parce qu’au minimum, il leur est égal en qualité. Et de mon humble avis, je le place en tête de ce tiercé. Ruez-vous donc sur ce livre passionnant qui ne vous laissera certainement pas insensible face à l’œuvre de Poe ou à la destinée du Vieux Hays.
Les trois dernières pages mettent un point final à l’histoire d’une manière aussi frustrante que passionnante. Vous ne pouvez terminer la lecture du livre qu’avec un immense sourire aux lèvres et une irrésistible envie de retourner dans cet univers là, le plus tôt possible. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Oct 19, 2008 1:24 pm Sujet du message: |
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Noir corbeau est sorti en poche au mois de septembre. La couverture :
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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Oct 19, 2008 3:01 pm Sujet du message: |
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J'en ai profité pour le lire, et je suis désolé d'avouer que je me suis assez vite copieusement ennuyé
Désolé, Fredo, mais sur ce coup-là, je ne partage pas du tout ton enthousiasme. Pour évoquer le positif, car il y en a, ce livre est très bien écrit (et/ou très bien traduit), et extrêmement bien documenté. Mais peut-être trop... A la différence de L'Interprétation des meurtres ou de l'Aliéniste, ce dernier étant la référence absolue pour moi dans ce registre, j'ai trouvé que cette documentation prenait trop souvent le pas sur l'intrigue, étouffant le suspense, ralentissant le récit, écrasant le roman, la fiction, sous son érudition.
Quant à l'accroche publiée sur la couverture du poche, petit détail au passage, elle me semble carrément mensongère. Noir Corbeau n'est pas précisément un roman "sanglant", à la différence de l'Aliéniste qui est parsemé de plusieurs meurtres particulièrement violents et sordides. C'est même un thriller plutôt sage en la matière... Mais enfin, ceci est un détail totalement secondaire.
Une déception pour moi, donc, même si je reconnais que ce livre a des qualités ; mais il ne m'a pas fait vibrer, dommage ! _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Oct 20, 2008 9:10 am Sujet du message: |
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L'avis de Dodger sur PP : Citation: | Outre que la comparaison (affichée sur la couverture du poche) avec "L'Aliéniste" me semble très exagérée, j'avoue que je me suis passablement ennuyé à la lecture de ce roman. Celui-ci est très bien écrit, extrêmement documenté - peut-être trop, du coup. La volonté forcenée de Joel Rose de restituer le cadre réaliste de son histoire (décors, personnages de l'époque, contexte social et politique, etc.) finit par étouffer l'intrigue et par la priver de passion. Sûrement ne m'attendais-je pas à cela, d'où ma sévérité, surtout après avoir beaucoup aimé des romans similaires tels que "l'Interprétation des meurtres" de Rubenfeld ou "Un oeil bleu pâle" de Bayard. Je monte toutefois ma note à 6 parce que ce n'est pas un mauvais livre. |
Noir Corbeau, sanglant, oui, c'est une bêtise de dire ça mais la comparaison avec l'Alieniste est valable selon moi, dans le sens où c'est aussi un très bon roman d'ambiance et d'époque, qui installe son histoire dans la réalité historique de l'époque. Pour la comparaison avec l'Interprétation des Meurtres, c'est vrai que ce sont deux romans superbement bien documentés mais je n'ai pas eu l'impression que celui de Rose était plus bavard que celui de Bayard. Alors oui, il est peut être encore plus proche du documentaire que du roman, question d'équilibre peut être où la tendance s'inverse pour les autres romans que nous avons cités.
Quand j'y repense, c'est un thriller qui baigne bien aussi, dans la mélancolie ambiante des histoires de Poe. A mon humble avis, c'est une lecture indispensable pour les fans de sa poésie et de ses écrits. Et je suis ravis que la sortie en poche lui redonne l'exposition qu'il mérite.
_________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Sam Aoû 10, 2013 1:23 pm Sujet du message: |
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C'est impressionnant comme les avis divergent sur ce livre, si j'en crois les commentaires sur PP ! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Aoû 10, 2013 8:31 pm Sujet du message: |
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Dans le genre thriller historique, c'est l'une de mes lectures favorites. Et une pépite de traduction de Marie de Prémonville, avec des notes de bas de pages très pertinentes et quelques traductions de textes ou poèmes de Poe encore plus fidèles aux textes d'origine (je crois savoir que Charles Baudelaire avait parfois l'habitude de s'éloigner un peu du texte à la faveur d'une prose plus lyrique qu'à l'origine).
Juge, si tu aimes Poe, tu dois tenter l'aventure Noir Corbeau. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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