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Polars Pourpres

Dernière saison dans les Rocheuses - Shannon Burke (10/18)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Jan 19, 2018 12:05 pm    Sujet du message: Dernière saison dans les Rocheuses - Shannon Burke (10/18) Répondre en citant

Après les très remarqués Manhattan Grand-Angle à la Série Noire et 911 chez Sonatine, récompensé par le Prix Mystère de la Critique 2015 (en poche chez 10/18 ), Shannon Burke est de retour avec Dernière saison dans les Rocheuses, qui vient de paraître en grand format chez 10/18, traduit par Anne-Marie Carrière.






Le livre :

En 1820, aux Amériques, le commerce des fourrures est un moyen périlleux de faire fortune.
À peine le jeune William Wyeth s’est-il engagé auprès de la compagnie de trappeurs la plus téméraire de l’État qu’il manque de se faire tuer.
Il découvre alors la force des liens entre les hommes, dont la survie ne dépend que de leur solidarité.

Chasse au bison, nuits passées à dormir sur des peaux de bête, confrontations aux forces de la nature ou aux tribus indiennes, la vie de trappeur est rude, mais William a soif d’aventures.
Il a quitté sa famille pour le grand Ouest, sauvage et indompté.
Il devra réunir plus de courage et d’habileté qu’il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant.



« Un chef-d’oeuvre de justesse historique et de fougue romanesque. L’histoire dure et âpre d’un jeune homme qui voit ses rêves se mesurer à la réalité. » Publishers Weekly

« Enraciné au coeur de l’Amérique, le récit intrépide de la destinée d’un homme nous révèle la force de l’essentiel… Magnifiquement conçu. » Booklist

« Un superbe roman américain sur la ruée vers l’Ouest… Une immersion géniale dans le passé. » Kirkus Review





>> Le site de l'auteur : http://www.shannonburkewebsite.com/




L'auteur :

Shannon Burke est né dans l’Illinois.
Il a été ambulancier à New York.
Il est scénariste (Syriana) et écrivain.
Après Manhattan Grand-Angle (Gallimard, 2007), et 911 (Sonatine, 2014 ; 10/18, 2016), dont les droits d’adaptation cinématographique ont été achetés par la Paramount, Dernière saison dans les Rocheuses est son troisième roman à être publié en France.







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Le Juge Wargrave
Ishigami le Dharma


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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Sam Jan 20, 2018 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

La couverture est déjà une invitation au voyage... Franchement tentant !
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Jan 20, 2018 12:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Le Juge Wargrave a écrit:
La couverture est déjà une invitation au voyage... Franchement tentant !



Entièrement d'accord.
Après Dans les eaux du Grand Nord de Ian McGuire et La Famille Winter de Clifford Jackman l'an dernier, on peut dire que 10/18 fait pour l'instant un sans-faute pour ses publications grand format. Pourvu que ça dure !




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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Jan 21, 2018 8:09 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Shannon Burke : Dernière saison dans les Rocheuses (Éd. 10-18, 2018) – Inédit – Coup de cœur


[...]



« Il nous avait senti. Lentement, Ferris tendit la main vers son fusil, mais le geste fit craqueter le givre qui s’était formé sous son manteau. Alerté par le bruit, l’animal fit volte-face et s’éloigna. Nous sautâmes en selle et poussâmes nos chevaux à travers l’épaisse couche de neige molle. Au bout de deux milles, nous débouchâmes sur un bras de rivière gelé, balayé par le vent.
Nous vîmes l’énorme bête déraper sur la surface verglacée, tomber, se relever, glisser à nouveau, se redresser et retomber. Nous sautâmes à terre. Il ne nous semblait pas régulier de tirer sur du gibier sans défense. Nous l’observâmes pendant une bonne minute. Il grognait, battait l’air de ses pattes, incapable de se remettre debout. Alors, d’un même mouvement, nous levâmes nos fusils et fîmes feu. Il fit un bond désespéré en avant, chancela et s’immobilisa. Ferris rechargea son arme et tira une seconde fois. Les deux coups avaient atteint leur cible quasi au même endroit, juste au-dessus de l’épaule. Le bison, foudroyé, s’affaissa sur le flanc. »



Il faut se souvenir que dans les années 1820, on n’en est encore qu’aux prémices de la conquête de l’Ouest.
Les États-Unis sont loin de couvrir l’ensemble du pays, tel que nous le connaissons.
Un gros tiers des territoires, du Pacifique au Golfe du Mexique, appartient au Mexique, et quelques frontières restent floues avec le Canada.
Au-delà de Saint-Louis, qui compte moins de cinq mille habitants, s’étendent de vastes contrées quasiment pas explorées.
Certes, les gouvernements successifs achètent ces terres, en promettant aux populations que chacun pourra s’y installer.
Pourtant, ils ne sont sûrement pas nombreux à cette époque, ceux qui osent quitter les régions de l’Est.
Partir pour l’inconnu, ça ne peut exciter que les plus aventureux, souvent jeunes et en quête de richesses.


Après Manhattan Grand-Angle et l’excellentissime 911, au cœur de New York, Shannon Burke allait-il convaincre avec cette fresque historique, cette immersion dans le lointain passé de l’Amérique ?
Peut-être risquait-il de parodier Fenimore Cooper et autres écrivains ayant célébré les premiers pas de ce pays, se développant au 19e siècle.
Non, c’est un magnifique récit, diablement vivant, que Shannon Burke a concocté pour Dernière saison dans les Rocheuses.
Voilà probablement le principal atout de ce roman, sa limpidité narrative.
Si sont cités des éléments authentiques, des personnages qui ont existé, ils font partie du contexte sans jamais encombrer le sujet, ni ralentir l’action.
En effet, à travers le héros William Wyeth, c’est une marche en avant inexorable qui nous est présentée.


Inclure une dose de romantisme peut sembler parfois artificiel dans ce genre d’histoires.
L’auteur évite admirablement cet écueil, qui passerait peut-être pour une naïveté de son personnage central.
La vie est rude, autant pour Alene Chevalier que pour William, et c’est ce qui les rapproche.
Le jeune homme s’aguerrit progressivement au contact du groupe de trappeurs, mais également parce qu’il doit contrer un rival, le fantasque Henry Layton.
Il acquiert de l’expérience, tout en gardant une sacrée humanité.
Par exemple, il n’en veut nullement à celui qui l’a accidentellement blessé.
L’amitié de Walter Ferris lui est précieuse aussi, de même que la solidarité entre hommes.
Tous savent être des rescapés, dépassant les limites sans pour autant regretter leur choix.


Il ne s’agit pas d’un polar, ni strictement d’un western, mais d’un véritable suspense.
On ressent rapidement une forte empathie pour les protagonistes.
Et l’on frémit à chaque péripétie traversée, car le danger est sans cesse autour d’eux.
L’auteur ne cherche pas le spectaculaire, respectant la justesse historique et celle des portraits nuancés.
Un roman remarquable, qui mérite un vibrant "coup de cœur".



>> Lire la chronique en intégralité ici


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TaiGooBe
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MessagePosté le: Dim Jan 21, 2018 8:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Celui-ci, il va m'être difficile de passer à côté !
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TaiGooBe
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Ven Fév 02, 2018 4:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Laissez-vous tenter, le roman est aussi beau que la couverture Wink

Citation:
Magnifique roman d'aventure que cette chasse aux fourrures qui permettait aux trappeurs de faire fortune au début du 19ème siècle.
Nous accompagnons et tremblons pour William Wyeth et quelques courageux compagnons partis pour une saison dans le Grand Ouest américain.
Cette quête là ne sera pas de tout repos, loin s'en faut. Il faudra se battre contre les indiens, les autres compagnies de trappeurs, la faune sauvage et bien entendu contre la nature elle-même.
Shannon Burke nous emporte avec fougue et brio dans cette histoire ou amitié et courage ne sont pas de vains mots
.

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norbert
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MessagePosté le: Dim Mar 18, 2018 9:48 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

Dernière saison dans les Rocheuses, de Shannon Burke



S’il y a un genre dans lequel on n’attendait pas Shannon Burke, auteur de deux saisissants et magnifiques romans situés dans le milieu des ambulanciers new-yorkais pendant l’explosion de la consommation de crack des années 1990, c’est bien le western.
C’est pourtant bien là qu’on le retrouve, dans une nouvelle collection des éditions 10/18.


Nous sommes là en 1826 à Saint Louis, où le jeune William Wyeth, qui a quitté la ferme familiale de Pennsylvanie, a décidé de venir chercher fortune et, surtout, une vie d’aventures.
C’est pourquoi, alors que, déjà, les colonies de castors commencent à être décimées et les troupeaux de bisons à se raréfier, il s’engage dans une compagnie de trappeurs en partance pour les montagnes Rocheuses.


Dernière saison dans les Rocheuses ne brille certes pas par son originalité.
Le récit à la première personne des aventures de Wyeth emprunte tous les passages obligés de ce type de récit : histoire d’amour contrariée, trahisons, actes de bravoure, rencontres avec les indiens, combat contre un ours, blizzard et amitiés viriles sont au rendez-vous.
Mais à la différence de, par exemple, Michael Punke et son assez fade Le Revenant, Shannon Burke a une plume, le sens du récit et, surtout, une véritable tendresse pour les personnages de salauds borderline en quête de rédemption – de ceux qu’il mettait justement en scène dans ses romans new-yorkais.


Sa grande idée est ainsi de doter Wyeth de quelques compagnons particulièrement intéressants.
La troublante Alene, le surprenant Ferris et, surtout, donc, un beau salopard en la personne d’Henry Layton, jeune homme issu de la bonne société de Saint Louis, affligé d’un terrible complexe de supériorité, violent, capricieux, mais capable d’actes de courage surprenants.
Ce personnage ambigu est très certainement celui qui permet à Dernière saison dans les Rocheuses de s’élever au-dessus de la production habituelle du genre.
Sa singularité, sa folie, en opposition au tout aussi troublant calme de Ferris, permet de maintenir une tension de tous les instants et réserve un certain nombre de rebondissement au récit.


Tout cela fait que, sans avoir la force de ses romans noirs urbains, le western de Shannon Burke n’en demeure pas moins un excellent roman de genre.
C’est avec un plaisir presque enfantin que l’on se laisse entraîner à la suite de cet attelage hétéroclite d’aventuriers qui repoussent la Frontière et construisent les États-Unis dans le sang et la poussière.



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thibe
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MessagePosté le: Mar Sep 25, 2018 6:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis sur PP

Citation:
À la lecture de quelques chroniques très élogieuses ("coup de cœur" de Claude Le Nocher entre autres), j'attendais beaucoup de ce roman de Shannon Burke, dont j'avais particulièrement apprécié "911", ainsi que, dans une moindre mesure, "Manhattan grand angle". J'en attendais peut-être un peu trop...

Le récit nous transporte dans l'Ouest américain (entre Saint Louis et les Rocheuses, dans de vastes étendues, accessibles notamment via de grands fleuves devenus mythiques, et par des canyons de tous les dangers), dans la première moitié du 19e siècle. À l'époque, le commerce des fourrures va bon train, et ce sont des hommes courageux voire téméraires qui s'engagent en tant que trappeurs dans des compagnies qui cherchent à mettre la mains sur des territoires riches en présence animale (castors, bisons, ours...), mais habités jusque-là par des tribus indiennes. Anglais, Canadiens, nouveaux Américains, Espagnols, Suédois... se disputent ces terres convoitées et parfois bien hostiles, au péril de leurs vies. Marchandage, domination, coopération, conflits... sont leur lot quotidien.
C'est dans ce décor que Shannon Burke nous convie, et qu'il nous fait suivre le parcours d'une compagnie de trappeurs, à travers le regard de William Wyeth, qui n'a qu'un désir profond: venger, par son engagement, le regard destructeur de son père qui l'avait décrété "bon à rien".
Si ce roman m'a permis d'en savoir un peu plus sur les filières de la fourrure à l'époque, c'est essentiellement parce qu'il m'a invité à me documenter quelque peu "au dehors". La traduction est extrêmement soignée, et les lecteurs en sauront gré à A.-M. Carrière. L'histoire est cependant avant tout un récit d'aventures, plaisant et distrayant, mais qui m'a laissé un brin sur ma faim tant les traits de certains personnages m'ont semblé caricaturaux. Les scènes sont "brutes" et "directes'. D'un autre côté, si l'on s'en tient au simple fait que le narrateur est Wyeth lui-même, et qu'il n'a pas le profil d'un intellectuel, la perspective critique peut être quelque peu nuancée. Il devient évident que les descriptions doivent coller au plus près du "vécu", que ce petit recul que j'apprécie est par trop absent du roman.

Voilà à mes yeux un "assez bon" roman, qui ne me laissera sans doute pas une trace indélébile, mais dont l'essentiel mérite (pour moi!) est de nous immerger dans un pan de l'histoire des USA qu'il nous faut aujourd'hui revisiter. Si les personnages ne m'ont pas paru "nuancés", la manière somme toute assez réaliste d'établir les faits donne cependant une vision intéressante de ces éléments qui participèrent à "la conquête de l'Ouest".

En tenant compte de cette dernière remarque, je suis d'avis qu'il s'agit là d'un "bon" roman.
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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Jeu Avr 04, 2019 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Au cours des années 1820, le jeune William Wyeth s’est mis en tête de vivre une vie enfin trépidante, aventureuse. Pour cela, il décide de devenir trappeur et de partir, comme tant d’autres, à la conquête de l’Ouest sauvage. Ce qu’il vivra au cours de ce périple le changera à jamais.

Shannon Burke, à qui l’on doit Manhattan Grand-Angle et 911, nous revient dans un registre très différent, quelque part entre le roman d’aventures et le western. L’Ouest des Etats-Unis, cette immense contrée hostile, offre le cadre idéal pour un voyage somptueux, et l’auteur nous rend avec maestria le caractère indompté de ces lieux. Sans pour autant devenir trop bavard dans ses descriptions, Shannon Burke dépeint avec talent les panoramas sublimes, les montagnes farouches, les forêts inhospitalières. Au-delà de ces tableaux idylliques, il rend également hommage à la faune, entre bisons, chevaux, ours et autres animaux auxquels Bill et les siens vont être confrontés. Lutter pour sa survie, donc, face aux éléments et les bêtes, mais également contre les êtres humains, depuis de cruels Indiens aux Britanniques en passant par certains trappeurs dont la cruauté s’est aiguisée au cours de cette vie primitive. William rencontrera des personnages croustillants : Alene, la si jeune et jolie veuve ; Henry Layton, le magnat de prime abord infatué et querelleur mais qui saura se montrer brave et héroïque ; Max Grignon, le sanguinaire homme de main dont William se fera un ennemi mortel. Même si quelques protagonistes véhiculent quelques clichés, et si certaines scènes sentent le déjà-vu ou le déjà lu, des passages resteront longtemps à l’esprit, comme cette confrontation incroyable avec un ours, ou le « jeu » de Layton pris entre un taureau et un plantigrade féroce. Shannon Burke a imprimé à son récit un véritable souffle épique, avec son lot de sentiments chevaleresques et vertueux, où la candeur originelle de William (qui disait de lui, au tout début, que « Ma famille pense que je suis un froussard incapable de prendre une décision. Je veux leur prouver ce que je vaux et revenir la tête haute ») va se télescoper à l’existence dure et intransigeante d’espaces inhospitaliers. Paradoxalement, le lecteur éprouvera d’autant plus d’empathie pour ces trésors naturels, qu’ils soient végétaux, minéraux ou animaux, que ces derniers démontrent leur beauté et leur rudesse. Et, au-delà de cette ode aux éléments, il y a un puissant élan humain, mettant en valeur des sentiments nobles alors que vont se multiplier les traîtrises, les luttes de pouvoir, la course à l’argent, et les instincts de mort.

Malgré quelques moments un peu attendus, voilà un très bel hommage à la Nature et à l’âme humaine.

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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Aoû 08, 2019 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Est sorti en poche en juin :


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