Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[JohnSteed]

[El Marco]

J'ai fini

[Polarbear]

[Hoel]

C'est dommage, c'est une excellente série. Et c'est plus Guérif qui va pouvoir y faire grand chose maintenant qu'il est chez Gallmeister puisqu'ils ne font que de l'américain.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/

[Emil]

Apres deux romans "made in France"

Et

Je vais commencer le dernier P. Cleave
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La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien

[JohnSteed]

Je viens de terminer :


Normalement ce soir, je commence:

[Hoel]

Je viens de commencer ce bouquin pour le boulot. Et au vu du résumé et du début du roman (un type qui meurt dans une flaque de boue, un fils qui veut venger la mort de son père), je viens de l'ajouter bien qu'il ne soit pas dans la collection Noire de Métailié.

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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[grolandrouge]

Je vais commencer
à suivre:
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"Le cadavre est à terre et l'idée est debout."
Victor Hugo

[Le Juge Wargrave]

Après avoir écouté



J'ai presque fini l'écoute de



(en attente de validation)
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).

[norbert]

[Hoel]

Il est vrai, mais c'est quand même Guérif (enfin, j'imagine) qui l'a fait connaître dans l'Hexagone.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[JohnSteed]

Ma question va vous paraître idiote mais passer de Rivages au Seuil, pour un auteur, c'est signe d'un succès ou au contraire?

[Hoel]

Ni l'un ni l'autre, bien au contraire.
Difficile à dire. Les dynamiques des collections évoluent tout comme les directeurs/directrices de collection, qu'il y ait ou non un lien de cause à effet. Ça me paraît assez casse-gueule de faire une généralité à ce niveau-là. Ce qui est sûr, c'est que Guérif a fait Rivages/Noir et que son départ laisse un vide. Surtout qu'il est parti chez Gallmeister avec quelques auteurs (William Boyle, James Carlos Blake, Mark Haskell Smith...). Je serais curieux de savoir si son départ a eu un résultat perceptible sur les ventes (qu'il soit négatif, positif, ou neutre).
Les auteurs travaillent parfois davantage dans la confiance avec un éditeur/une éditrice plutôt qu'une maison. L'un des cas les plus emblématiques dans le noir ces dernières années est Ron Rash, que Marie-Caroline Aubert a fait découvrir au Masque. Devenue directrice de Seuil/Policiers, Ron Rash l'a suivie. Arrivée chez Gallimard (Série Noire / La Noire) récémment, Ron Rash passe dans la collection La Noire.
Un portrait intéressant de Marie-Caroline Aubert évoquant en partie Ron Rash : ici sur Le Journal du Dimanche.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[JohnSteed]

Merci Hoel pour ton retour sur les éditeurs. Un milieu qui m'est totalement étranger.
En gros, si l'auteur vend beaucoup, il peut changer d'éditeur. Ou pas.
Si l'auteur ne vend pas beaucoup, il peut changer d'éditeur. Ou pas.
Et si la traductrice change, l'auteur peut suivre sa traductrice d'origine. Ou pas.

Donc, il n'y a qu'une certitude. C'est de n'avoir aucune certitude. Sauf à ne rien vendre, et dans ce cas-là, de n'avoir aucun contrat... Et encore, je n'en suis pas certain...

[Hoel]

Lorsqu'ils sont chez de "petits" éditeurs, les auteurs qui commencent à avoir un certain succès changent parfois d'éditeur pour avoir de meilleurs contrats et une meilleure distribution/visibilité de leurs ouvrages. Dans le domaine qui nous concerne, je pense par exemple à Thilliez (éd. du Rail -> Le Passage -> Fleuve Noir) & Giebel (éd. du Rail -> Fleuve Noir -> Belfond) pour les Français connus, ou à Christian Blanchard pour les Bretons (Palémon -> Belfond).
Les auteurs peuvent être "tenus" par leur éditeur via des contrats d'exclusivité. Albin Michel est bon pour ça (cf. Chattam, Grangé, Nothomb, Weber). Ou pas du tout (cf. bibliographie de Marin Ledun par exemple, hors recueils de nouvelles, 26 titres, 13 éditeurs différents).
Si l'auteur ne vend pas assez pour un éditeur, il peut être amené à changer, de fait. Car s'il n'est pas rentable, l'éditeur va arrêter de le publier et l'auteur va alors devoir se chercher un nouvel éditeur.
Pas sûr que ce soit vraiment l'auteur qui "suive" le traducteur, ce doit être rarissime dans ce sens là. En revanche certains traducteurs sont "fidèles" à un auteur. Parfois parce que ce sont eux qui proposent les textes qu'ils traduisent. A l'instar d'Eric Boury, qui ne traduit que ce qu'il aime et propose "ses" auteurs (à Gaïa, Métailié, Gallimard, Zulma...) et qui est passé avec Jón Kalman Stefánsson de Gallimard à Grasset pour Ásta. D'autres fois parce que l'éditeur/l'éditrice, juge pertinent de continuer à faire confiance à la même personne pour traduire une œuvre. Dans l'exemple de Ron Rash, qu'on citait précédemment, c'est Isabelle Reinharez qui le traduit en France depuis le tout premier paru au Masque en 2009 (Un pied au paradis) jusqu'au dernier en date (Un silence brutal) paru cette année chez Gallimard. Ce doit être, j'imagine, une condition sine qua non posée par Marie-Caroline Aubert.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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