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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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 Posté le: Ven Juin 05, 2015 2:38 pm Sujet du message: Sauvagerie - Matthew Stokoe (Série Noire) |
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Après La belle vie et Empty Mile, Sauvagerie (Colony of Whores), le troisième roman de Matthew Stokoe à être publié en France, paraît aujourd'hui en Série Noire, toujours traduit par Antoine Chainas.
Le livre :
Le jour où Tim, un scénariste raté, hérite d'un script qui pourrait non seulement conduire à la résolution d'un meurtre célèbre, mais également expliquer le décès violent de sa sœur, il plonge dans un monde interlope, en lisière de l'industrie du film. Aidé d'un journaliste déchu et d'une réalisatrice tête brûlée qui a juré la perte du système, il entame une quête vengeresse et salvatrice. Une quête au terme de laquelle il sera confronté à l'une des sociétés de production les plus puissantes et les plus corrompues de l'Usine à rêves.
Avec ce thriller explosif, Matthew Stokoe nous entraîne dans les arcanes du mythe hollywoodien, façon troisième millénaire.
>> Le site de l'auteur : www.matthewstokoe.com
L'auteur :
Né en Angleterre en 1963, Matthew Stokoe a grandi en Australie. Scénariste et écrivain, il semble tenir à ce qu'on ne sache rien de plus sur lui. Après La belle vie et Empty Mile, Sauvagerie est son troisième roman à paraître en Série Noire.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Lun Fév 06, 2023 9:26 pm; édité 1 fois |
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Ssarlotte
Serial killer : Le Poète
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Ven Juin 05, 2015 6:41 pm Sujet du message: |
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Et moi que je vais prochainement l'acheter !
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte
Serial killer : Le Poète
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Sam Juin 06, 2015 6:49 am Sujet du message: |
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Voilà qui fait un beau couplet ! 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Ven Juin 19, 2015 5:46 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Wollanup pour Unwalkers :
| Citation: |
C’est avec joie, mais aussi appréhension, que j’ai ouvert ce troisième roman de Stokoe.
Le titre, tout d’abord, peut sonner comme un avertissement et ceux qui ont lu son premier roman « La belle vie » savent déjà qu’elle est la si particulière vision de la Dolce Vita de l’auteur.
Ensuite, vient l’effroi quand on s’aperçoit qu’il retourne à Hollywood, théâtre de son premier roman et les souvenirs de scènes gore et dégueulasses remontent à la surface avec la crainte d’un deuxième opus du même genre puisque le milieu du cinéma est à nouveau incriminé.
Bref, pas bien certain de vouloir retourner à Hollywood même si Stokoe est capable d’écrire des romans beaucoup plus puissants émotionnellement, avec nettement moins d’outrances, comme dans « Empty Mile » paru l’année dernière à la Série Noire.
« Quête vengeresse et salvatrice » [dixit la quatrième de couverture] ?
Les termes sont adéquats pour résumer ce roman furieux de Matthew Stokoe, au meilleur de sa forme pour nous trouver des premiers rôles bien tordus et des seconds rôles qui pourraient jouer les vedettes dans bien d’autres romans plus ordinaires .
Tout d’abord nous avons deux héros, ratés, au bout du rouleau, avec comme point commun, les les rapports incestueux consentis qu’ils ont entretenus tous deux, avec sa sœur pendant des mois pour l’un, avec sa fille pendant dix ans à la disparition de sa femme pour l’autre.
Ah, je vous avais prévenu, c’est du Stokoe à Hollywood.
Vous ajoutez une jeune réalisatrice à la masse qui balance des coktails Molotov sur des affiches de cinéma et qui aime faire sentir à son entourage l’odeur de poisson et d’ammoniac qui émane de son entrejambe non lavé, une actrice mexicaine peu farouche sauf quand on évoque son passé, deux jumeaux maléfiques, des viols, des enlèvements, des passages à tabac, des meurtres bien sûr, des chevauchées en moto à la John Woo, et vous avez là une énorme bombe qui va vous péter à la figure si vous n’êtes pas habitués à ce genre de lecture.
« Sauvagerie », par toutes ses descriptions des outrances sur le monde pourri du cinéma, se situe dans la lignée de « La belle vie » mais s’en démarque aussi de plusieurs manières.
« La belle vie » racontait la triste histoire d’un pauvre type qui était prêt à tous les avilissements pour réussir dans le cinéma alors qu’ici, tous les personnages sont déjà dans ce milieu et sont donc tous, à différents degrés, bien gangrenés par le système fait de sexe, de drogues, de perversions, d’intrigues et de démence.
Par ailleurs, vous l’aurez compris, « Sauvagerie » ne fait pas dans la dentelle mais jamais on ne rencontre de pages franchement éprouvantes comme dans le premier roman.
Celui-ci s’intéressait au parcours du combattant d’un candidat à la gloire alors qu’ici, on voit beaucoup plus tous les rouages de la création d’un film, les petits arrangements et les grosses magouilles.
Alors, le seul petit problème avec ce roman, c’est qu’il n’y a personne qui provoque une certaine empathie tant ils ont de casseroles ou tant ils ont la propension à passer allègrement et sans l’ombre d’un remords du statut de victime à celui de bourreau en toute impunité.
On ne verra pas l’ombre d’un flic de toute l’histoire, ils sont peut-être tous à bosser sur les enquêtes de Joseph Wambaugh dont les romans se situent aussi à Hollywood.
Bref, lors du carnage prévisible parce que tout doit être réglé de façon radicale, on est plutôt spectateur, ne frémissant pas exagérément, tout en ayant malgré tout choisi le clan des moins pourris.
Comme toujours, c’est très bien écrit, l’enquête, sans être extraordinaire, tient la route et si vous aimez le cocktail sexe, drogues, perversions et hémoglobine, ou si tout simplement vous haïssez Hollywood, ce roman rock'n’roll et immoral est fait pour vous.
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>> La chronique de Laurent Greusard pour le webzine K-libre :
| Citation: |
Hollywood, usine à rêves
Hollywood est la Mecque du cinéma, le haut lieu de l'art qui a dépassé tous les autres et s'est imposé sur tous les continents, mais pour un ou deux visionnaires qui pratiquent avec humilité et dévotion le culte du film, combien y a-t-il de faux dévots, de prêtres apostats et d'hérétiques virulents ?
L'intrigue de ce troisième roman de Matthew Stokoe à paraître à la "Série Noire" va tourner autour de quelques personnages, tous liés au milieu du 7e Art.
Il y a tout d 'abord Tim, un scénariste, qui découvre que sa petite amie écrit elle aussi un scénario, et lorsqu'il se met à la suivre, il découvre qu'elle se procure ses idées dans des partouzes glauques en plein air et dans des parkings désaffectés.
Qui plus est, le scénario qu'elle cherche à placer n'est qu'une copie d'un autre, plus ancien, d'une femme morte.
Un scénario à clé qui ne sert pas tant à faire un film qu'à faire chanter des assassins.
Une comédie musicale d'un nouveau genre en quelque sorte...
D'autant que parmi ces assassins, il y a des producteurs, dont un couple incestueux, et qui espèrent faire disparaître un traumatisme ancien en violant des filles à l'aide d'un Oscar modifié pour être encore plus phallique !
Sauvagerie met donc en scène le monde hollywoodien comme une parabole du capitalisme le plus débridé avec les possédants qui agissent comme bon leur semble, qui soudoient, utilisent les autres comme esclaves (le texte voit passer des Mexicains qui sont pourvoyeurs de plaisir, prostituées, clandestins martyrisés ou domestiques dans les grandes propriétés), et qui les font chasser par la police lorsqu'ils finissent par leur déplaire.
Un monde de prédation où coucher avec sa sœur, ses enfants ou ses petits-enfants n'est qu'une variante "normale" des rapports familiaux.
Ces incestes réels renvoient aux rapports étroits qu'entretiennent les quelques personnages du roman, le monde du cinéma restant un univers clos où engageant une vedette, une réalisatrice découvre, en discutant, que les deux femmes partagent un même passé traumatique.
Du coup, ce milieu clos exacerbe les passions, et le roman développe une esthétique de la violence assez tarantinesque pendant que certains des personnages se lamentent justement sur la disparition des films d'auteur au profit de grands spectacles pyrotechniques et d'effets spéciaux.
Conçu comme un grand jeu de massacre, ponctué de remarques cyniques autour du thème "C'est ainsi qu'est Hollywood", Sauvagerie décortique, à grands jets de foutre et de sang, l'arrogance des possédants, les extraordinaires capacités de résilience des "prolétaires", sans jamais se positionner en moraliste, décrivant d'un même élan un viol ou une vengeance sanglante.
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Mar Juin 23, 2015 12:07 pm Sujet du message: |
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Bon, je viens de recevoir le livre en VO, gentiment envoyé d'Australie par l'auteur.
Aurai-je le courage de commencer à le lire en anglais ?... 
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