Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[mireille]

Les éditions Sonatine nous réserve une pépite pour février 2013 :



Il
Derek Van Arman
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Johan-Frederik Hel Guedj
Le chef-d’oeuvre inconnu du roman de serial killer.

Les très grands romans de serial killer se comptent sur les doigts d’une main : Le Dahlia noir, de James Ellroy, Le Silence des agneaux, de Thomas Harris, Le Poète, de Michael Connelly. Après Au-delà du mal, de Shane Stevens, nous sommes heureux de vous proposer un nouveau sommet du genre, Il, de Derek Van Arman.

« La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un asile. Ce sont vos propres voisins. Comme Bundy, Statler, Gacey, Williams, Merrin et des centaines d’autres sur cette liste, ce sont des individus que vous croisez aux réunions de parents d’élèves ou aux matchs de base-ball de Little League, ils prennent le bus avec vous, leurs enfants jouent avec les vôtres, et ils récitent peut-être même le Notre Père avec vous, lors de vos réunions de famille.» Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui pensait avoir tout enduré, devra affronter son passé pour mettre la main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.

Roman choral, baroque, d’une ampleur peu commune, Il marque d’une pierre noire l’histoire du roman de serial killer. Cette descente vers le mal, angoissante et crépusculaire, au suspense implacable, outrepasse toutes les limites du genre, et nous donne un aperçu d’un réalisme rare sur les méthodes d’investigation de la police américaine. À tel point que l’auteur a été mis en examen par le FBI afin qu’il livre les sources lui ayant permis d’être aussi proche de la réalité. Problèmes judiciaires qui expliquent pourquoi ce livre, paru aux Etats-Unis en 1992 et immédiatement devenu culte, est resté inédit en France jusqu’à ce jour.

Derek Van Arman est un pseudonyme. Il est son seul roman.

[Fredo]

C'est possible qu'un gentil modo incorpore le nom de l'éditeur dans le titre, pour faciliter les recherches par mot clef. Vu que le nom est mal orthographié dans le corps du message, ça n'aide pas.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Hoel]

[Fredo]

Il devait sortir le 14 février, il va sortir le... 7. Sortie avancée d'une semaine !
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[Emil]

Encore une dépense à prévoir !
Mais vous semblez tellement enthousiastes, (j'attend d'ailleurs vos avis avec impatience Voxac, Fredo) que je vais certainement céder à la tentation !!!
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La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien

[voxac30]

Toujours aussi passionnant après 400 pages, je me régale.
Je comprends le bordel qu'a mit ce livre à sa sortie au vu des détails décrit par l'auteur.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://librairiejaubert.canalblog.com/

[norbert]

Wow, doucement là, moi j'en suis encore à récupérer quelques pépites de 2012 qui m'étaient passées sous le nez, alors 2 secondes siou plaît là !

Bon allez, un de plus : dans le panier.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Fredo]

[norbert]

[mounou12]

[voxac30]

Je l'ai terminé hier soir et je peux vous dire que j'ai passé un excellent moment de lecture. Une avalanche de Détails, j'ai été tout simplement bluffé par les 400 premières pages. J'ai appris tellement de ficelle dans ce livre! (ex: comment reconnaître et différencier un sérial killer à un autre, leur catégorie...) Je me suis également attaché aux personnages, heureux de les retrouver après plusieurs chapitres. Puis après environ 400 pages l'auteur délaisse un peu (pas complètement) ses savoirs pour se diriger vers l'enquête en elle-même.
Bref un énorme COUP DE COEUR.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[Dodger]

J'en suis à 150 pages et je vais me montrer un peu plus tempéré que les premiers lecteurs...
Bon, certes, rien à dire sur la précision documentaire du bouquin, les procédures sont hyper détaillées, on est au cœur des investigations, le tout étant écrit d'une manière extrêmement minutieuse. De ce point de vue, cela ressemble effectivement à une bible du genre.

Par contre, je galère à cause du style. Bon sang, que c'est lourdingue ! Les éditeurs ou les gens qui "enseignent" l'art d'écrire (pour autant qu'on puisse l'enseigner, mais c'est un autre débat) sont en général tous d'accord sur un point : il faut savoir lever le pied sur les adjectifs et les adverbes.
Apparemment, Derek Van Arman n'a pas retenu la leçon, parce que dans son roman, c'est l'avalanche, à tel point que je commence déjà à survoler les innombrables descriptions et métaphores ratées (comparer les lèvres d'un personnage à un émincé de veau, franchement...) qui jalonnent le livre. Sinon, je crois que je périrais d'étouffement, voire d'ennui - ce qui serait dommage car IL a par ailleurs de véritables qualités : narrations parallèles, personnages forts, intrigues prenantes...

Hormis pour l'aspect documentaire, ce roman reste donc pour moi très en-deçà des références du genre, c'est-à-dire Dragon Rouge et le Silence des Agneaux de Thomas Harris, ou Au-delà du mal de Shane Stevens.
Mais j'ai encore une longue route à parcourir dans ce livre, alors ce premier avis peut encore évoluer
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"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[voxac30]

[norbert]

Mais il fait combien de pages au total ? Parce qu'à vous lire, ça a plutôt l'air d'un pavé, non ?
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[Hoel]

J'ai pas le livre en main mais ils annoncent 768 pages sur le site de Sonatine. Un beau pavé effectivement.
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Jules Renard (1864-1910)

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