Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Ironheart]

Ce roman est sorti le 20/01/2011 chez Robert Laffont.

Présentation de l'éditeur

Oscar Drai, quinze ans, a disparu pendant une semaine du pensionnat où il est interne. Où est-il allé et que lui est-il arrivé ? Quand l’histoire commence, Oscar vagabonde à travers Barcelone. Attiré par une mystérieuse maison apparemment abandonnée, il pénètre à l’intérieur. Se croyant seul, il commence ses investigations. Alors qu’il est en train d’examiner une curieuse montre à gousset laissée sur une table, il se rend compte que quelqu’un l’observe. Terrorisé, il s'enfuit. En rentrant au pensionnat, il s’aperçoit qu’il a gardé la montre. Tenaillé par les remords, il retourne quelques jours plus tard dans la grande maison. Il y fait alors la connaissance de Marina, fille du propriétaire. Elle a son âge, de l’audace et une intelligence très vive. Elle entraîne son nouveau compagnon dans l’élucidation d’un mystère qui la tourmente : au coeur du plus vieux cimetière de Barcelone, une vieille femme voilée visite une tombe anonyme sur laquelle figure le dessin d’un papillon noir. Qui est-elle, et qui dort sous la pierre tombale ? En menant leur enquête, les deux adolescents franchissent les limites d’une propriété privée délaissée. Dans la serre qui la jouxte, des pantins en partie amputés de leurs membres pendent dans les airs. Soudain, ils descendent lentement et semblent s’animer. Une odeur pestilentielle envahit la serre… Sur le fronton, un papillon noir identique à celui de la tombe paraît contempler l’épouvantable scène. Parcourant les plus effrayants endroits de Barcelone, s’égarant dans les entrailles de souterrains où vivent des créatures de cauchemar, s’enfonçant dans les coulisses d’un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d’une tragédie vieille de plusieurs décennies. La vengeance est en route, mue par une armée de fantômes, guidée par un savant de génie et une amoureuse désespérée. Entraînés dans la folie homicide de ces ombres tout droit sorties du passé, Oscar et Marina frôlent la mort. Pourtant, celle-ci les attaquera là où ils ne l’attendaient pas..

[sylio]

je l'ai acheté car j'avais beaucoup aimé les deux précédents
_________________
"Si l'on vit sa vie en ouvrant son coeur, avec intégrité, si l'on vit vraiment pour l'instant présent, on n'a jamais le temps de regarder en arrière et d'avoir des regrets" R.J. Ellory

http://gillescaillot.forumactif.net/

[El Marco]

[Ironheart]

1999 ??? Diantre ! Je dirais même plus : fichtre !

A part ça, je voudrais exactement la même maison que celle sur la couverture.o)

[sylio]

[Ironheart]

Nous avons les mêmes goûts pour la Dordogne aussi alors !o)
_________________
“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron.

[stfoch]

zafon dit que c'est son roman préféré et je comprend pourquoi.
Il y a déjà tout de ses futurs romans à succès avec une dose de frissons dans la lignée de l'école espagnole qui excelle surtout au cinéma
Ce roman se dévore comme un classique style frankenstein
à découvrir ou à relire
_________________

[Ironheart]

[stfoch]

Par contre j'ai lu l'édition Pocket Jeunesse je viens de voir qu'il y a 30 pages en plus dans celle-ci que l'édition Robert Laffont je ne sais pas si c'est une histoire de pagination ou alors s'il y a une coupe dans la version dite "Adulte" de chez Robert Laffont ??
c'est mon préféré de Zafon en tout cas
_________________

[sylio]

un très bon roman qui ne se lâche pas, une belle plume qui nous entraine dans une Barcelone étrange, sombre. Un univers fantastique avec des côtés Frankenstein.
_________________
"Si l'on vit sa vie en ouvrant son coeur, avec intégrité, si l'on vit vraiment pour l'instant présent, on n'a jamais le temps de regarder en arrière et d'avoir des regrets" R.J. Ellory

http://gillescaillot.forumactif.net/

[Ironheart]

Un petit bijou, un de plus de la part de Zafon. Beau, poétique, émouvant, romanesque, je manque d'adjectifs pour définir les histoires et le talent d'écriture de cet auteur.
Il aime ses personnages et nous aussi.
Il adore Barcelone et moi aussi. D'ailleurs, en lisant Marina, je n'ai qu'une envie : y retourner.

C'est vrai qu'on pourrait lui reprocher d'utiliser et d'abuser des mêmes recettes : histoires d'amour tragiques, destins contrariés et récits des personnages imbriqués les uns dans les autres au coeur d'une Barcelone mystérieuse et nostalgique. Mais c'est sa patte, sa marque de fabrique et moi, je fonds complètement.

J'ai adoré l'immersion du fantastique dans ce récit (on notera au passage le clin d'oeil à Marie Shelley, l'auteur de Frankenstein) et la fin, avec son petit coup de théâtre émouvant, m'a fait verser quelques larmes.

Bravo Carlos, au plaisir de vous rencontrer un jour !
_________________
“Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron.