Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
Posté le: Sam Nov 20, 2010 2:47 pm Sujet du message: Le Signal de Ron Carlson (Gallmeister) |
|
|
À paraitre le 05 janvier 2011 aux éditions Gallmeister. Le roman est traduit de l'américain par Sophie Aslanides.
Pour la dernière fois, Mack et sa femme Vonnie partent camper dans les montagnes du Wyoming afin de se dire adieu. Enlisé dans les dettes, l'alcool et les trafics, Mack a peu à peu contraint Vonnie a renoncer à l'amour profond qui l'avait attirée vers l'Ouest, et la jeune femme a refait sa vie. Cette randonnée est un moment de complicité retrouvée, une ultime occasion de se révéler l'un à l'autre. Pour Mack, cette expédition est aussi la dernière mission qu'il exécute pour le compte d'un intermédiaire douteux afin de sauver son ranch de la faillite. Au cœur des vastes étendues sauvages, guidé par un faible signal GPS, il doit retrouver une mystérieuse balise égarée lors d'un survol de la région. Mais cette mission se révèlera bien plus périlleuse que prévu.
Le Signal est un roman magistral combinant le destin d'un amour qui s'achève à un suspense qui nous mène au paroxysme de l'angoisse. Ce livre palpitant, doublé d'une magnifique description du Wyoming, est un texte puissant qui se lit d'une traite.
RON CARLSON est né en 1947, en Utah. Il est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles et de quatre romans qui ont reçu de nombreuses distinctions aux États-Unis. Il enseigne la littérature à l'Université de Californie, à Irvine, et vit à Huntington Beach. Le Signal, publié en 2009 aux États-Unis est son dernier roman.
Comme Rick Bass et Jim Harrison, Carlson parle du monde naturel avec une autorité convaincante. Le Signal nous entraîne sur un territoire terrible et stupéfiant. En faisant cela, il devient tout à la fois une élégie à un mariage brisé et un roman au suspense à couper le souffle.
THE NEW YORK TIMES BOOK REVIEW
Ron Carlson cérit comme Hemingway, la mysogynie et l'autoparodie en moins.
THE WASHINGTON POST
Une histoire d'amour douce-amère et une aventure palpitante... Carlson évoque le rude réconfort de la nature avec grâce et simplicité. Sa prose sans artifice rappelle celle de Cormac McCarthy.
MIAMI HERALD _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Dernière édition par Fredo le Dim Mar 27, 2016 11:34 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
|
Posté le: Sam Nov 20, 2010 6:28 pm Sujet du message: |
|
|
Déjà reçu en service de presse (merci m'sieur Oliver ), l'une de mes prochaines lectures sans aucun doute ! _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Sam Nov 20, 2010 6:31 pm Sujet du message: Re: Le Signal de Ron Carlson (Gallmeister) |
|
|
Fredo a écrit: | Le roman est traduit de l'américain par Sophie Aslanides. |
Traductrice de Craig Johnson, toujours chez Gallmeister, elle vient de recevoir le Trophée 813 de la meilleure traduction.
Encore un roman qui a du potentiel et peut être un futur succès. A suivre de près...
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
Posté le: Sam Nov 20, 2010 7:06 pm Sujet du message: |
|
|
Je prends désormais un grand plaisir à suivre les traduction de Sophie Aslanides. J'ai lu The Blonde de Duane Swierczynski, qu'elle a adapté. J'ai Savemore de Sean Doolittle et L'année brouillard de Michelle Richmond, dans la pile. Et bien sûr, je vais me ruer sur Before I Go To Sleep de Steve Watson, à paraitre chez Sonatine, et sur le tome 3 des aventures de Walt Longmire de Craig Johnson, également pour 2011.
Beau programme donc ! _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Dernière édition par Fredo le Dim Mar 27, 2016 11:35 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mer Jan 05, 2011 12:38 am Sujet du message: |
|
|
Fredo a écrit: | Je viens de le commencer, c'est sa-vou-reux ! |
Je crois qu'on a eu sensiblement le même ressenti de lecture.
D'ailleurs, mon avis vient de paraître sur Polars Pourpres.
Citation: | Sur la même longueur d'onde ?
Lorsqu'elle était encore une jeune fille, Vonnie passait ses étés au ranch tenu par le père de Mack. Sa famille, aisée et citadine, y venait pour décompresser et profiter du grand air. Mack lui a appris à découvrir la beauté du Wyoming. Peu à peu, une complicité est née, puis l'amour, concrétisé par le mariage. Tous les ans en septembre, ils randonnaient quelques jours, entre montagnes, lacs et forêts. Mack a ensuite connu des problèmes d'argent et d'alcool, et leur amour s'est abîmé. A force d'accepter des jobs douteux, il a fini par aller en prison et Vonnie a demandé le divorce avant de refaire sa vie. Fidèles à leur promesse de jeunesse, ils décident de se retrouver, une dernière fois, le temps de leur randonnée annuelle.
Pour ne pas avoir à vendre le ranch, Mack accepte une mission quelque peu suspecte. Armé d'un récepteur de signal GPS, il doit retrouver une mystérieuse balise, perdue de vue après un survol, dans l'immensité de la région. Il est alors loin de se douter que ses ennuis – et ceux de Vonnie, à qui il a caché la chose – ne font que commencer.
La quatrième de couverture prévient le lecteur qu'il sera mené « au paroxysme de l'angoisse » et promet, bandeau à l'appui, « un suspense à couper le souffle ». Disons-le clairement, de suspense, il n'y en a pas (ou très peu) pendant une bonne moitié du roman. Ensuite, il est vrai, les évènements s'accélèrent, l'action est beaucoup plus présente et le lecteur se prend à tourner les pages plus rapidement, pressé de savoir ce qu'il va advenir des personnages et avide de connaître le fin mot de l'histoire.
Si le suspense tant annoncé met du temps à se faire jour, le roman n'en est pas moins intéressant auparavant. Ron Carlson prend le temps d'installer ses personnages et campe le décor dans lequel ceux-ci vont eux-mêmes camper. Paru dans la collection « Nature Writing » de Gallmeister au même titre que Sukkwan Island de David Vann, Le signal est avant tout un superbe roman sur la nature. Les descriptions des grands espaces du Wyoming sont magnifiques et invitent au voyage. La plume de l'auteur fait mouche et lorsque Mack et Vonnie se posent sur le bord d'un lac de montagne pour taquiner la truite, difficile pour le lecteur de ne pas ressentir une soudaine envie de pêcher, quand bien même il n'aurait jamais touché une canne à pêche de sa vie.
Le signal est aussi un très beau roman d'amour. Celui d'un amour un jour brûlant dont il ne reste plus aujourd'hui que des braises, quelque peu ravivées par le vent de septembre. Au cours de cette dernière randonnée, Mack et Vonnie vont se retrouver mais aussi se détester. Leur relation demeure en tout cas très sincère et touche le lecteur. De ce fait peut-être, il se dégage de ce roman une grande douceur alors même que les protagonistes – et donc le lecteur – sont parfois confrontés à une violence certaine.
On regrettera au final la mise en avant excessive d'un suspense somme toute assez relatif, qui ne peut que desservir le livre et décevoir le lecteur. Pour autant, Le signal est un très beau roman mariant la pureté des sentiments à la majesté de la nature. En ce sens, l'écriture de Ron Carlson n'est pas sans rappeler celle de Gerard Donovan dans Julius Winsome.
|
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
holden Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 56 Inscrit le: 02 Avr 2007 Messages: 3669 Localisation: restons pragmatique
|
Posté le: Mer Jan 05, 2011 9:49 am Sujet du message: |
|
|
mouais ca sent le ressucé de swuken island _________________ lisez ce vous voulez . . .
http://unwalkers.com |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
Posté le: Mer Jan 05, 2011 11:11 am Sujet du message: |
|
|
Hoel a écrit: | Fredo a écrit: | Je viens de le commencer, c'est sa-vou-reux ! |
Je crois qu'on a eu sensiblement le même ressenti de lecture. |
Oui, voilà ce que j'en disais :
Fredo a écrit: | Une dernière randonnée comme un adieu. Des parties de pêches et un feu de bois pour se réchauffer. Un homme qui fait son mea culpa à l'ex-femme de sa vie. Un régal ! Par contre, la partie intrigue est vraiment pauvre et la fin est particulièrement confuse. Cependant, ça reste une lecture enthousiasmante et je suivrai avec un vif intérêt les autres romans de l'auteur. |
_________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
|
Posté le: Jeu Jan 06, 2011 12:36 pm Sujet du message: |
|
|
holden a écrit: | mouais ca sent le ressucé de swuken island |
Strictement rien à voir, cher ami - à part l'éditeur et son goût pour la nature, évidemment _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
Posté le: Jeu Jan 06, 2011 2:13 pm Sujet du message: |
|
|
Dodger a écrit: | holden a écrit: | mouais ca sent le ressucé de swuken island |
Strictement rien à voir, cher ami - à part l'éditeur et son goût pour la nature, évidemment |
Oui mais c'est certainement ce que veut faire croire l'éditeur en utilisant un bandeau sur son livre qui évoque des éléments qui ne concernent pas le Signal. Parce que le suspense à couper le souffle n'est jamais présent dans le roman de Ron Carlson, puisque de toutes façons, c'est n'est pas le mécanisme principal de l'histoire.
On faisait le reproche à Sonatine, je constate malheureusement que c'est devenu un truc incontournable ...
Parce que oui, parler de suspense à couper le souffle pour le Signal, c'est comme coller ça à Julius Winsome ou au roman de Craig Johnson.
Et puis le thriller de l'année du New York Times, je le vois tellement souvent coller à des livres qui ne sont soit pas des thrillers, soit pas de grands thrillers que ça m'inquiète sérieusement sur les autres romans que le NYT a mis de côté ...
À quand des verbatim de journaux français ou de sites français ? _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
|
Posté le: Jeu Jan 06, 2011 10:23 pm Sujet du message: |
|
|
Fredo a écrit: |
À quand des verbatim de journaux français ou de sites français ? |
A quand plus de blurb sur les livres ?
C'est vrai qu'un lecteur qui prend Le Signal sur la foi du bandeau risque d'être déçu. Après tout, basiquement, c'est l'histoire de deux personnes qui font une randonnée, et le roman adopte autant le rythme de la marche que celui des pensées et des souvenirs qui accompagnent souvent cet exercice si particulier. Et quand les deux héros atteignent l'objectif de leur randonnée, c'est pour pêcher...
C'est tout ce que Hoel a très joliment expliqué dans sa chronique qu'il faudrait mettre en avant : roman sur la nature, roman d'amour, roman d'aventure humaine... même si le suspense finit effectivement par se faire une place dans le dernier tiers du bouquin. _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
holden Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 56 Inscrit le: 02 Avr 2007 Messages: 3669 Localisation: restons pragmatique
|
Posté le: Ven Jan 07, 2011 9:16 am Sujet du message: |
|
|
oeuaich
j'en etais pas loin
nananananananére dodger _________________ lisez ce vous voulez . . .
http://unwalkers.com |
|
Revenir en haut de page |
|
|
JohnSteed Serial Killer : Patrick Bateman
Inscrit le: 08 Aoû 2016 Messages: 976
|
Posté le: Dim Aoû 04, 2019 8:26 pm Sujet du message: |
|
|
Mon vote : 9/10
Citation: | Dès les premières lignes, j’ai été emporté par la douceur des mots et le voyage sentimental proposé par Ron Carlson à travers cette haute forêt des trembles dans les montagnes du Wyoming. J’ai emprunté les sentiers de Cold Creek en compagnie de Mark et de Vonnie. Carl Carson m’a transporté, et j’ai pu voir par ses mots ses magnifiques lacs, sentir l’humus des arbres millénaires, toucher la glace des hauts sommets.
Même si l’histoire peut sembler convenue, elle sied à merveille dans ce cadre idyllique où l’extraordinaire côtoie le sublime. C’est beau, c’est envoûtant. Mon côté romantique et sentimental a été pleinement comblé.
|
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|