Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

Le prochain roman de Louis Bayard sera publié le 14 octobre prochain aux éditions Le cherche midi. Après L'Oeil bleu pâle, les lecteurs français seront ravis de pouvoir se ruer sur le nouveau thriller historique du romancier. Il est traduit par Jean-Luc Piningre.

Un splendide thriller historique dans la lignée de L’Aliéniste.

Paris, 1818. Les expériences révolutionnaires et napoléoniennes ont vécu. Dans un pays en pleine confusion politique, les Bourbons, en la personne de Louis XVIII, sont de retour sur le trône. C’est dans ce contexte politique et social trouble qu’Hector Carpentier, un jeune étudiant en médecine, est soupçonné du meurtre d’un inconnu. Mais le directeur de la Sûreté nationale, François Eugène Vidocq, doute de la culpabilité d’Hector.

Personnage mystérieux, féru d’investigations scientifiques et d’espionnage, Vidocq doit mettre tous ses talents en œuvre lorsqu’il comprend que l’affaire est liée à la disparition du Dauphin, Louis XVII, officiellement mort en 1795 à l’âge de dix ans à la prison du Temple, construite cinq siècles plus tôt par les Templiers. Alors qu’un tueur mystérieux continue à sévir dans les rues de Paris, commence pour Vidocq, secondé d’Hector, une enquête passionnante.

Avec une intrigue mêlant politique, histoire et conspiration, et une reconstitution magistrale du Paris de l’époque, Louis Bayard nous offre, après Un œil bleu pâle, un thriller historique de tout premier ordre, aux rebondissements incessants, à la tension et au suspense d’une rare intensité.


_________________
Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Fredo]

J'en suis à la moitié et je cale un peu ... C'est une belle carte postale de Paris en 1818, il y a une belle galerie de personnages mais du point de vue de l'intrigue, à mi-parcours, je dois reconnaitre que mon attention n'est plus là ... Je reviendrai fignoler mon avis quand j'aurai tourné la dernière page ...
_________________
Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Dodger]

Pour ma part, j'ai largement dépassé la moitié du livre et je ne ressens aucun essoufflement. Bayard a su trouver un ton très enlevé, qui donne beaucoup de rythme au récit, un peu à la manière des grands romans populaires du XIXème siècle (sans être aussi frénétique qu'Eugène Sue tout de même).
Le côté historique est réussi sans être trop tape-à-l'oeil, l'intrigue tient la route (en tout cas pour l'instant)... Pour moi, c'est du bon, sans doute même meilleur que Un oeil bleu pâle, le précédent roman de Louis Bayard.

Seul petit bémol : très présent au début du roman, Vidocq, bien campé, spectaculaire, grande gueule, semble se faire un peu plus discret au fil des pages, au profit du héros narrateur. Mais peut-être n'est-ce que passager... Il me reste un peu plus d'une centaine de pages, à suivre !
_________________
"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[Fredo]

Du rythme, un ton élevé ? Je ne suis pas d'accord là ... Même si c'est de la belle prose, qu'historiquement ça s'intègre bien, je trouve que niveau intrigue, c'est très mollasson. Au contraire de l'œil Bleu Pâle qui développé un univers bien particulier. Ici, Bayard est uniquement au service du côté historique et laisse un peu de côté l'intrigue. Arrive les révélations qui répondent à certaines questions. Mais ça ne pas m'a rendu particulièrement enthousiaste. Une bonne lecture, avec des personnages attachants mais sans plus. Il manque une petite valeur ajoutée qui fait que je ne trouve pas ce roman particulièrement indispensable. Si je dois conseiller un roman du genre, je ne pense pas que je le conseillerai. Comme je le dis sur PP, j'orienterai volontiers la personne vers l'Oeil, vers un Carr, un Bizien, un Rubenfeld.
_________________
Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Dodger]

Je suis d'accord avec toi sur le fait que les romans de Caleb Carr (auquel on compare indûment Louis Bayard, notamment pour ce roman) ou Jed Rubenfeld, pour ne citer que ces deux noms du polar historique, sont supérieurs à ceux de Bayard. Cependant, l'ayant terminé à l'instant, je persiste et signe : je n'ai pas une seconde boudé mon plaisir en lisant la Tour noire, qui m'a embarqué de la première à la dernière page - ce qui n'avait pas été le cas d'Un oeil bleu pâle, que sa formidable fin avait sauvé en ce qui me concerne d'un jugement sévère.
Certes, dans le genre, La Tour noire n'est pas révolutionnaire (si l'on peut dire ). Mais je le trouve très honnête, bien écrit, bien mené, l'atmosphère d'époque est bien rendue, les personnages tiennent la route, la fin tient debout... Sur un sujet déjà aussi souvent traité que celui du destin de Louis XVII, il me semble que Louis Bayard s'en sort plus que correctement.
Bref, pour moi, ce sera un bon 8/10

Au passage, si certains s'intéressent à cette page d'histoire particulière, je recommande fortement la lecture de La Chambre, de Françoise Chandernagor (disponible en Folio). L'auteur y prend le parti de raconter l'histoire à hauteur de l'enfant, et pas du fils de roi, avec une sincérité bouleversante. Un roman plein de rage et d'émotion, qui m'a beaucoup marqué.
_________________
"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[El Marco]

Sortie en poche le 1er septembre.