Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[holden]

L’hiver 1943 s’éternise, surtout pendant le siège de Stalingrad. La Division Azul, composée de franquistes fanatiques, se bat au côté de l’armée allemande. Un matin, on découvre, pris dans les glaces d’une rivière, le cadavre d’un soldat espagnol. Il a été égorgé et sur son épaule une mystérieuse phrase a été inscrite à la lame : Prends garde, Dieu te regarde.
Le lieutenant Arturo Andrade, garçon violent, arriviste et ayant plusieurs meurtres sur la conscience, est chargé de l’enquête.
Hommes et chiens rendus fous par le froid, la faim et une guerre interminable sont les acteurs de ce roman où la chasse au pauvre diable est exercice quotidien, où l’on joue à « la violeta », variante de la roulette russe, où la voix d’Hitler résonne dans un univers de neige, où le jour pourrait être la nuit. Empereurs des ténèbres, thriller historique, se clôt à Tsarkoïe Selo, demeure d’été des tsars. Andrade y poursuit l’assassin présumé, monstre sans visage, mais ignore que palais et parc sont minés.
Fresque en noir et blanc zébrée de pourpre, hantée par les quatre cavaliers de l’Apocalypse, Empereurs des ténèbres démontre qu’une âme, qu’elle soit des plus sombres ou des plus innocentes, est infiniment complexe, et nous fait entrevoir ce que doit être l’enfer sur terre.

Ignacio del Valle est né en 1971 à Oviedo. Il vit actuellement à Madrid.

Il a publié cinq romans, tous considérés comme des thrillers de haut niveau tant par la maîtrise de l’intrigue que par le style. Avec Empereurs des ténèbres, qui a reçu une mention spéciale de la part du jury du prix Dashiell Hammett en 2007, il devient l’un des meilleurs auteurs de sa génération, tous genres confondus. Ignacio del Valle écrit régulièrement des articles pour El Pais et El Commercio. Empereurs des ténèbres est le premier roman d’Ignacio del Valle à être traduit en français.


polar qui me semble hors champ, a lire donc, car prometteur
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lisez ce vous voulez . . .

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http://www.libella.fr/phebus/feuilleter/empereurtenebres/

pour vous mettre l'eau a la bouche
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[Chantal]

Errances dans l'infini grisaille humaine. Ce livre, je l'ai choisi parce que je voulais le lire pour en savoir plus sur les Espagnols engagés aux côtés des Allemands. Mais là n'était pas l'essentiel.
Ce sont les premières phrases qui m'ont appelées vers ce livre / « -Ici les vivants ne comptent plus, alors les morts, vous imaginez ... »
La couverture avec des hommes perdus sur l'horizon de ciel de neige et des barbelures qui griffent le paysage.
Un rappel des « Bienveillantes » de Jonathan Littell, une photographie en noir et blanc, mon père de retour des usures de guerre en 1942.
La guerre est le théâtre des errances humaines de ce roman. La guerre est née des errances humaines. Et quand la paix s'en vient, les errances humaines persistent en souffrance.
Dans ce cadre de désespérance, on imagine mal un polar historique. Certes il y a une enquête mais il s'agit des histoires des hommes qu'on rencontre au fil de l'enquête qui nous relient au livre jusqu'au bout. Des hommes ramenés à leurs instincts de survie brute. A se demander jusqu'où le fil de la vie peut tenir même si vos rêves sont salis à tout jamais. Souillés dès l'origine de par la nature même du rêve. Le rêve d'une supériorité de certains individus.
De part et d'autres du front, les horreurs sont les mêmes.
Le personnage principal, il n'avait rien pour que je m'attache à ses pas. Surtout pas son engagement dans la guerre d'Espagne ! Rien sauf la fêlure de l'âme humaine. Son histoire d'amour ensanglantée. Son intérêt pour les livres. Alors on continue à ses côtés. Mais les ombres ne sont jamais loin même dans une embellie on les entend qui s'approche.
Si j'ai eu du mal à ouvrir mon caeur aux personnages, l'auteur du roman m'a tenue par son écriture. C' est si rare maintenant. Des mots précieux parfois. Trop peut être. Mais dans cet abime de noirceur pour tenir debout, il faut bien quelques enluminures. Pafois ces ciselures de la langue sont tranchantes comme un barbelé sur lequel on s'écorche. Alors, j'ai suivi jusqu'au bout Ignacio del Valle. Et j'ai envie d'aller plus loin avec lui. Merci à Elena Zayas pour la traduction.
Je lis surtout les livres avec le caeur ouvert. Ensuite, je prends la distance. Là, je suis encore dedans et c'est très imagé. Cela n'a pas été « facile » à lire. J'ai du mal à prendre de la distance. Là, ce sera certainement aussi difficile qu'après la lecture des « Bienveillantes ». Je pense à tous ceux qui sont revenus de la guerre avec des blessures secrètes, certainement inavouables.
Ah ! au fait, côté « polar », ce roman est excellent.

[holden]

merci je cours l'acheter
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[Victorien]

Bonjour,
Quand j'ai lu le synopsis de « Empereurs des ténèbres », je l'ai acheté de suit. Le moins que je puisse dire, c'est que je ne l'ai pas regretté!
Le livre est prenant, l'écriture alerte habitée par l'image c'est un plaisir. Les personnages sont complexes - l'histoire bien construite. Au delà de ces considérations, ce livre amène le lecteur à se poser de multiples questions - à réfléchir à sa propre humanité - Un roman qui ne décevra pas les amateurs du genre.
C'est un vrai travail d'écrivain, très bien documenté, qui nous fait vivre le front d'une manière tout à fait nouvelle, réaliste, crue, et intéressante. Pour moi, un livre qui compte.

[Victorien]

Voici un link très intéresant à propos de ce livre:
http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=livre&id=905

salut!

[Fab]

oh ça a l'air bon ça
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road

[Fab]

et je vois que c'est une série consacrée à la Division Azul et Arturo Andrade
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Lou Berney November Road

[jabba]

Ce livre est excellent à tout point de vue et la suite



est encore meilleure.

A decouvrir sans aucune hésitation (et sans tarder )