Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

Des voisins qui vous veulent du bien

Quelle chance d’avoir des voisins si sympathiques ! Dès leur emménagement dans un petit appartement de l’Est parisien, Rodolphe et Bénédicte Verneuil font connaissance avec le couple du 3e qui leur ouvre grand sa porte et ne compte pas son aide. Ce quartier, c’est aussi une nouvelle vie ; on se serre les coudes, on bavarde sur le trottoir, on se retrouve souvent à la terrasse des cafés… Tout irait donc pour le mieux si les promoteurs immobiliers n’entraient pas dans la danse, apparemment prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Et surtout si la présence de ces voisins serviables ne se faisait pas de plus en plus insistante. Envahissante ? Les Verneuil n’imaginent pas encore à quel point ! Caroline Sers fait monter la pression avec une ironie cruelle dans un huis clos de plus en plus étouffant. Elle est l’auteur de trois romans, Tombent les avions (Buchet-Chastel, 2004, prix du Premier roman), La Maison Tudaure (Buchet-Chastel, 2006), Les Petits Sacrifices (Buchet- Chastel, 2008).

Disponible le 05 Novembre 2009. Je repasserai bientôt mettre ce message à jour avec la couverture.

Le site de l'éditeur : www.parigramme.com
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Nico]

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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[Dodger]

C'est le premier des trois romans de la collection Noir 7.5 que je lis, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne commence pas très bien...

Mon avis détaillé, pas très clément je l'avoue (4/10 sur PP) :

Après trois romans, c'est le premier polar de Caroline Sers, et il semblerait malheureusement que ce genre ne soit pas fait pour elle. A l'exception de la chute finale (surprenante mais finalement anecdotique), l'intrigue est cousue de fil blanc et ne doit sa survie tout au long des 200 pages de ce non-suspense qu'à la niaiserie confondante de son héroïne. Le profil de cette dernière, celui d'une jeune femme élevée dans le cocon privilégié d'une famille catho-bourgeoise, la rend globalement antipathique et bécasse, alors que c'est sans doute l'effet inverse qui était recherché - une aberration psychologique à l'image de l'ensemble du livre, où aucun personnage n'est crédible, que ce soit par son profil ou dans les dialogues, d'une platitude souvent consternante.

Les digressions sans intérêt et les clichés s'accumulent, notamment sur ce qui est censé constituer la force de cette nouvelle collection de polars lancée par les excellentes éditions Parigramme : utiliser le cadre de Paris, quartier par quartier, pour y dérouler des trames policières susceptibles de prospérer dans ce décor urbain par excellence qu'offre la capitale aux auteurs de romans noirs. Ici, c'est le XXème arrondissement, et plus particulièrement le quartier de la rue de Bagnolet, qui est victime de l'acharnement de Caroline Sers à vouloir raconter la lutte d'un des derniers quartiers populaires de Paris contre l'invasion des horribles bobos trop riches, ainsi que contre les méchants promoteurs immobiliers - je caricature à peine... Le plus ennuyeux étant que l'auteur habite ce quartier !

Iil ne reste qu'à espérer que Romain Slocombe et Lalie Walker, auteurs de polars confirmés dont les opus sont sortis en même temps que celui de Caroline Sers, ont mieux rempli leur part du contrat. Sinon, il faudra commencer à se faire du souci pour la collection "Noir 7.5" des éditions Parigramme, en attendant les prochains volumes...
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"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[Fredo]

En ce qui concerne le Lalie Walker, je suis en train de le lire et je me régale. C'est le retour de la Walker que j'avais adoré sur sa série récurrente et que j'avais un peu perdu en route avec à l'ombre des humains. Je le termine cette semaine et je posterai mon avis.
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[Dodger]

Merci, Fredo. Ne voulant pas condamner cette nouvelle collection, et n'étant pas très attiré par l'univers de Slocombe, je pense que je vais également lire le roman de Lalie Walker prochainement.
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[Fredo]

Moi, je ne connais pas les deux autres auteurs, ça va être l'occcasion de découvrir leur univers.
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[Athanagor]

Pour moi, c'est du 6/10 : assez bon.

J'ai plutôt bien aimé. L'ambiance décrite est très humaine. Nous pouvons tous nous y retrouver. Le début est intéressant et le style m'a permis d'entrer dans l'histoire très rapidement. Mais à force, l'héroïne m'est devenue agaçante de 'cruchité'. Et finalement, la chute va faire de ce livre une histoire qui me restera en tête pendant longtemps ! J'ai même relu le dernier chapitre plusieurs fois ; juste par plaisir ! Il se lit très vite et pourrait donner une bonne pièce de théâtre puisque tout se déroule dans un espace réduit, entre 2 appartements et un tout petit quartier... tranquille ?

Au final, Dodger, je suis d'accord avec toi, mais c'est justement la fin qui m'a fait relever mon avis car selon moi, elle est tout sauf "anecdotique".
T'en souviens-tu, 2 ans et 1/2 après l'avoir terminé ?
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CréAuteur du monde de True Duck.

[Dodger]

[Athanagor]

Je ne suis pas certain de m'en souvenir non plus d'ici 2 ans 1/2. Mais il est vrai que le fait que le livre soit court m'a permis d'avoir un avis un tout petit peu moins sévère que le tien
Parce qu'un peu plus long et j'aurais gueulé contre l'héroïne !!
Et encore une fois, puisque la fin change la donne, ça implique un nouveau regard sur tout le monde.
A voir avec d'autres , si nos avis donnent envie
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