Age: 43 Inscrit le: 28 Oct 2002 Messages: 9309 Localisation: Région Parisienne
Posté le: Ven Avr 10, 2009 8:24 am Sujet du message:
En attendant une critique détaillée sur Polars Pourpres, je peux déjà vous dire que c'est un roman très original que nous offre Laurent : des personnages torturés, sombres, au cœur d'une intrigue policière qui, même si elle passe au second plan dans ce suspense psychologique, maintient tout l'intérêt du lecteur. Une plongée vers la noirceur de l'âme humaine, assez différente des thrillers auxquels Laurent nous avait habitués, et c'est tant mieux ! _________________ Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres
Age: 53 Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 467 Localisation: Lille
Posté le: Ven Avr 10, 2009 2:35 pm Sujet du message:
Même si ce nouveau roman de Laurent Scalese est plus noir et psychologique que les précédents. On retrouve le style de l'auteur maitre du suspense et des rebondissement
Un des meilleurs romans de Laurent _________________
Age: 52 Inscrit le: 15 Nov 2005 Messages: 2278 Localisation: Dans le Sud !
Posté le: Ven Avr 10, 2009 5:30 pm Sujet du message:
Nico a écrit:
En attendant une critique détaillée sur Polars Pourpres, je peux déjà vous dire que c'est un roman très original que nous offre Laurent : des personnages torturés, sombres, au cœur d'une intrigue policière qui, même si elle passe au second plan dans ce suspense psychologique, maintient tout l'intérêt du lecteur. Une plongée vers la noirceur de l'âme humaine, assez différente des thrillers auxquels Laurent nous avait habitués, et c'est tant mieux !
les avis sont très positifs, merci Nico , j'ai vraiment hâte de recevoir mon exemplaire.
Posté le: Sam Avr 11, 2009 11:34 am Sujet du message:
La cicatrice du Diable de Laurent Scalese
Préparation : 3 ans
Cela faisait quelques années que nous étions en attente du nouveau roman de Laurent Scalese et notre attente a été récompensée.
Ingrédients pour un lecteur
Dans la Cicatrice du Diable, l’auteur cuisine deux ingrédients qu’il connait bien, pour les avoir déjà utilisé dans ses précédents romans : l’intrigue et les âmes tourmentées. Et en cuisine littéraire, ce sont deux ingrédients qu’il faudra à un moment saisir et à un autre cuire à feu doux. Ces subtilités, l’auteur les maitrise totalement. Mais ce qui fait le talent d’un bon cuisinier, ce n’est pas de maitriser son art. C’est le plaisir qu’il prend à le pratiquer, plaisir qu’il va tenter de transmettre dans son art. Et cet « enthousiasme » transpire des pages du dernier roman de Laurent Scalese.
Un élément troublant participe aussi au fait que la sauce puisse prendre aussi bien : le romancier a pendant ces dernières années, travaillé dans le milieu du cinéma et de l’audiovisuel. Même si nous savons très bien que la Cicatrice du Diable n’est qu’une fiction, on ne peut s’empêcher d’être à la fois fasciné et dérangé par cet univers où certains « requins » naviguent en toute impunité en croquant de temps en temps sa part de chair fraiche …
Préparation de l’intrigue
Le point de départ de cette histoire est original puisque pour une fois, l’intrigue va naitre autours d’un personnage vénéneux. Nous serons moins tenté de donner l’étiquette de héros au personnage du flic puisque Cécilia Rhodes est véritablement le fil rouge de ce roman. C’est elle le cœur de cette histoire dont émane toute cette énergie négative et destructrice. Elle est au milieu de cette immense toile d’araignée, dont elle tient entre ses mains un certain nombre de fils …
Préparation des personnages
Une cicatrice cache une ancienne blessure, une plaie. Celle évoquée par le titre nous mène directement à Cécilia Rhodes. Mais en creusant un peu, on découvre que c’est aussi celle du Commissaire Artus Milot, et de tous les personnages hantés de cette histoire. Parce que la cicatrice cache aussi des blessures de l’âme. Les âmes innocentes d’une enfant de 7 ans ou d’une jeune femme amoureuse en opposition à celles d’un amant humilié, d’un scénariste manipulé ou d’un policier hanté, lui aussi.
Dégustation
Le mélange de cette intrigue et de cette soupe d’âmes donne un roman de 308 pages qu’il est difficile de refermer une fois entamé.
La cerise sur le gâteau viendra des deux derniers mots du roman. C’est diabolique. On vous aura prévenu … _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Age: 53 Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 467 Localisation: Lille
Posté le: Ven Avr 17, 2009 12:02 pm Sujet du message:
stfoch sur Plume Libre a écrit:
Laurent Scalese revient, après trois ans d’attente, avec un nouveau roman noir psychologique.
On retrouve avec plaisir la plume de l’auteur, maîtrisant habilement un suspense allant crescendo et un art du rebondissement. Tenant le lecteur en haleine jusqu’au dernier mot.
Le Pouvoir est au cœur de cette histoire. Laurent Scalese explore le fond de l’âme humaine et ses réactions face aux différentes manipulations. Plaçant le lecteur aussi bien dans la peau du manipulateur, que dans celle du manipulé. Afin d’y déceler le point ultime où tout bascule et à quel moment, un être peut tomber du mauvais coté. Les personnages sont tous très fouillés. Chaque psychologie est approfondie pour en connaître les moindres rouages et failles. L’héroïne Cécilia Rhodes est machiavélique à souhait, un véritable grand rôle de cinéma.
Milieu dans lequel se déroule cette intrigue, avec celui de la télévision. Un univers que Laurent Scalese connaît particulièrement bien. Etant lui même scénariste, entre autres des téléfilms La Taupe 1 et 2 et des Corbeaux. Il nous plonge ainsi dans les coulisses pour découvrir l’autre côté du miroir, bien loin des lumières et des paillettes. Où chacun est juste un maillon interchangeable d’une chaîne, que l’on use jusqu’à la cassure.
L’atmosphère de "La cicatrice du Diable" n’en est ainsi que plus noire. Même si des meurtres et l’enquête sont le fil rouge du récit. Ce livre prend toute sa dimension dans sa seconde partie dévoilant ainsi le passé des protagonistes et leurs destins bouleversés.
Laurent Scalese signe un grand retour avec "La cicatrice du Diable". Indéniablement l’un de ses meilleurs romans encore plus fort que "L’ombre de Janus" ou "Le baiser de Jason".
Posté le: Dim Avr 19, 2009 1:30 am Sujet du message:
Lu d'une traite aujourd'hui... Un très bon roman, mais très sombre aussi, où les personnages sont tous très torturés, ou le deviennent petit à petit jusqu'à descendre aux enfers (pour y rencontrer le diable ? D'ailleurs qui est-il ? Le personnage central comme suggéré par le titre ? Le milieu du show-business ? La part sombre de chacun d'entre nous ? Voire l'humanité toute entière, car peu de personnages semblent épargnés par cette noirceur ?)
Certains personnages, d'abord attachants, deviennent détestables, pour d'autres c'est l'inverse (quoique...) et de loin en loin, on prend des nouvelles des autres personnages des romans précédents, ce qui est toujours un plaisir ! _________________ N'est pas mort ce qui à jamais dort.
Posté le: Mer Avr 29, 2009 2:50 pm Sujet du message:
Fini à l'instant.
Un excellent roman, d'une grande noirceur, très bien mené et intéressant de bout en bout. On l'avait attendu avec impatience, le dernier-né de Laurent est assurément une réussite !
Il m'a fait penser à un film dont je parle entre balises spoiler pour ne rien dévoiler :
Spoiler:
Swimming with sharks
Date de sortie : 11 Octobre 1995
Réalisé par George Huang
Avec Kevin Spacey, Frank Whaley, Michelle Forbes Plus...
Film américain. Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 30min. Année de production : 1995
Distribué par CTV International
Si je me souviens bien - car j'ai vu cet excellent film il y a très longtemps, le personnage incarné par Franck Whaley finit par séquestrer Kevin Spacey qui lui faisait subir une pression inimaginable, et il y a une scène très marquante au cours de laquelle Spacey avoue à son tortionnaire qu'il a viré au fin salaud quand sa femme a été violée et tuée par des voyous après avoir trop bu.
Pour moi, c'est un parallèle intéressant avec le milieu de la télévision décrit par Laurent, alors que dans le film, c'est plus le cinéma. Tiens, à en parler, ça me donne très envie de le revoir, ce film...
Inscrit le: 08 Mar 2007 Messages: 46 Localisation: nord
Posté le: Mer Avr 29, 2009 4:41 pm Sujet du message:
Intéressant le parallèle Marco et ce film est vachement bien en effet !
Pour en revenir au livre ça valait le coup de l'attendre ce nouveau Scalese, j'ai moi aussi adoré et la fin est parfaite ! _________________ blog : http://lesbonheursdesophie.over-blog.fr/
Age: 52 Inscrit le: 15 Nov 2005 Messages: 2278 Localisation: Dans le Sud !
Posté le: Sam Mai 16, 2009 8:46 am Sujet du message:
Tout simplement excellent, quelle formidable progression dans l'écriture, la maitrise et l'organisation du roman. Je n'ai pas lâché une seule seconde, j'ai été fascinée par le personnage de Cécilia comme tous les autres qui gravitent autour d'elle. Ca valait le coup d'attendre tout ce temps. Et puis j'ai adoré les tous derniers mots du livre, c'est trop fort !
Posté le: Sam Mai 16, 2009 9:15 am Sujet du message:
El Marco a écrit:
Fini à l'instant.
Un excellent roman, d'une grande noirceur, très bien mené et intéressant de bout en bout. On l'avait attendu avec impatience, le dernier-né de Laurent est assurément une réussite !
Il m'a fait penser à un film dont je parle entre balises spoiler pour ne rien dévoiler :
Spoiler:
Swimming with sharks
Date de sortie : 11 Octobre 1995
Réalisé par George Huang
Avec Kevin Spacey, Frank Whaley, Michelle Forbes Plus...
Film américain. Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 30min. Année de production : 1995
Distribué par CTV International
Si je me souviens bien - car j'ai vu cet excellent film il y a très longtemps, le personnage incarné par Franck Whaley finit par séquestrer Kevin Spacey qui lui faisait subir une pression inimaginable, et il y a une scène très marquante au cours de laquelle Spacey avoue à son tortionnaire qu'il a viré au fin salaud quand sa femme a été violée et tuée par des voyous après avoir trop bu.
Pour moi, c'est un parallèle intéressant avec le milieu de la télévision décrit par Laurent, alors que dans le film, c'est plus le cinéma. Tiens, à en parler, ça me donne très envie de le revoir, ce film...
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