Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Ironheart]

Vous connaissez ?

Moi non, mais je viens de le découvrir et ça me donne vachement envie ! J'adore la couverture en plus !


Voici ce qu'on trouve sur Amazon au sujet de ce roman :

Présentation de l'éditeur

1906. San Francisco est " la plus riche et la plus pourrie des villes américaines", où se côtoient politiciens corrompus et trafiquants d'esclaves, artistes de music-hall et gangsters, bourgeois respectables et filles de joie. Annalisa Passarelli, une jeune journaliste intrépide engagée dans la lutte contre la corruption, a réussi à infiltrer les milieux mafieux de la ville. Elle est épaulée par la Fraternité, un groupe de policiers animés d'une foi ardente en la justice, comptant plusieurs membres de la famille Fallon. Hunter, le cadet, tout juste de retour dans la ville après ses études à Stanford, se lance à corps perdu dans la bataille, et se lie très vite à Annalisa. Personne ne se doute alors que San Francisco, la Sodome et Gomorrhe du Pacifique, est à la veille de sa destruction. Le 18 avril à 5h13, un effroyable tremblement de terre détruit la plupart des bâtiments, rompt les canalisations de gaz et, dans un dramatique enchaînement, provoque un immense incendie. C'est dans les décombres de la ville, au milieu des flammes et des pillages, qu'Annalisa, Hunter et les autres poursuivent vaillamment leur guerre implacable contre le crime. Dans ce récit haletant construit comme un thriller, James Dalessandro reconstitue avec brio le San Francisco du début du XXe siècle, avant, pendant et après le tremblement de terre: une ville trépidante incarnant le rêve d'une nouvelle Amérique, balayée en quelques heures par l'une des plus grandes catastrophes naturelles que le pays ait connues.

Biographie de l'auteur

James Dalessandro vit actuellement à San Francisco. Il est scénariste et auteur de plusieurs romans policiers. 1906 est le premier de ses livres traduit en français.

L'avis de la Fnac

En intégrant avec habileté un événement bien réel, le tremblement de terre de San Francisco en 1906, à une intrigue policière rondement menée, James Dalessandro réussit haut la main à dessiner une vaste fresque romanesque. Et on se laisse bluffer par ce polar dense et remarquablement écrit par un auteur jusqu’ici inconnu en France (c’est sa première traduction), mais qu’on va désormais surveiller de très près.
Epok, l'Hebdo de la Fnac.

[El Marco]

[El Marco]

A noter que le site officiel de ce livre a vraiment l'air très sympa : pour tout savoir sur le livre, l'auteur, des informations sur le film à venir et qui sera tiré de 1906...

Son adresse : http://www.1906earthquake.com/

[montse]

Ca a l'air pas mal du tout !

[Ironheart]

Et je l'ai acheté il y a quelques jours, comme neuf pour 0,90 € sur Priceminister.

Je le commence après avoir terminé l'Evangile selon Satan.

Merci El Marco de ta rapidité à avoir validé ce roman sur la base de Polars Pourpres !

[claire_redfield]

sur mes tablettes, j'adore le mix Histoire/polar merci Inronheart
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So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore
And I saw it was filled with graves
(W.Blake)

[Ironheart]

Voici la critique de Lire :


par Alexandre Fillon
Lire, juin 2006


Autour du grand incendie de 1906, une enquête pleine de rebondissements sur une ville corrompue.

Le 18 avril 1906 eut lieu aux Etats-Unis une catastrophe d'une sacrée ampleur. San Francisco, le Paris du Pacifique, «la plus riche et la plus pourrie des villes américaines» n'a soudain plus été qu'un tas de cendres et de souvenirs. Ne demeuraient que des quais noircis, un amas de fer fondu, des morceaux de ruines carbonisées. «Une ville trépidante de quatre cent cinquante mille habitants arrachée à ses amarres, ravagée, effacée de la surface de la terre.» Certains voulurent faire croire que l'incendie répondait à la volonté de Dieu et non à une sombre affaire politique. L'héroïne de James Dalessandro, Annalisa Passarelli, assure la critique lyrique et dramatique de l'Evening Bulletin, un organe qui ne cesse de fustiger la corruption locale. Elle nous ouvre les portes d'une cité impériale, cultivée et rustre, libertine et féodale. «Mecque souillée, phare pour des personnes fatiguées de promesses non tenues, San Francisco avait renforcé le rêve d'une nouvelle Amérique qu'elle incarnait», nous dit-elle. A l'intérieur, tout le monde se tenait la main, du maire au conseiller juridique en passant par le chef de la police. En suivant Annalisa, qui se décrit à la fois comme suffragette, catholique réformée et socialiste progressiste, on découvrira le dessous des cartes: les prostituées prisonnières des fétides catacombes de Chinatown, les pots-de-vin, mais aussi la Fraternité, groupement fermement décidé à éradiquer la vérole. Véritable page-turner d'une redoutable efficacité, 1906 ne manque ni de souffle ni de rebondissements.