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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11575 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Lun Juin 17, 2019 6:37 pm Sujet du message: Nuits de pleine lune, de Jacky Moreau |
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Citation: | Vague de meurtres à Abbeville. Sur les scènes des crimes, les inspecteurs Lucas Rosépine et Bertrand Millavène ne relèvent aucun indice. Ni empreinte, ni trace d’ADN. Le tueur fait preuve d’une méticulosité extrême. C’est un professionnel. Un élément commun à ces assassinats interpelle pourtant Millavène : la pleine lune. Pourquoi le tueur choisit-il cet instant précis pour accomplir ses forfaits ? L’inspecteur étudie la voie de la lycanthropie. Le profil d’un prédateur se dessine alors. Le policier le sent, la solution n’est pas loin. Mais attention : s’il ne reste pas sur ses gardes, Millavène risque de tomber dans la gueule du loup. |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11575 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Lun Juin 17, 2019 6:39 pm Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | Une série de meurtres se met à ensanglanter Abbeville : les victimes sont tuées à l’arme blanche, principalement égorgées. Tandis que l’enquête piétine, se dessine lentement l’image d’un tueur en série qui semble inspiré par la lune.
Jacky Moreau signe ici un ouvrage à mi-chemin entre le roman à suspense et le thriller. Court, le style simple et efficace accentue la vitesse de défilement des pages. On fait ainsi la rencontre de Diane, thanatopractrice de son état, marquée par une tentative de viol par son beau-père alors qu’elle était jeune, et qui a depuis noué une curieuse relation avec la lune. Le livre est bien bâti, faisant alterner les divers points de vue, et l’on ne voit ainsi pas le temps passer. On se régale également des nombreuses références culturelles et musicales (chaque chapitre porte le titre d’un morceau, avec une compilation des chansons en fin d’ouvrage). De nombreux personnages apparaissent vers la moitié du récit, comme le journaliste, l’avocat ou l’animatrice de radio, réinjectant un peu de sang neuf dans les veines de la narration. Néanmoins, le bât blesse au niveau de la profondeur psychologique. Par exemple, les policiers sont certes amusants dans leurs répliques, avec un humour parfois potache qui vient, au choix, atténuer la noirceur du récit ou, au contraire, mettre d’autant plus en relief cette ténébrosité, mais ils ne sont guère mémorables. De même, si l’idée de mettre en scène une femme à la fois embaumeuse et criminelle (d’autant que les explications de Jacky Moreau quant à sa profession sont très intéressantes), l’origine de son trauma n’est guère originale, et l’on regrette que l’écrivain n’ait pas davantage accentué les traits qui se présentaient à lui, comme le côté fantastique (pourtant vanté sur le site de l’éditeur), ou la noirceur de l’âme de cette serial killer.
Au final, un livre qui n’engendre guère la mélancolie, car vif et pétillant, sans le moindre temps mort, mais auquel il semble manquer un soupçon de piment pour relever ce plat dont la concision finit par desservir la qualité gustative.
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