Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11570 Localisation: Alpes-Maritimes
|
Posté le: Dim Nov 04, 2018 6:12 pm Sujet du message: La Fille qui se faisait des films, de Yannick Dubart |
|
|
Citation: | Après une attaque cérébrale, la quadragénaire Emma est obligée de partager une chambre d’hôpital avec une vieille dame. Celle-ci lui raconte des histoires étranges, évoquant la mort d’une belle opportuniste dans les années 50. L'affaire aura été classée mais Emma, intriguée, décide de la rouvrir... peut-être à ses dépends. |
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11570 Localisation: Alpes-Maritimes
|
Posté le: Dim Nov 04, 2018 6:13 pm Sujet du message: |
|
|
Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | A l’hôpital, Emma est soignée suite à une attaque cérébrale. Elle est obligée de partager le peu d’intimité qui lui reste avec Marie-Ange, une vieille dame qui ne semble plus avoir toute sa tête. Toutefois, sa coloc de fortune intrigue Emma en lui parlant de la mort étrange d’une dénommée Chantal au cours des années 1950. Sans trop savoir pourquoi ni comment, la quadragénaire va se mettre à enquêter… et pénétrer dans la gueule du loup.
Avec ce roman, Yannick Dubart offre une histoire prenante et sacrément efficace. Usant d’une plume alerte, sachant prendre le temps de décrire les ambiances et les psychologies, capable de sacrés calembours, l’écrivaine dispose d’un large éventail d’aptitudes littéraires. On se passionne rapidement pour le personnage d’Emma, mère imparfaite, essayant de remonter la pente après son AVC, luttant de toutes ses forces pour ne pas laisser son apparence physique se dégrader, conserver une forme de dignité, et retrouver l’amour. Elle est également capable d’une rare opiniâtreté, puisque son investigation va la conduire à faire la connaissance d’une artiste spécialiste de l’urbex sur le retour, mettre à nu de terribles secrets de famille et s’approcher de bien trop près d’un tueur sans le moindre scrupule. Comme l’indiquent le titre et l’ingénieuse couverture, Yannick Dubart creuse la dimension cinématographique pour son récit. Chaque chapitre porte d’ailleurs le nom d’un film célèbre. Progressivement, le lecteur verra apparaître un lien, d’abord chimérique, puis réel, avec le septième art. Et c’est un joli tour de force que réussit l’auteure : bâtir une intrigue parfaitement crédible, être capable d’y apporter un souffle de nouveauté et de créativité avec la piste des longs-métrages, et imprimer un joli rythme à son histoire pour que jamais le lecteur ne décroche.
Un premier ouvrage offrant autant de moments de tension que de décontraction. Yannick Dubart séduit avec ce roman délicat et pertinent, juste et plausible. On en redemande.
|
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
Muriel Témoin
Age: 42 Inscrit le: 09 Juin 2017 Messages: 89 Localisation: Ossun
|
Posté le: Lun Nov 05, 2018 5:56 pm Sujet du message: |
|
|
Belle critique d'un roman qui m'intrigue maintenant. |
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|