Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[squall23]

Bonjour,

je viens vous parler de mon auteur fétiche, Nicolas Fargues. Il s'agit d'un écrivain qui se fait connaitre.

Il a écrit plusieurs livres dont j'étais derrière toi, rade terminus et one man show.

Je construis son site web et je viens de terminer son forum en attendant l'ouverture du site web. l'adresse est http://evasion.easyforum.fr.

A bientôt,
Squall23

[Nico]

Bienvenue sur le forum, Squall23 !

Je suis curieux de connaître un peu plus Nicolas Fargues, dont tu nous as un peu parlé samedi lors de la rencontre des Limbistes Anonymes.
Tu peux peut-être rappeler ici le genre de romans qu'il écrit, celui qui t'a le plus plu, ce que tu aimes particulièrement chez cet auteur, etc...

@+,
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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[squall23]

Salut,

j'adore Nicolas Fargues car il écrit des romans de moeurs. J'adore les romans de moeurs. J'adore son style dynamique et littéraire. On sent qu'il maitrise la langue française et il est un des jeunes espoirs de la littérature française.
J'ai adoré Rade Terminus, car il se passe à Madagascar et la narration est superbement bien faite et surtout j'ai adoré les aventures de tous les expatriés français sur la grande ile de l'océan indien. J'ai également aimé J'étais derrière toi et one man show. Le forum est ouvert, venez vous y inscrire.

[Athanagor]

Bienvenue à toi squall23.
Merci pour ce conseil !
En espérant te lire souvent ici !
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CréAuteur du monde de True Duck.

[El Marco]

Bienvenue à toi, squall23, et merci pour ce conseil de lecture !

[Elo]

Bienvenue par ici Squall !

J'irai faire un tour sur ton site. Comme je te l'ai dit samedi, je suis tentée par la lecture de "j'étais derrière toi" depuis un petit moment déjà...
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It's not who you are underneath, it's what you do that defines you

[squall23]

Je suis ravi de votre accueil. Merci. Le forum est ouvert.
Y 'a pas encore d'inscrits.
Nicolas Fargues est un auteur qui mérite d'être connu.

[Fredo]

Le Tour du propriétaire

Nicolas Fargues nous a donc donné son premier roman. C'est un texte extrêmement prenant, en dépit du thème affiché, celui d'un jeune homme qui veut écrire un roman...

Prenant parce que le regard de l'auteur sur les tribulations de son héros et sur le cadre - exotique - de ces tribulations, est extrêmement perçant, nourri d'une réflexion sans complaisance sensible à tout instant, qui donne ainsi relief et profondeur à ce que nous lisons. Prenant parce que l'anecdote, "l'histoire", est habilement agencée. Et prenant, enfin, parce qu'écrit avec netteté, force et précision : la langue est ici, comme toujours lorsqu'on a affaire à un véritable écrivain, constamment présente et c'est aussi son déploiement original, personnel que nous entendons.

Voici ce que Nicolas Fargues a écrit pour la quatrième de couverture :

"En s'embarquant pour l'Indonésie à l'aventure, afin d'éviter les tentations étriquées - la littérature, entre autres-propres aux jeunes Parisiens suffisants de son espèce, Alex se doutait quand même un peu qu'il ramènerait de son séjour un petit roman parisien à écrire, un roman plus ou moins étriqué, plus ou moins suffisant avec, comme dans tout petit premier roman bien parisien qui se respecte, des impressions démagogiques de voyage, des coups de gueule manichéens, une métaphysique convenue, de jolies filles rencontrées par hasard plus ou moins séduites, ainsi qu'une bonne surenchère bien française d'auto-dénigrement hypocrite."

Voici ce qu'il nous a confié, afin d'expliciter sa démarche : "Mon premier désir, lorsque j'ai commencé à écrire Le Tour du propriétaire, était d'être publié. Pour le regard admiratif et bienveillant des miens et d'une poignée d'anonymes, certes, mais également afin de donner une direction un peu plus précise à ma vie. C'était au tout début de janvier 1999 et cela faisait un an que je travaillais à l'accueil de la salle d'exposition de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.

Le temps libre exceptionnel dont je disposais m'avait déjà permis d'y rédiger, avec beaucoup de gravité et de conviction, un essai dans lequel il me semblait avoir réuni l'essentiel de ce que j'avais à dire de moi-même, ainsi que quelques nouvelles. L'essai avait été adressé à plusieurs éditeurs confidentiels, lesquels l'avaient tous refusé, dont certains avec une gentillesse encourageante, mais d'autant plus agaçante.



C'est donc avec toute la hargne d'une déception vexée, c'est avec toute mon impatience de jeune homme fier et très sûr de lui que j'ai aussitôt décidé par défi personnel, un 5 janvier au matin, d'écrire un roman publiable, sinon par son contenu purement romanesque - ce qui est plus difficile -, au moins par la somme de frustrations et d'auto-contradictions lucides qui y seraient énoncées. Je n'avais pas de plan, pas de personnages, juste un incipit qui me trottait dans la tête depuis la veille et le vague projet de rassembler mes souvenirs de mon séjour de coopérant en Indonésie, de novembre 1995 à juillet 1997.

Ceci pour dire que ce n'est pas le système romanesque traditionnel (une fiction admise, un "angle" admis de narration...) qui est abordé de plain-pied dans ce livre, mais le processus mental préliminaire qui vous décide à "faire de la littérature" ou pas, ce moment précis où l'aspirant-écrivain peut se demander si tout cela mérite l'investissement d'autant de sérieux et d'amour-propre, si tout cela mérite bien que l'on y croie. Bien sûr, le principe n'est pas nouveau, et cette préoccupation ne concerne que très peu de gens.

Cependant, il m'est apparu inévitable, pour ce premier "roman", de prouver à qui voudrait l'entendre que je pouvais prendre de la distance avec ce qu'il y avait jusque-là en moi de plus sérieux précisément, de plus sensible, de plus fragile, de moins susceptible de faire l'objet d'une mise à distance : l'écriture. Même si toutes ces gesticulations hypocrites reviennent, en général, à avouer d'emblée son échec.

Il n'empêche, ce livre demeure dans son ensemble une tentative, la plus honnête possible, de déprise poussée de soi, une tentative de se regarder soi-même froidement bien en face, sans rien omettre d'inavouable, mais en tâchant d'éviter toute forme de complaisance ou de placement à l'arrivée : que ce soit la complaisance du héros, Alex, vis-à-vis de lui même dans ses rapports aux autres en des circonstances banales de la vie, sa complaisance d'Occidental vis-à-vis d'autres moeurs prétendument respectés par l'Occident, sa complaisance vis-à-vis de son roman en cours et du rôle du romancier en général - dont l'importance s'avère toute relative en dehors de nos frontières avides de vocations romantiques -, et enfin, ma propre complaisance dans mon regard prétendûment dégagé sur Alex et son roman, ainsi que sur ma façon de penser tout cela.

Mais à quoi bon se débarrasser de soi, me dira-t-on, à quoi bon prendre de la sorte maladivement de la distance sur tout, si c'est pour forcément revenir à soi-même au bout du compte, comme tout le monde ? Par prétention maladivement orgueilleuse de maintien peut-être, de ne pas se laisser bassement déborder par son ambition, par prétention d'être meilleur que les autres, de mieux discerner que les autres le bon du mauvais, afin de vivre le plus honorablement possible. Par prétention d'être tout à fait libre.

Libre ainsi de donner sans compter à ceux que l'on aime et qui n'ont pas choisi, eux, de vous ressembler, et aux autres aussi. Ou peut-être par faiblesse naturelle de ne pas avoir eu le cran, dès le départ, de prendre la vie suffisamment au sérieux, par faiblesse d'y adopter chaque jour une attitude conséquente de dérobade. Peut-être. En tout cas cela m'aide, moi, à mieux vivre, cela me rend fort. Et il s'en faut de peu parfois pour que j'en vienne à m'imaginer qu'une telle attitude puisse rendre meilleurs tous les autres hommes.

Pour le reste - ce regard sur l'époque, sur l'Occident, sur la France, sur Paris, sur l'Ailleurs, ce voyage initiatique d'une fin d'adolescence un brin narcissique et paranoïaque, cette histoire d'amour mal fagotée ou pas, cet effort ou non d'éviter avec humour toute forme convenue d'observation du monde, ce sens de l'observation ou pas, ce ton impressionniste ou pas, cet amour ou non de la langue française sous toutes ses formes... -, je laisse au lecteur le soin de son interprétation, de ses comparaisons flatteuses, de son scepticisme ou de son dédain ricanant.

Ce n'est pas la moindre des choses, loin de là, mais tout de même."

Source : Alapage.com

# Broché: 174 pages
# Editeur : P.O.L. (4 Jan 2000)
# Collection : Fiction
# Langue : Français
# ISBN: 2867447429
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[Fredo]

Demain si vous le voulez bien

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Il arrive que le roman français s'essouffle à force d'originalité forcée. Il en revient alors aux bonnes vieilles recettes du roman populaire à la Paul Féval ou Eugène Sue : prendre une poignée de personnages suffisamment contrastés (psychologie, apparence physique, milieu social), les faire cheminer individuellement un certain nombre de chapitres, jusqu'à ce qu'ils se croisent, et tissent ainsi la trame-surprise de l'illusion romanesque plus vraie que la vie vraie. Il faut une certaine habileté à ce jeu-là, où les destins esquissent des figures, comme sur un échiquier. Il faut savoir également brosser un portrait, créer une atmosphère, railler ses contemporains, y montrer une verve convaincante : Nicolas Fargues n'en manque pas, et le lecteur s'ennuie rarement, malgré ce schéma classique. Les Parisiens surtout auront plaisir à retrouver leur univers quotidien dépeint avec une réelle finesse. Saluons aussi cette évocation de la communauté zaïroise, qui vient aérer le caractère un peu élitiste, brillant et parfois facile de ce conte citadin. --Scarbo

SDM
Un jeune Marseillais narquois débarqué à Paris, plein d'espoir et d'ambition, entreprend une carrière cinématographique. Portrait d'une génération qui vient d'avoir trente ans et fresque assez grinçante de la société parisienne techno-branchée. Selon J.-P. Amette, les dialogues sont "brillantissimes, décontractés, vachards, sournois, nerveux, détachés, vibrants". Un roman d'éducation "prometteur" et "pimpant".

# Broché: 297 pages
# Editeur : P.O.L. (3 Jan 2001)
# Collection : Fiction
# Langue : Français
# ISBN: 2867447801

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[Fredo]

One Man Show

Amazon.fr
Les écrivains sont-ils bêtes ? La question était posée par Roger Nimier. Par écho, un jeune auteur, Nicolas Fargues, lui répond. Oui les écrivains sont bêtes. Et en plus ils sont pleutres, arrogants, conformistes, bourgeois, rancuniers, j'en passe. Le héros de One man Show est l'un d'eux. Christophe Hostier, écrivain à la mode, a décidé de quitter Paris pour Grenoble. Il pense ainsi être sorti du cercle des mondanités et des tentations libertines offertes par le milieu des lettres pour mieux s'occuper de sa femme, Estelle, une agrégée encore très immature et possessive, et de leurs deux jeunes enfants assez bruyants. Mais la vanité, fatalité du sentiment plus forte que tout, vient titiller notre héros lorsqu'on lui propose une émission littéraire sur Paris "où il pourra tout dire"… Avec son cortège hilarant d'éditeurs aux cheveux cendrés, de producteurs mégalos, de ratés sublimes, de parvenus grotesques, d'attachées de presse en mal d'amour, d'auteurs renommés parlant notes de frais, One Man show est une délicieuse satire du monde merveilleux des lettres et de la télévision. Lucide, amer, parfois revanchard, Nicolas Fargues tient son roman de bout en bout grâce à un sens aigu de la drôlerie. --Denis Gombert

Présentation de l'éditeur
Bonjour. Je ne voudrais pas me vanter mais si la lâcheté masculine, le petit monde de la télévision française et l'Amérique du Nord vous intéressent, ce roman devrait vous plaire. Je vous le dis avec d'autant plus de simplicité que, de même que le héros ne cherche pas à jouer les héros dans ce livre, je n'ai pas cherché, moi, en l'écrivant, à y faire de la littérature.

# Broché: 238 pages
# Editeur : P.O.L. (29 Aoû 2002)
# Collection : Fiction
# Langue : Français
# ISBN: 2867448999

# Poche: 269 pages
# Editeur : Editions Gallimard (30 Sep 2004)
# Collection : Folio
# Langue : Français
# ISBN: 2070428869




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[Fredo]

Rade Terminus


Présentation de l'éditeur
Diégo-Suarez, Madagascar. Une baie sur l'océan Indien, du soleil, des vestiges coloniaux, des filles, des ONG. Des Blancs en fin de course dont le monde blanc ne veut plus. Des voyageurs qui débarquent. Si ce roman a un but, c'est de bien faire comprendre au lecteur occidental que, considéré depuis tous les " bouts du monde " de la planète, l'Occident, c'est le bout du monde.

SDM
Quatrième roman de l'auteur, ancien "top model" et directeur d'une Alliance française à Madagascar. Une comédie de moeurs caricaturale qui prête à la polémique. L'auteur décrit un groupe de Français comme autant "d'épaves échouées dans la société malgache" (G. Massoutre). Aude Lancelin a bien noté que l'oeuvre, "bien dans la logique de la haine de soi occidentale", s'inspire de trop près des propos de M. Houellebecq sur le tourisme sexuel et le "supposé épuisement libidinal de l'Occident".

# Broché: 325 pages
# Editeur : P.O.L (20 Aoû 2004)
# Collection : Fiction
# Langue : Français
# ISBN: 2846820287

# Poche: 301 pages
# Editeur : Editions Gallimard (5 Jan 2006)
# Collection : Folio
# Langue : Français
# ISBN: 2070307751



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[Fredo]

J'étais derrière toi


Présentation de l'éditeur
C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

SDM
Monologue caustique et profondément touchant dans lequel le narrateur, père de famille trentenaire au mariage chancelant qui tombe amoureux d'une belle Italienne, expose ses réflexions sur le couple, l'amour, la vie, le bonheur. Un "roman magnifique", selon Philippe Sollers dans le ##Nouvel observateur##, dont les critiques ont applaudi le ton "entre gouaille salingerienne et témoignage d'un jeune chien fou" (cf. ##Le Point##).


* Broché: 216 pages
* Editeur : P.O.L (2 Mar 2006)
* Collection : FICTION
* Langue : Français
* ISBN: 2846821313


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[Fredo]

Salut Squall23, voilà je me suis permis de modifier le nom de ton sujet et de poster les livres de Nicolas Fargues. Un beau trède pour bien donner envie aux nouveaux lecteurs !
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[squall23]

Merci Fredo pour avoir posté tous les romans de Nicolas Fargues.
Le forum attend votre visite, vous allez être surpris par le côté anglo-saxon.
Et surtout n'hésitez pas à lire ses livres.

[Xavier]

J aime le style fluide et direct et l humour de cet auteur.
J etais derriere toi est un monologue un peu desarconnant mais en s accrochant c est un regal.
Rade terminus, je n ai pas accroche au debut mais apres 20 pages, je me suis laisse prendre au jeu et a l humour.
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Vedrai che puoi facerla