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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Avr 04, 2018 6:46 pm Sujet du message: Nocturnes, de John Connolly |
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Citation: | Amants maudits, enfants perdus, créatures souterraines, prédateurs démoniaques, savoirs interdits...
John Connolly explore les plus vilaines de nos terreurs nocturnes et nous livre, en une vingtaine d'instantanés, une vision très personnelle des plus grands thèmes du fantastique.
Parmi les apparitions remarquables, celle d'un certain M. Lovecraft en recteur d'université, secondé par MM. Poe et Dickens, celle du fameux détective privé Charlie Parker, héros pour un soir d'une histoire de maison hantée, et de bien d'autres personnages aux prises avec des éléments qui dépassent l'entendement... |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Avr 04, 2018 6:47 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
Citation: | De John Connolly, on connait principalement sa série consacrée à Charlie « Bird » Parker. Aussi, est-ce toujours avec appétit que l’on entrouvre un recueil de ses nouvelles. Dix-neuf, pour être exact. Le fil conducteur de celles-ci ? Le fantastique. Des histoires fortes et ténébreuses, où le surnaturel côtoie la terreur. « Le Démon de M. Pettinger », ou la folie d’un homme d’église en quête d’une créature malveillante sous les fondations de son église. « La Chaufferie », ou un terrible cauchemar vécu éveillé par un gardien de nuit. « Le Gouffre de Wakeford », avec son cortège de bêtes immondes peuplant une grotte. « Le joueur de l’équipe réserve », avec la terrible confrontation d’un sportif qui, au final, aurait été bien avisé de jouer en équipe première. Des textes forts et efficaces, avec le sang et les larmes comme épilogue récurrent, sans la moindre lumière d’espoir. En bon conteur nourri de récits primitifs, John Connolly revisite certaines légendes comme le Roi des Aulnes dans l’histoire du même nom, le mythe du vampire ou encore la sorcellerie. Certaines nouvelles constituent de véritables bijoux littéraires : « Les Clowns tristes », avec son éclatante littérature blanche et tous les sentiments contraires qu’elle véhicule jusqu’au dénouement fulgurant et terrifiant, « La Balade du cow-boy cancéreux » qui s’approche de l’univers de la série X-Files, ou encore les amours transcendant la mort dans « Le Lit nuptial ». Parallèlement, d’autres récits marquent le pas : « Le bel engrais de miss Froom » où les indéniables qualités narratives ne masquent pas une chute téléphonée, « L’Auberge de Shillingford » et son impression de déjà-vu et déjà-lu, ou encore « Le Singe de l’encrier », qui recycle trop d’éléments déjà connus. Néanmoins, au fil des pages, au gré de ces histoires n’excédant que rarement la vingtaine de pages, l’écrivain sait envoûter son lectorat par des ambiances lugubres et magnifiquement rendues, avec un goût prononcé pour la belle langue et les émotions humaines. Dans sa globalité, un très bon recueil qui sait rendre hommage à ses prédécesseurs, de Stephen King à Edgar Allan Poe. Un délectable bouquet de fleurs. Des chrysanthèmes, bien évidemment.
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