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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Fév 06, 2018 9:13 pm Sujet du message: Sale boulot - Larry Brown (Gallmeister) |
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Après Joe, Père et fils et Fay, c'est au tour de Sale boulot du grand Larry Brown d'être réédité dans la collection Totem des éditions Gallmeister, traduit par Francis Kerline.
Le livre :
Braiden Chaney n’a plus ni jambes ni bras.
Walter James, lui, n’a plus de visage.
Ils les ont tous les deux été mutilés au Vietnam.
L’un est noir, l’autre est blanc.
Vingt-deux ans plus tard, ils se retrouvent dans la même chambre d’un hôpital pour vétérans dans le Mississippi.
Au fil d’une très longue nuit, ils se racontent ce qu’ils étaient, ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils pourraient devenir et, surtout, ce qu’ils attendent l’un de l’autre.
En une nuit, tout est dit sur la guerre – seul lien entre ces deux hommes que tout oppose – et ce qu’elle fait subir aux soldats.
En une nuit, tout est dit sur la souffrance, sur la mort et la compassion.
« L’écriture, les personnages et l’intrigue sont si puissants qu’il est impossible de lâcher le livre. » The Washington Post
« Il n'y a pas d'autre roman antimilitariste... tel que Sale boulot de Larry Brown. » The New York Times
« Un livre implacable, à la fois brutal et plein de compassion, horrible et en même temps drôle, aussi. » The Philadelphia Inquirer
« Larry Brown écrit comme s’il possédait - légitimement et sans conteste, cela dit - la totalité de ce monde aussi tourmenté que joyeux, et même encore un peu plus. Seule une véritable conscience de ce monde pouvait se permettre d’écrire Sale boulot, tout en feu, vent et glace, miraculeusement maintenu ensemble par un filet d’amour à briser le cœur. » Bob Shacochis, l'auteur de La Femme qui avait perdu son âme
>> Lire un extrait
L'auteur :
Larry Brown (1951-2004) est né et a vécu dans le Mississippi, près d’Oxford.
Passionné par la pêche, la chasse et la lecture plus que par les études, il a exercé des métiers aussi divers que bûcheron, peintre en bâtiment ou droguiste, puis pompier pendant dix-sept ans, avant de se consacrer uniquement à la littérature.
Il est le seul écrivain à avoir reçu à deux reprises le prestigieux Southern Book Award for Fiction.
Son roman Joe a été porté à l'écran en 2013, avec Nicolas Cage dans le rôle-titre.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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TaiGooBe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 63 Inscrit le: 11 Aoû 2009 Messages: 1012 Localisation: The Pink City
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Posté le: Mer Fév 07, 2018 10:57 am Sujet du message: |
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Les couvertures sont vraiment belles.
Comparées à celles de Folio, il n'y a pas photo. _________________ "N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Fév 07, 2018 11:59 am Sujet du message: |
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TaiGooBe a écrit: | Les couvertures sont vraiment belles.
Comparées à celles de Folio, il n'y a pas photo. |
Effectivement, il n'y a pas photo mais dessin.
( ) _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Mar 18, 2018 8:53 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :
Citation: |
Sale boulot, de Larry Brown
Les éditions Gallmeister continuent leur travail de réédition de l’œuvre de Larry Brown avec un de ses romans les plus singuliers.
Sale boulot met en scène deux personnages : Braiden Chaney croupit depuis vingt-deux ans dans un hôpital militaire du Mississippi.
« Il avait pas de bras, pas de jambes, rien que des moignons. Comme dans Johnny s’en va-t-en guerre. », nous dit l’autre protagoniste de cette histoire, Walter James, qui vient d’atterrir ici après une de ces absences qui le saisissent parfois depuis que, vingt-deux ans plus tôt, son visage a été mutilé par une roquette et son cerveau endommagé par la balle d’un sniper vietnamien.
Deux hommes, une glacière pleine de bières alimentée régulièrement par une infirmière de bonne disposition, de l’herbe, et des nuits interminables…
De quoi pousser au dialogue et à l’introspection.
Aussi les parcours de Braiden et Walter se révèlent-ils peu à peu avec tout ce qu’ils peuvent avoir de commun : les mutilations, bien entendu, la guerre du Vietnam à laquelle ni l’un ni l’autre, le pauvre noir et le pauvre redneck, ne pouvait échapper de toute manière, et leurs espoirs.
Celui de vivre malgré tout pour Walter qui a rencontré une fille qui n’est pas effrayée par son visage ravagé.
Celui de mourir enfin pour Braiden qui, malgré les attentions de Diva, l’infirmière, n’en peut plus de ne vivre que dans les rêves qui, pour aussi beaux qu’ils puissent être, ne constituent qu’un pâle dérivatif à l’inanité de la vie qu’il supporte depuis plus de vingt ans.
Alors que se forge, si ce n’est une amitié, à tout le moins une relation faite d’une compréhension intime de l’autre et de compassion réciproque entre ces deux hommes, Larry Brown parle de la guerre, bien entendu, de la pauvreté endémique et des profondes inégalités de ce Mississippi dans lequel il a toujours vécu.
Comme fil conducteur, il place une once de mystère : comment et pourquoi Walter a-t-il atterri ici ?
Que s’est-il passé avant sa perte de connaissance et après ?
Cela va se révéler peu à peu en même temps que se dévoilent les cœurs et les âmes des deux personnages pour aboutir à une fin saisissante.
Premier livre d’un auteur autodidacte publié sur le tard, Sale boulot plaçait d’emblée Larry Brown au panthéon des grands écrivains américains contemporains.
C’est un magnifique roman.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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