Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Jeu Déc 21, 2017 10:01 pm Sujet du message: |
|
|
norbert a écrit: | Le Juge Wargrave a écrit: | l'hyper violence de la société sud-africaine telle que dépeinte dans le roman est glaçante et nécessite parfois de poser le livre (ou arrêter l'écoute en ce qui me concerne, livre audio oblige) pour souffler un peu. Cette violence sur les enfants et les chiffres cités par l'auteur donnent la nausée. Dire que le pays décrit dans le roman ne donne pas envie de faire le voyage est un euphémisme.
|
Et pourtant, il ne s'agit "que" de la description de Deon Meyer qui, si on lit d'autres auteurs sans concession comme Roger Smith - son Mélanges de sangs, par exemple, est effroyable et effrayant de réalisme à ce point de vue - ou Mike Nicol, devient en comparaison presque idyllique... |
Trois auteurs blancs, j'aimerai lire des polars sud-africains écrits par des auteurs noirs ou métis, mais je n'en connais pas traduits en français... _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Jeu Déc 21, 2017 11:27 pm Sujet du message: |
|
|
Le Juge Wargrave a écrit: | norbert a écrit: | Le Juge Wargrave a écrit: | l'hyper violence de la société sud-africaine telle que dépeinte dans le roman est glaçante et nécessite parfois de poser le livre (ou arrêter l'écoute en ce qui me concerne, livre audio oblige) pour souffler un peu. Cette violence sur les enfants et les chiffres cités par l'auteur donnent la nausée. Dire que le pays décrit dans le roman ne donne pas envie de faire le voyage est un euphémisme.
|
Et pourtant, il ne s'agit "que" de la description de Deon Meyer qui, si on lit d'autres auteurs sans concession comme Roger Smith - son Mélanges de sangs, par exemple, est effroyable et effrayant de réalisme à ce point de vue - ou Mike Nicol, devient en comparaison presque idyllique... |
Trois auteurs blancs, j'aimerai lire des polars sud-africains écrits par des auteurs noirs ou métis, mais je n'en connais pas traduits en français... |
Tiens, un racialiste !
Sinon, avant d'être traduits, il faudrait déjà qu'il y en ait...
En Afrique du Sud, rien n'est aussi simpliste que ça, les divisions ne résument pas à noirs contre blancs, mais plutôt entre les innombrables ethnies et tribus, souvent ennemies ne serait-ce que par leurs revendications. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11462 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Jeu Déc 21, 2017 11:38 pm Sujet du message: |
|
|
Il y a 20 écrivains sud-africains répertoriés sur Polars Pourpres et il sont semble-t-il tous blancs. C'est un fait.
Je ne sais même pas si un auteur black ou métis de polar sudaf a déjà été traduit en France. Après, j'imagine que ça doit quand même pouvoir se trouver là-bas.
Ça m'a fait repenser qu'on m'avait dit il y a quelques années que Louis-Ferdinand Despreez était vraiment à lire... _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Sam Déc 23, 2017 11:08 am Sujet du message: |
|
|
norbert a écrit: |
Sinon, avant d'être traduits, il faudrait déjà qu'il y en ait... |
Je suis étonné que, pour quelqu'un comme toi qui lit énormément de revues sur le polar, tu ne connaisses pas Meshack Masondo, Angela Makholwa, Sifiso Mzobe etc...
Hélas, aucun traduit en français à ce jour. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Sam Déc 23, 2017 12:54 pm Sujet du message: |
|
|
Le Juge Wargrave a écrit: | norbert a écrit: |
Sinon, avant d'être traduits, il faudrait déjà qu'il y en ait... |
Je suis étonné que, pour quelqu'un comme toi qui lit énormément de revues sur le polar, tu ne connaisses pas Meshack Masondo, Angela Makholwa, Sifiso Mzobe etc...
Hélas, aucun traduit en français à ce jour. |
Jamais entendu parler en effet.
Et dans tous les cas, il vaudrait mieux qu'ils écrivent en anglais (et que les textes soient de qualité bien sûr), car le coût des traductions de l'afrikaans, ça va si c'est Deon Meyer parce qu'il se vend encore, mais c'est beaucoup plus problématique pour des inconnus - encore plus s'ils ne sont pas recommandés par Michael Connelly..
De toute façon, de multiples pays et continents doivent regorger d'auteurs talentueux (même sans aller très loin, ne serait-ce qu'en Irlande ou en Italie par exemple, et parmi eux combien ont été traduits une ou deux fois - parfois un peu plus avec un peu de chance - puis abandonnés faute de ventes suffisamment rentables alors même qu'ils avaient pourtant une certaine notoriété et un talent indéniable ?..), mais aujourd'hui la plupart des grands patrons de maisons d'édition sont avant tout des gestionnaires, des financiers, plutôt que des éditeurs...
Et comme en plus, dans un marché du livre difficile, les études montrent que les ventes sont de plus en plus cannibalisées par les gros best-sellers, ça laisse très peu de place pour... tout le reste ! Dont des centaines de nouveautés, de premiers romans, de jeunes auteurs, étrangers ou pas, qui ont le plus grand mal à exister.
Deon Meyer se vend encore, les ventes de Roger Smith s'essoufflent, et Mike Nicol aurait été abandonné dès son deuxième roman si Marie-Caroline Aubert du Seuil ne l'avait pas repêché in extremis.
Mais tous sont en sursis, hormis Meyer pour l'instant, et dépendent des ventes de leur(s) prochain(s) roman(s)..
Tout ça pour dire qu'à moins qu'il y ait dans le futur une vague sud-africaine comme il y a eu une vague scandinave, et sauf éventuelles exceptions, il y a quand même (très) peu de chances pour que le panel d'auteurs sud-africains traduits en français - qu'ils soient noirs, blancs ou rouges et jaunes à petits pois - s'élargisse de beaucoup d'ici là.
D'autant plus qu'à part peut-être Michèle Rowe chez Albin Michel, les derniers nouveaux auteurs sud-afs lancés récemment (Marli Roode et son Je l'ai appelée chien chez Rivages, ou Karin Brynard et ses Milices du Kalahari au Seuil) ont été des flops commerciaux.
Quant à l'auteur que citait Hoel, Louis-Ferdinand Despreez, Phébus - et Points pour le format poche - auront tout de même vaillamment publié deux de ses romans.
Pour finir, la seule chose que peut faire le lecteur curieux et amateur de littératures étrangères autres qu'anglo-saxonnes pour que les choses puissent éventuellement changer petit à petit, c'est d'acheter à leur parution les quelques grands formats des romans d'auteurs étrangers, méconnus ou nouveaux, qui sont traduits en français, en provenance des contrées exotiques ou des pays rarement représentés en litté étrangère qui l'intéressent.
Ou, au minimum, insister pour que sa (ou ses) bibliothèque(s) les achète(nt). _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Sam Déc 23, 2017 1:35 pm Sujet du message: |
|
|
norbert a écrit: |
D'autant plus qu'à part peut-être Michèle Rowe chez Albin Michel, les derniers nouveaux auteurs sud-afs lancés récemment (Marli Roode et son Je l'ai appelée chien chez Rivages, ou Karin Brynard et ses Milices du Kalahari au Seuil) ont été des flops commerciaux. |
Je veux bien te croire Norbert, mais peux-tu nous dire où tu as eu ces infos stp ? _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Sam Déc 23, 2017 9:42 pm Sujet du message: |
|
|
Impossible, je viens de les inventer.
MaJ : Ca venait d'une interview de François Guérif à l'époque. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Dim Déc 19, 2021 7:17 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut de page |
|
|
patoche77 Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 60 Inscrit le: 07 Mar 2020 Messages: 867 Localisation: 77 sud
|
Posté le: Dim Déc 19, 2021 7:06 pm Sujet du message: |
|
|
mon avis sur ce superbe roman récompensé par un 9
Citation: | J’avais découvert Déon Meyer en début d'année avec "l'année du lion «, un roman qui m'avait profondément marqué. Il était donc temps de remonter justement le temps pour découvrir la Bibliographie de l'auteur et j'ai donc décidé de lire le premier de la série Benny Griessel qui est son 4eme roman chronologiquement.
J'ai cru comprendre post lecture que certains personnages de ce roman apparaissaient dans les trois premier de l’auteur, bon dommage, je remonterais encore un peu plus le temps la prochaine fois.
Nous avons là un brillant thriller très noir, parfaitement structuré, avec une écriture profondément attirante, une écriture qui m’as aspiré totalement dans cette histoire à trois personnages.
Qu’est ce que j’aime l’écriture de cet auteur, je m’y sens bien, c’est fluide, profondément humain, j’ai l’impression de l’avoir toujours lu alors que ce n’est seulement que le deuxième roman à mon actif.
Les trois personnages principaux sont ultra attachants, on vit avec eux, on rit avec eux, on doute avec eux, on pleure avec eux et on ne veut surtout pas qu’ils leur arrivent quelque chose de mauvais sous peine de bruler le bouquin direct.
Et ce n’est pas tout rose, leurs vies respectives sont plutôt compliquées entre alcoolisme, prostitution et perte d’enfant.
En fin de compte ces trois personnages que l’histoire va rapprocher petit à petit tout au long du bouquin se venge de la vie, chacun à sa manière, pour oublier, pour s’en sortir, pour vivre ou plutôt survivre.
Ces trois personnages fort sont traités avec beaucoup de profondeur, on n’en n’oublierait presque le thriller parfois, qui pourtant est bien là.
Vous rajoutez un dépaysement total, avec pour moi beaucoup d’inconnu sur l’Afrique du Sud et donc une découverte parfois étonnante de ce pays.
L’intrigue est superbement traitée, cette histoire est touchante, les héros attachants et généreux et tout çà pour une bonne cause, sauvez des enfants.
J’en redemande
|
_________________ Je vais toujours bien.....ou presque |
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|