Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8731 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Mer Nov 29, 2017 4:06 pm Sujet du message: Les Fils d'Odin - Harald Gilbers (Kero) |
|
|
Résumé :
Citation: | Berlin, début 1945. Au cœur d'une ville dévastée, Richard Oppenheimer, juif et ancien commissaire, vit dans la peur de faire partie des tout derniers déportés. Aidé par son amie Hilde, fervente opposante au régime, il mène une existence dans l'ombre. La situation s'aggrave brusquement lorsque Hilde est accusée d'avoir tué son ex-mari, membre des SS impliqué dans les atroces expériences humaines menées à Auschwitz. Avec une broche portant un sigle runique comme seul indice, Oppenheimer se lance dans une enquête risquée pour démasquer le vrai coupable. Ses recherches le mènent à un mystérieux culte germanique qui n'a qu'un seul objectif : assurer la suprématie de la race aryenne... |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8731 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Mer Nov 29, 2017 4:07 pm Sujet du message: |
|
|
Mon avis sur ce très bon polar historique :
Citation: | La suite de Germania est tout aussi réussie que le premier opus de la série dédiée à l'ex-commissaire juif Richard Oppenheimer. L'auteur a toujours ce souci du détail historique (il s'appuie pour cela sur des journaux et journaux intimes de l'époque pour coller au mieux avec la réalité passée) et j'aurais pu faire un copier/coller de mon ressenti sur Germania en ce qui concerne l'immersion dans le Berlin bombardé quasi-quotidiennement par les Alliés. L'avancée des troupes russes et la peur immense qu'elle provoque chez les Berlinois(es) sont très bien retranscrites. L'intrigue permet de brasser par mal de thèmes chers aux nazis et d'évoquer (dans quelques pages glaçantes) l'horreur que fut Auschwitz.
Je ne pensais pas que la fin prendrait une telle tournure et j'espère qu'elle augure d'un troisième "tome" !
Bref, encore une belle réussite d'Harald Gilbers ! |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8731 Localisation: Hexagone
|
Posté le: Jeu Nov 30, 2017 9:47 am Sujet du message: |
|
|
Ah ! Merci à toi pour ces précisions ! Super content que l'auteur poursuive la série !
Pour ce qui est de la traduction, le livre étant sorti en mai dernier en Allemagne, il faut peut-être attendre encore un peu pour la sortie française (Kero a sorti les deux premiers "tomes" en mars, donc peut-être mars 2018 ?). _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
|
Revenir en haut de page |
|
|
thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
|
Posté le: Ven Mar 23, 2018 9:04 am Sujet du message: |
|
|
Mon avis (7/10)
Citation: | Nous restons à Berlin pour ce deuxième volet des "aventures" d'Oppenheimer. Le fond historique est toujours aussi bon que dans Germania. Je ne dévoilerai pas ici les éléments de l'enquête. Je tiens toutefois à signaler que le titre m'a trompé un chouia (ce qui n'enlève rien aux qualités du livre): nous ne sommes pas dans du polar ésotérique (lisez les excellents Giacometti et Ravenne (ou le moins bon Dan Brown) pour cela). Les fausses pistes sont légions et c'est un régal. J'ai toutefois pris un peu moins de plaisir que pour Germania ce qui explique ma note juste en-dessous. Un bon polar, ça fait du bien! Ecriture classique, rien de très neuf, mais ça fonctionne bien!
J'ai été très surpris par la note de edgardav: certes il y a des coquilles dans le livre, mais non, ce n'est pas un torchon mal traduit selon mon. C'est presque faire injure au traducteur et j'en suis assez perplexe... |
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
|
Posté le: Mer Nov 20, 2019 5:04 pm Sujet du message: |
|
|
Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | Début 1945. Alors que l’Allemagne nazie vit ses ultimes semaines, Hilde, amie de Richard Oppenheimer, se voit accusée du meurtre et de la mutilation de son ex-mari Erich Hauser. Pour l’ancien commissaire et désormais veilleur dans une banque, il est impossible que cette femme soit coupable, aussi se met-il à enquêter sur ce crime. Une investigation qui va le mener jusqu’à une société secrète particulièrement dangereuse.
Après Germania, voici le deuxième volet de la série consacrée à Richard Oppenheimer. Harald Gilbers signe un ouvrage particulièrement saisissant, très documenté, qui rend presque palpable l’ambiance si particulière dans le Berlin de cette fin de Seconde Guerre mondiale. Les bombardements, la paranoïa croissante, la terrible peur de l’invasion soviétique, les luttes intestines entre opposants et partisans du régime en place, tout est rendu avec beaucoup de talent et d’intelligence, dans un ahurissant panorama d’apocalypse et d’épouvante. Dans le même temps, l’intrigue est également bien construite. Hauser, ancien médecin à Auschwitz, revient avec une proposition de trafic, sept cent vingt litres de morphine contre de l’argent, et c’est au terme d’un échange qui tourne mal que l’on retrouvera Hauser mort, privé de sa tête et de ses mains. Règlement de comptes mafieux ? Trafiquants trop gourmands ? Exécution politique ? Toutes les pistes seront abordées au gré de ce roman de plus de cinq cents pages, vif et noir. Certains passages retiendront certainement l’attention du lecteur, comme les mécanismes de la justice lors du procès de Hilde, où certains zélés adeptes du régime hitlérien tentent encore de se distinguer, les quelques pages abominables consacrées aux expérimentations des sulfamides sur les prisonniers, ou les moments de pure angoisse pour la population berlinoise lorsqu’approchent les bombardiers alliés et qu’il faut au plus vite rejoindre les abris collectifs (dans le même genre, on peut également s’orienter vers Blackout Baby de Michel Moatti).
Un livre fort et prenant, même si cette secte ésotérique, contrairement à ce que laisse supposer le titre, n’entre finalement que peu – ou tard – en ligne de compte dans l’intrigue. Un roman qui plonge son lectorat dans une atmosphère particulièrement troublée et anxiogène, et qui donne envie de se ruer sur sa suite, Derniers jours à Berlin.
|
|
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|