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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Oct 24, 2017 10:10 pm Sujet du message: Le Prisonnier - Omar Shahid Hamid (Presses de la Cité) |
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Direction Karachi au Pakistan avec un thriller inspiré de faits réels d'une actualité brûlante : Le Prisonnier, premier roman de Omar Shahid Hamid, qui vient de paraître dans la collection Sang d'encre des Presses de la Cité, traduit par Laurent Barucq.
Le livre :
Derrière les murs de Karachi.
Un soir de décembre, un journaliste américain est enlevé à Karachi.
Ses geôliers ont l'intention de filmer son exécution puis de diffuser la vidéo le soir de Noël.
Allié des États-Unis, le gouvernement pakistanais est en mauvaise posture.
La course contre la montre est lancée.
Seuls deux hommes peuvent la remporter : le commissaire D'Souza, chrétien placardisé devenu directeur de prison, et son acolyte d'autrefois, Akbar, un ancien policier détenu à la suite d'une affaire qui a mal tourné.
Au coeur d'une société encrassée par la corruption, entre djihadistes et dignitaires véreux, prostituées au grand coeur et politiciens assoiffés de sang, le duo de choc reforme équipe.
Et tente de venger les injustices du passé.
Dépaysement garanti et immersion dans une des villes les plus dangereuses du globe avec ce thriller haletant, explosif et plus vrai que nature, qui met en scène deux flics davantage soucieux de loyauté que de légalité. S'inspirant de son expérience, Omar Shahid Hamid donne à voir un monde où la frontière entre les bons et les mauvais n'est jamais aussi claire qu'on ne le souhaiterait.
>> La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/theprisonerbyomarshahid/
L'auteur :
Né en 1977, Omar Shahid Hamid a servi douze ans au sein de la police de Karachi avant de prendre la tête de la cellule anti-terroriste.
En 2010, il est victime d'un attentat ourdi par les talibans et vit désormais sous escorte policière.
Il est titulaire d'un master de droit pénal à la London School of Economics et d'un master de droit au Unity College London.
Best-seller en Inde et au Pakistan, Le Prisonnier est son premier roman.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Oct 28, 2017 12:53 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Jérôme Dejean, de la Librairie Millepages à Vincennes, sur Page des Libraires :
Citation: |
Le Prisonnier - Omar Shahid Hamid
Un premier roman d’un auteur pakistanais est chose rare. Le premier polar pakistanais plus encore.
Omar Shahid Hamid, ancien flic, nous dévoile, avec Le Prisonnier, un pays, une société et une ville, Karachi, grouillante de vie, violente, contrastée et furieusement attachante.
J’ai lu une première fois Le Prisonnier d’Omar Shahid Hamid en 2014.
Une amie en poste pour l’Ambassade de France à Karachi au Pakistan m’avait offert le livre et m’avait parlé de cet ancien policier qui venait d’écrire et de présenter, lors d’un festival littéraire, son premier roman ; sans doute le premier roman policier de la littérature pakistanaise.
Elle me parlait de l’impact de ce roman et des débats enflammés qu’il suscitait.
Avec ce livre, l’auteur ne s’est pas contenté d’écrire un polar pour le plaisir simple et louable de raconter une histoire.
Il nous entraîne dans les méandres de Karachi, la ville « la plus violente » du monde, et dans la société pakistanaise moderne.
Un pays englué par la corruption, perdu dans ses propres contradictions, religieuses et politiques.
L’intrigue est un compte à rebours.
Un journaliste américain est enlevé un soir de décembre.
Ses geôliers menacent de filmer son exécution et de diffuser la vidéo le soir de Noël.
Allié des États-Unis – on a tendance à l’oublier –, le gouvernement pakistanais se doit de réagir.
Deux hommes vont devoir enquêter, remonter les filières et naviguer entre l’urgence de la situation et la pression politique : le commissaire D’Souza, chrétien – ça a son importance – ostracisé, devenu directeur de prison, et son acolyte d’autrefois, Akbar, un ancien policier détenu à la suite d’une affaire qui a mal tourné.
Avec ces deux personnages, Omar Shahid Hamid peut ainsi creuser dans les méandres de la société pakistanaise et montrer l’aberration d’un système : djihadistes, dignitaires véreux, prostituées au grand cœur et politiciens prêts à tout pour conserver le pouvoir.
C’est un maelström, un tourbillon.
Un monde où la frontière entre le bien et le mal semble ne plus exister, ou n’avoir jamais existé d’ailleurs.
Mais loin d’être pessimiste, l’auteur nous montre également le quotidien des petites gens, ceux qui tentent de vivre, où plutôt de survivre au milieu de ce chaos qui semble orchestré par une volonté supérieure.
Un polar à l’image de Karachi, plein de vies et de paradoxes.
Une ville monde et un polar à découvrir.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Muriel Témoin
Age: 42 Inscrit le: 09 Juin 2017 Messages: 89 Localisation: Ossun
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Posté le: Sam Oct 28, 2017 8:37 pm Sujet du message: |
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Très curieux, ça me donne bien envie d'essayer mon premier roman Pakistanais. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Oct 29, 2017 10:37 pm Sujet du message: |
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Muriel a écrit: | Très curieux, ça me donne bien envie d'essayer mon premier roman Pakistanais. |
Pareil, je vais craquer, ce polar m'a l'air particulièrement intéressant et, en plus de la carrière, de l'expérience et des influences de l'auteur, le pitch me tente vraiment. Ca m'a l'air d'une belle découverte ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11436 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Dim Oct 29, 2017 11:58 pm Sujet du message: |
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norbert a écrit: | Le pitch me tente vraiment. Ca m'a l'air d'une belle découverte ! |
Tu découvres Norbert ? Ça fait un moment que ça existe, mais c'est vrai que c'est bon.
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Oct 30, 2017 1:46 am Sujet du message: |
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Pourquoi, ça s'appelle un "pitch", le gâteau qui est en photo ?? Je savais même pas, mais bon ton humour "souterrain" (à ce niveau les pâquerettes n'ont rien à craindre !...) me fait rire quand même !! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11436 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Oct 30, 2017 2:09 am Sujet du message: |
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Merde, j'avais déjà presque honte de la faire mais je pensais pas que des gens connaissaient pas les pitch sinon je me serai peut-être abstenu. C'est assez vieux (voir ici sur le site de l'INA) mais il me semble que ça existe toujours.
Quant au résumé de celui-ci, pourquoi pas, mais pas direct après Pukhtu. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Oct 30, 2017 2:26 am Sujet du message: |
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Hoel a écrit: | Merde, j'avais déjà presque honte de la faire |
Oui, je comprends.
(Je ne me souvenais que de l'air de la chanson de la pub, en fait, et encore c'est une parodie)
Hoel a écrit: | Quant au résumé de celui-ci, pourquoi pas, mais pas direct après Pukhtu. |
Je comprends aussi, même si ce roman est quand même quasiment 4 fois moins épais que les 1200 pages de Pukhtu (dont je n'ai même pas encore lu la 2e partie)... _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Nov 03, 2017 5:40 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
Citation: |
Mon premier polar pakistanais
C’est mon premier polar pakistanais : Le Prisonnier de Omar Shahid Hamid.
21 décembre 2006, un journaliste américain est enlevé par des islamistes à Karachi.
Dans une vidéo postée sur internet, ils menacent de l’exécuter le 25.
Toutes les forces de police de la ville sont sur les dents, il ne faut pas fâcher l’allier indispensable.
Mais personne n’a de piste.
Seuls deux hommes semblent pouvoir le retrouver : L’ex commissaire D’Souza, devenu directeur de prison, et son ami Akbar, ancien flic, l’un des meilleurs et des plus impitoyables policiers de la ville, actuellement dans une cellule de la prison de D’Souza, suite à une affaire politique ayant mal tourné.
Dans une ville où les différentes officines se font la guerre, où la misère et la corruption généralisée règnent, contre toute attente, ce sont ces deux bannis qui vont mener la danse.
La quatrième de couverture nous apprend que l’auteur a été flic et patron de la cellule antiterroriste de son pays.
On peut donc penser que sa description du monde politique et policier de la ville est réaliste.
C’est d’autant plus atterrant.
Si l’écriture n’a rien d’extraordinaire, l’histoire est suffisamment bien menée pour qu’on tourne les pages pour connaître la suite, et qu’on se plonge dans ce qui fait tout l’intérêt du roman : la peinture d’un monde qui nous est totalement inconnu et absolument incroyable.
Guerre des partis politiques, magouilles à tous les étages, cupidité, vol généralisé, violence.
Et surtout, corruption et clientélisme érigés en système, du plus petit au plus haut échelon de la société.
Un roman tristement dépaysant, effarant et passionnant.
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Nov 24, 2017 9:07 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Montse sur Plume libre :
Citation: |
LE PRISONNIER - OMAR SHAHID HAMID
Les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on termine ce roman, c’est : « purée mais quel nid de vipères… »
Il ne fait vraiment pas bon être un policier honnête au Pakistan.
Tout est corruption, pots de vin et tutti quanti, et les changements de gouvernement n’y sont pas étrangers.
C’est dans ce cadre particulièrement explosif que nous allons faire la connaissance du commissaire Constantine.
Un policier expérimenté qui est maintenant directeur de la prison centrale de Karachi.
Une fin de carrière honorable, sans prise de risques, qui lui convient parfaitement.
Mais c’est sans compter sur son ancien collègue, Akbar, emprisonné dans sa prison et qui, d’après les autorités, semble détenir des informations sur l’enlèvement du journaliste américain.
Le récit va alterner passé et présent, ce qui va nous permettre de découvrir les faits d’armes de Constantine et Akbar lorsqu’ils étaient coéquipiers.
Deux flics épris de justice qui essayaient de faire leur boulot du mieux qu’ils pouvaient pour maintenir l’ordre, ce qui, à Karachi, relève de l’utopie, raison pour laquelle ils sont maintenant dans cette situation.
Ils vont, de nouveau, naviguer en eaux troubles sans vraiment savoir qui sont leurs alliés ou leurs ennemis.
Omar Shahid Hamid sait de quoi il parle, chef de la cellule antiterroriste de Karachi, ses mots sonnent justes et font d’autant plus peur.
Le récit est fluide, les chapitres passé / présent se mélangent parfaitement bien et, bien entendu, le dépaysement est garanti.
Une plongée réussie et inconnue dans les tréfonds de la police et du pouvoir de Karachi.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Déc 13, 2017 6:37 pm Sujet du message: |
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« Un vertigineux jeu de billard à trois bandes dans l'une des villes les plus dangereuses et les plus corrompues du monde... » Philippe Blanchet - Le Figaro Magazine
« L’auteur signe un très grand roman coup-de-poing qui a sérieusement réussi à nous ébranler. Tout au long de ces pages effrayantes, une fois encore, le drame d’une nation divisée par une guerre fratricide. » Felix José Hernandez - Radio Miami
« Il fallait donc au moins autant de talent qu'une véritable connaissance du terrain pour résumer le tout en moins de 400 pages, et surtout en faire autre chose qu'un condensé du Courrier International - un vrai thriller. » Focus Le Vif
« Haletant autant que dépaysant. » 24 Heures
« Un polar fascinant et explosif. » Le Courrier de l'Eure
>> La chronique de Focus Vif :
Citation: |
Le Prisonnier
On s'en doutait, Omar Shahid Hamid nous le confirme : il ne fait pas bon vivre à Karachi, la plus grande ville du Pakistan.
Soit l'une des plus grandes villes du monde avec ses 20 millions d'habitants, l'une des plus dangereuses et l'une des plus complexes avec sa majorité musulmane, sa myriade de minorités, sa pauvreté quasi totale, sa corruption généralisée, sa criminalité endémique et sa situation géopolitique proche du chaos total, pour ne pas dire totalement incompréhensible.
Il fallait donc au moins autant de talent qu'une véritable connaissance du terrain pour résumer le tout en moins de 400 pages, et surtout en faire autre chose qu'un condensé du Courrier International - un vrai thriller.
Omar Shahid Hamid était la bonne - la seule ? - personne pour ça : à 40 ans, cet homme dont le père fut assassiné par les djihadistes et qui fut lui-même victime d'un attentat perpétré par les talibans, a passé plus de quinze ans dans la police de Karachi, avant de rejoindre l'anti-terrorisme.
C'est donc peu dire qu'il connaît son sujet.
Karachi s'impose comme le personnage principal d'un thriller qui n'est classique voire convenu que dans sa manière : en suivant un duo de flics qui a six jours pour éviter la décapitation d'un journaliste américain, l'auteur nous balade dans toutes les strates de la tragédie pakistanaise - et on n'avait jamais lu ça.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11643 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Déc 23, 2017 8:16 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Michel Abescat et Christine Ferniot dans le Cercle Polar du 21/12/2017, en podcast vidéo ici
>> La chronique de J.-M. R. dans le magazine Générations :
Citation: |
Policier à Karachi, quelle galère !
Un polar remarquable écrit de main de maître et de l’intérieur puisque son auteur est le patron de la cellule anti-terroriste de la mégapole pakistanaise.
Oui, l’intrigue tient bien la route.
Mais ce qui fait la grande force de Le Prisonnier, c’est sa description du fonctionnement de la police pakistanaise à Karachi.
Exagéré ?
Sans doute, mais on sent le vécu d’un auteur qui a œuvré au sein des forces de l’ordre avant d’endosser le costume de patron de la cellule anti-terroriste.
Omar Shahid Hamid a d’ailleurs survécu à un attentat ordonné par les talibans en 2010 et vit aujourd’hui sous escorte.
Il a plus de chance que son père, assassiné par balles devant chez lui pour avoir refusé le chantage d’un parti politique.
Bref, être flic à Karachi tient de la survie, du moins pour celui qui entend faire son boulot.
La plupart se taisent, acceptent de petits pots-de-vin pour faire vivre leur famille et détournent les yeux devant les pires horreurs parce qu’ils savent que leur vie ne tient qu’à un fil.
Le pouvoir politique se moque d’eux, les voyous font ce qu’ils veulent et les agences de renseignement ainsi que l’armée tiennent véritablement les rênes du pouvoir.
Omar Shahid Hamid nous livre là un roman captivant, addictif et édifiant.
À lire, vraiment.
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>> La chronique de Philippe Blanchet dans Le Figaro Magazine :
Citation: |
★★★ LE PRISONNIER, d’Omar Shahid Hamid, Presses de la Cité, 384 p., 21 €. Traduit de l’anglais (Pakistan) par Laurent Barucq.
Le 21 décembre, un journaliste américain est enlevé dans une rue grouillante de Karachi.
Ses ravisseurs menacent de l’exécuter le soir de Noël.
Pour le gouvernement pakistanais, allié aux Etats-Unis, c’est la tuile.
Aux yeux des services secrets, deux anciens flics sur la touche – l’un devenu directeur de prison, l’autre prisonnier dans ce même pénitencier – semblent être les hommes de la situation pour dénouer cette crise.
Commence alors un vertigineux jeu de billard à trois bandes dans une des villes les plus dangereuses et les plus corrompues du monde…
Tout au long de ce terrible thriller plongeant le lecteur dans les coulisses de la mégapole la plus peuplée du monde musulman, on pourrait penser que son auteur force le trait.
Il n’en est rien.
Policier responsable de la cellule antiterroriste, Omar Shahid Hamid a longtemps travaillé au coeur de ce labyrinthe où politiciens, mafieux, djihadistes et hauts fonctionnaires se livrent à des guerres intestines sanglantes, et a même dû quitter précipitamment Karachi en 2011 avec sa famille, pour un exil de cinq ans, après avoir été condamné à mort par des talibans.
D’après lui, 90 % des événements de ce polar sont vrais.
Ce qui le rend, évidemment, encore plus effrayant.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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