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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Fév 18, 2017 4:27 am Sujet du message: Les Fleurs ne saignent pas - Alexis Ravelo (Mirobole) |
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Découverte majeure en provenance des îles Canaries, Les Fleurs ne saignent pas d'Alexis Ravelo - qui est considéré comme l'un des plus importants auteurs espagnols contemporains de roman noir -, paru chez Mirobole Editions en octobre dernier dans une traduction d'Amandine Py, a remporté le Prix du meilleur roman du Festival Valencia Negra 2015.
Le livre :
« Un duel réjouissant entre petits malfrats et criminels en col blanc. »
Dans la liste des crimes les plus idiots au monde, le kidnapping contre rançon de la fille d’un parrain de la mafia figurerait en deuxième ligne, juste après le cambriolage d’un commissariat de police.
C’est pourtant le gros coup absurde qu’ont décidé de monter Lola, le Marquis, le Sauvage et le Ouf, une bande de petits escrocs.
Bienvenue aux Grandes Canaries, une île paradisiaque où, derrière les plages magnifiques, se livre un duel inégal entre deux mondes : les apprentis-bandits vivant de larcins contre les barons en col blanc baignant dans la corruption et la politique.
Les Fleurs ne saignent pas est à la fois un roman choral superbe, un train qui n'arrêtera sa course en avant que pour un final d'apothéose, et le portrait vibrant d'une île haute en couleurs où chacun doit user d'inventivité pour se frayer un passage dans l'existence.
« Les Fleurs ne saignent pas, ce roman noir qui va vous captiver. Vous vous délecterez d’une histoire bien sombre et qui ne manque pas d’humour (noir). » LCI
« Dans le décor de carte postale des Canaries, deux mondes s’affrontent : les escrocs au code d’honneur et les cols blancs magouilleurs et corrompus. » Ouest-France
« Avec humour et moult détails plus vrais que nature, l’auteur, natif et habitant de l’île, nous entraîne dans les péripéties de ses bras cassés. Un truc qui vire au cauchemar entre sites somptueux et personnages hauts en couleur. La fin fait penser qu’il pourrait y avoir une suite. Nous, on en redemande. » L’Alsace
« Une mécanique digne d’une montre suisse et une humanité déglinguée à la Tarentino, un excellent combo. » Albertine
« Polar choral mené à plusieurs voix et sur plusieurs temps, avec des dialogues souvent percutants, « Les Fleurs ne saignent pas » a reçu le prix du meilleur roman au festival Valencia Negra 2015. Et c’est amplement mérité. » Le Progrès
>> Lire un extrait
>> Le site de l'auteur : https://alexisravelo.wordpress.com/
L'auteur :
Né en 1971, Alexis Ravelo vit aux Canaries.
Auteur de pièces de théâtre, de recueils de nouvelles et de contes fantastiques, il est surtout connu pour ses romans noirs couronnés de nombreux prix, dont le prestigieux Prix Dashiell Hammett.
Les Fleurs ne saignent pas, son neuvième roman et le premier traduit en français, a reçu en 2015 le Prix du meilleur roman du festival Valencia Negra.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Sam Fév 18, 2017 1:47 pm; édité 1 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Fév 18, 2017 4:48 am Sujet du message: |
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>> Un très beau 9/10 de la part d'Ottis Toole sur PP :
Citation: |
Encore une fois je suis sous le charme de cette maison d'édition.
Un texte noir explosif, bourré de retournements de situations, au milieu d'un tourbillon d'émotions et de violence.
Les personnages sont tous absolument superbes, la narration en chorale est parfaite et toujours juste.
L'écriture, soignée, la traduction, à la hauteur du reste.
Et j'aime ces petits indices disséminés ici et là style de rien et qui viennent tout retourner dans les dernières pages.
Et surtout, ces vies à jamais changées par ce "crime parfait", comme une pierre dans un lac va faire des ronds dans l'eau...
Un grand moment de lecture !
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
Citation: |
Un nouveau venu (pas si nouveau)
Une nouvelle découverte chez Mirobole, un espagnol des Canaries, Alexis Ravelo : Les Fleurs ne saignent pas.
Lola, le Marquis, le Sauvage et le Foncedé vivotent de petite arnaque en petite arnaque profitant des touristes qui viennent en masse aux Canaries.
Mais ils commencent à fatiguer et à se faire vieux, et comme tout arnaqueur qui se respecte, rêvent du gros coup qui les mettrait définitivement à l’abri.
Quand le Gaucher, ancien associé du Marquis, vient le lui porter sur un plateau, ils sentent bien qu’ils s’attaquent à trop gros pour eux.
Ils vont pourtant finir par accepter et c’est là que tout va partir en vrille.
Si j’en crois la quatrième de couverture, Alexis Ravelo n’en est pas à son coup d’essai.
Et cela se sent tout de suite, tant il fait preuve d’une belle maîtrise.
Des personnages bien campés, une narration parfaitement maîtrisée, qui passe avec fluidité d’un personnage à l’autre et sait parfaitement distiller les coups de théâtres et les belles surprises, et une parfaite cohérence des actions des personnages.
Au premier degré, un gros plaisir de lecture, comme toute histoire d’arnaque bien menée (ce qui n’est pas si simple).
Mais aussi en prime, la description d’une région d’Europe que l’on connaît mal (du moins au travers des polars), les Canaries.
Des Canaries avec leur spécificité d’îles, mais aussi leur universalité : ripoux, puissants méprisants, violence envers les plus faibles…
Le tout emporté par un style vif et plaisant.
Que demander de plus ?
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Aoû 16, 2017 2:08 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Raccoon sur Nyctalopes :
Citation: |
LES FLEURS NE SAIGNENT PAS d'Alexis Ravelo
Alexis Ravelo est né et vit aux Grandes Canaries.
Il a écrit des pièces de théâtre, des nouvelles, des contes et des romans noirs, a reçu le Prix Hammett en Espagne en 2013 : ce n’est vraiment pas un débutant !
Les Fleurs ne saignent pas n’est pas son premier roman, mais c’est le premier traduit en France, et j’espère qu’il ne sera pas le dernier…
[...]
On pourrait croire à la lecture de la quatrième de couverture et des surnoms des truands qu’on va lire un roman burlesque à l’ancienne.
Certes, le style est vif et enlevé et l’action rocambolesque, car cette histoire d’arnaque est menée de belle manière, mais on n’est pas dans une farce.
C’est un univers bien noir où la corruption et la violence règnent que nous fait découvrir Alexis Ravelo.
Dans cette île, paradis des vacanciers, le tourisme rapporte énormément d’argent.
Les requins des affaires rappliquent forcément avec les magouilles qui vont avec.
Les mafias aussi ne sont pas loin, jamais quand un secteur rapporte tellement qu’il est facile d’y blanchir de l’argent.
On découvre les puissants locaux dont le pouvoir est accentué par l’insularité et d’autres issus de mafias mondialisées qu’on retrouve partout où l’argent coule à flots, mafias modernes, sans code d’honneur et hyper violentes.
La bande d’escrocs d’Alexis Ravelo n’est pas composée que de pieds nickelés, même si certains sont vraiment hauts en couleurs.
Ces personnages sont extrêmement attachants : ce sont des êtres humains avec leurs problèmes et leurs failles.
Ils ne sont pas intéressés par un maigre salaire même régulier et ils sont doués dans leur domaine, un peu comme Dortmunder et sa bande.
Le tourisme leur fournit un flot de pigeons et ils vivent de petites arnaques en essayant de ne pas faire couler de sang.
En vieillissant, ils ont envie de se poser, mais ils ne tentent pas ce gros coup sans réfléchir.
Alexis Ravelo présente tous ses personnages en les suivant au fil de l’histoire et tous sont réussis, humains, crédibles, qu’ils soient attachants ou pas, car il y a aussi de sacrées ordures et des brutes sans états d’âme
On est prévenu que rien ne se passera comme prévu, Alexis Ravelo construit son roman en alternant le récit de ce kidnapping, depuis sa conception, avec l’interrogatoire d’un des protagonistes a posteriori.
On sait qu’il y aura des morts, et pour mal tourner, ça va mal tourner !
La belle mécanique de cette histoire se grippe : Alexis Ravelo ajoute grains de sable après grains de sable avec talent et intelligence.
Les Canaries version noir : vif et prenant.
>> Lire l'intégralité de la chronique ici
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Aoû 16, 2017 2:40 am Sujet du message: |
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>> Le Coup de coeur de Marc Fernandez sur LCI.fr :
Citation: |
"Les Fleurs ne saignent pas" : ce roman noir espagnol va vous captiver
NOIR, C’EST NOIR – Le crime vous passionne ?
Chaque semaine, retrouvez le coup de cœur de Marc Fernandez, notre expert du roman policier.
Aujourd'hui : "Les Fleurs ne saignent pas", d’Alexis Ravelo (Editions Mirobole).
Changement d’heure, températures en baisse, nuit qui tombe plus tôt.
Les premiers symptômes sont apparus, l’hiver approche.
Et si vous partiez au pays du printemps éternel ?
Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit d’ouvrir le roman d’Alexis Ravelo, Les Fleurs ne saignent pas (Mirobole éditions).
Direction les Canaries, vous y découvrirez ses plages magnifiques, ses beaux paysages, sa douceur quotidienne.
Mais aussi sa face cachée.
Celle des petits et des grands voyous.
Celle du combat entre ceux qui n’ont rien ou presque et ceux qui ont tout.
Vous vous délecterez d’une histoire bien sombre et qui ne manque pas d’humour (noir).
Car, franchement, qu’est-ce qui est passé par la tête de ce groupe de petits malfrats quand ils ont décidé d’enlever la fille du grand mafieux local ?
Ils pensaient peut-être pouvoir s’échapper ?
Ils ont juste oublié qu’ils étaient sur une île...
C’est qui ?
Alexis Ravelo.
Ce nom ne vous dira probablement rien.
Normal, puisqu’il s’agit de son premier roman traduit en France.
Pourtant, cet auteur né aux Canaries en 1971, est déjà bien connu des amateurs de polar ibériques.
Il a commis plusieurs pièces de théâtre, des recueils de nouvelles fantastiques et déjà neufs romans noirs, grâce auxquels il a été lauréat de plusieurs prix prestigieux, dont le Prix Hammet du meilleur polar en langue espagnole en 2013, pour La Stratégie du Pékinois (à paraître en septembre 2017, toujours chez Mirobole Editions) [*].
Il a reçu le Prix du meilleur roman du festival Valencia Negra 2015, l’un des salons qui comptent de l’autre côté des Pyrénées, pour Les Fleurs ne saignent pas.
Ça parle de quoi ?
Bienvenue aux Canaries.
Derrière l’image des plages magnifiques, se cache une autre réalité.
Celle de Lola, du Marquis, du Sauvage et du Flippé.
Et celle d’Isidro Padrón et de sa fille Diana.
Deux mondes qui s’opposent.
Le premier est un groupe de petits délinquants, de gens au chômage qui vivent de larcins et d’escroqueries.
Padrón lui, est un entrepreneur richissime de l’île, arrivé là grâce à la corruption et la politique.
Lola et ses complices décident de monter un gros coup qui les fera sortir de la misère, pensent-ils : enlever Diana pour réclamer une rançon.
Rien que ça.
Ils sont sûrs que son mafieux de père ne contactera pas les flics vu la provenance plus que douteuse de sa fortune.
Bien sûr, rien ne se passe comme prévu.
Il y a des morts, beaucoup de morts.
Car Padrón a des hommes de main qu’il envoie sur leurs traces.
Mais l’amateurisme de ces kidnappeurs en goguette décontenance les mafieux professionnels…
Pourquoi on aime ?
Les Fleurs ne saignent pas est un roman choral très bien écrit, aux personnages forts, aux dialogues ciselés.
Une intrigue bien menée, pleine de rebondissements, dans un décor peu vu jusqu’ici (les Canaries) et une structure narrative originale (impossible à dévoiler ici sans révéler les secrets de ce texte).
La force de ce roman provient aussi de la double lecture que l’on peut en faire : derrière le roman policier, on trouve une critique sociale très dure des inégalités engendrées par le capitalisme sauvage, de la corruption dont l’Espagne est victime, de la violence physique comme conséquence de la violence structurelle.
« Ce roman fait le portrait d’êtres humains perdus dans le naufrage du capitalisme », dit l’auteur.
On assiste à un duel, celui des petits malfrats face aux délinquants en col blanc.
Les premiers agissent de la sorte pour survivre.
Les seconds par pure ambition.
Et Ravelo nous prouve que le roman noir espagnol ne se cantonne pas à Madrid ou Barcelone, pour notre plus grand plaisir.
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[*] La Stratégie du Pékinois, le deuxième roman d'Alexis Ravelo traduit en français (toujours par Amandine Py), lauréat du Prix Dashiell Hammett 2013 du Meilleur Polar en langue espagnole, paraîtra le 7 septembre prochain chez Mirobole Editions (on en parle ici sur le forum) :
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Sam Sep 09, 2017 11:25 am; édité 1 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Sep 02, 2017 9:32 am Sujet du message: |
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>> La chronique d'Albertine sur Les Battements de mon coeur :
Citation: |
Du rififi aux Canaries !
Les Fleurs ne saignent pas des éditions Mirobole est un polar qui n'a pas déçu mes attentes.
Dense, dépaysant, il a eu la place d'honneur sur ma table de chevet deux soirs durant.
Alexis Ravelo a créé une bande de bras cassés dans la lignée de Donald Westlake.
Diego (alias Le Marquis) et son amoureuse Lola écument Grande Canarie, ce sont des escrocs à la petite semaine, sans envergure et sans perspective d'avenir.
La trentaine arrivant, il leur vient des idées de se ranger, d'une vie plus tranquille avec plats mijotés avec les légumes de leur potager.
Ils sont "mûrs" pour la proposition aussi gonflée qu'improbable d'Eusebio Le Gaucher, celui qui a tout appris de l'art de la cambriole à Diego.
Eusebio, devenu chauffeur d'une des grosses fortunes de l'île, envisage, rien de moins, le kidnapping de la fille de son patron.
Comme le souligne l'inspecteur-chef Serrano qui sera chargé de l'affaire :
« au palmarès des crimes imbéciles, leur coup figurerait juste derrière le braquage d'un commissariat ou le hold-up d'une banque de sperme. »
S'attaquer à Isidro Padron Alfonso, surnommé l'Enclume, et vouloir lui soustraire une part de l'argent sale qu'il blanchit, c'est téméraire.
Suicidaire même, quand on sait que son associé Marcos Perera, dit Le Marteau, avec son équipe de "mercenaires" sanguins va l'aider à retrouver sa fille...
Pour faire le poids, Diego et Lola font appel au service du Sauvage, montagne de muscles au coeur en chamallow et de Felo le Foncedé, "adulescent" amateur de documentaires animaliers, quarante kilos tout mouillé.
La grande réussite de ce roman réside dans l'aspect choral, entièrement maîtrisé.
Les personnages sont nombreux et pourtant tous existent, se révèlent au cours de cette rocambolesque et sanguinolente aventure.
Le lecteur suit le kidnapping via de multiples points de vue.
Il assiste aux multiples péripéties tantôt du côté de la bande du Marquis, tantôt depuis le QG improvisé chez Isidro Padron.
Il s'amuse même des difficultés de l'inspecteur Serrano à dénouer les fils de cette histoire complexe.
L'histoire nous permet de découvrir les Canaries autrement que comme le paradis de la bronzette.
Alexis Ravelo, qui vit là-bas depuis sa naissance, nous donne à voir un endroit qu'il aime, des paysages bien différents des plages de sable fin, une belle île mais gangrenée par la corruption et bétonnée de manière agressive et déraisonnable.
J'ai beaucoup aimé Les Fleurs ne saignent pas, un roman de facture plutot classique mais extrêmement bien écrit.
Une mécanique digne d'une montre suisse et une humanité déglinguée à la Tarentino : un excellent combo.
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>> La chronique de LauLo sur Evadez-Moi :
Citation: |
Les Fleurs ne saignent pas de Alexis Ravelo
Les îles Canaries, archipel au large du Maroc, leurs plages, le soleil et sa fane locale.
Lola, Diego dit le Marquis, Paco le Sauvage, Felo le Foncedé et Pâquerette sont de petits malfrats.
Ils vivent de menus larcins : vol de sacs à main, trafic de machines à sous, vol de valises.
Eusebio travaille pour Don Isodro, riche chef d'entreprise, plus ou moins lié à la mafia russe.
Il propose alors le coup du siècle aux 5 malfrats : enlever la fille de Don Isidro et demander une rançon.
C'est sans compter sur les sbires des associés de Don Isidro.
Sans parler du fait qu'ils sont sur une petite île : pas facile de se cacher ou de prendre la tangente…
Quand tout doit foirer, tout foire…
Dans ce décor pittoresque, coloré et baigné par le soleil, Alexis Ravelo nous entraine dans une histoire certes de trame classique, mais emportée par des personnages hauts en couleurs, drôles et attachants.
On sent dès le départ que tout ne va pas se passer comme prévu et nous ne sommes pas déçus.
Lorsque que l'on commence ce polar, on a tendance à croire à un pastiche, avec une scène très drôle du vol d'un sac de courses d'une petite vieille (je n'en dis pas plus).
Mais très vite, Les Fleurs ne saignent pas tourne au vrai bon polar, parfois violent.
On retrouve bien le parfum des romans espagnols, un vrai régal, et le mérite en revient en partie à la traductrice Amandine Py.
Un polar coloré et pimenté donc, une belle découverte, et un roman Mirobole Editions que je vous recommande.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 4:21 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Patrice Gagnant dans Le Progrès :
Citation: |
« Les fleurs ne saignent pas », d’Alexis Ravelo
Depuis Vasquez Montalban, auteur notamment du Meurtre au comité central, jusqu’à María Oruña qui vient de débarquer chez Actes sud avec Le Port secret qui revisite l’histoire contemporaine de l’Espagne, les auteurs ibériques se sont fait une bonne place dans le paysage du roman policier.
Mais jusqu’à maintenant, ils se cantonnaient surtout à Madrid ou Barcelone.
Avec Alexis Ravelo (Prix Dashiell Hammett du meilleur polar en langue espagnole en 2013 pour La Stratégie du Pékinois, à paraître le 7 septembre prochain chez Mirobole), changement de décor puisque le lecteur s’envole pour les paysages de cartes postales des îles Canaries.
L’océan qui vient caresser les plages, la montagne percée de villages de grottes et des villes comme Maspalomas dédiées au tourisme, à la douceur de vivre et aux vacances.
Un ensemble d’îles au climat particulièrement doux qui donneraient des envies de printemps éternel.
Sauf que…
Qu’est-ce qui a donc bien pu pousser une bande de voyous plutôt minables, quoique sympathiques, à kidnapper la fille d’un parrain de la mafia locale ?
Surtout dans cette île, un espace clos qui, par définition, ne laisse guère de chance de se tirer ailleurs…
C’est pourtant la décision que prennent Lola et son Marquis, le Sauvage et le Foncedé, des arnaqueurs qui subsistent jusqu’à la saison prochaine à coups de rapines et de larcins, de coups pitoyables.
Ces aimables Pieds nickelés choisissent de passer dans la cour des grands en s’attaquant au monde des affaires et de la corruption, du blanchiment de l’argent sale, sur fond de trafics, de prostitution et de la drogue, dans une Espagne toujours pas sortie de la crise économique.
Mais si Les Fleurs ne saignent pas débute avec une sorte de farce dont des touristes anglais sont les protagonistes involontaires, le roman s’enfonce dans un crescendo de violence.
On meurt beaucoup au soleil, et ça n’a rien de séduisant, témoigne l’auteur qui connaît bien ces îles hautes en couleurs et en saveurs puisqu’il y réside.
Polar choral mené à plusieurs voix et sur plusieurs temps, avec des dialogues souvent percutants, Les Fleurs ne saignent pas a reçu le Prix du Meilleur Roman au festival Valencia Negra 2015.
Et c’est amplement mérité.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 10:20 pm Sujet du message: |
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Et ton avis à toi Norbert ? _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 10:23 pm Sujet du message: |
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Ben je suis en train de le lire, mais j'aime beaucoup pour l'instant. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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