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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Jan 11, 2017 5:12 pm Sujet du message: Tambours de guerre, de Serge Brussolo |
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Citation: | Ravin Connins, condamné à mort pour meurtres, est persuadé de retrouver peu à peu son innocence au fur et à mesure que le peintre, Zac Blasko, fait son portrait et emprisonne le fluide qui le poussait à commettre des crimes dans la toile. Mais Elona Adder détruit le tableau en mettant le feu à la galerie. Raven s'évade alors de prison pour retrouver le peintre et l'obliger à le peindre à nouveau. |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Jan 11, 2017 5:15 pm Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres:
Citation: | Elona Adder, galeriste, vient de faire disparaître dans un incendie criminel une série de peintures. Ces toiles sont toutes l’œuvre de Zac Blasko et représentaient des tueurs en série, avec un pouvoir pictural d’attraction particulièrement puissant. La fille de la criminelle, Naomi, ignore encore que cet acte désespéré, peut-être symptomatique d’une volonté de rédemption, engage pour elle le début d’une longue descente aux enfers.
De Serge Brussolo, on connaît déjà presque tout. Son impressionnante bibliographie, ses incroyables talents de conteur, la prolixité de ses histoires autant que le foisonnement des idées que l’on y trouve. Et ce n’est certainement pas ce roman – son dernier sorti – qui contredira ces évidences. La patte de l’auteur y est intacte, et immédiatement reconnaissable : la plume en furie, les malices qui fusent à chaque chapitre, voire chaque page, ses obsessions, et le caractère si particulier de ses intrigues. Zac Blasko, grâce à l’un de ses portraits, aurait réussi à priver son modèle Raven Connins de ses mortelles pulsions, quand celui-ci s’illustrait en conditionnant la chair de ses victimes dans des bocaux qu’il étiquetait, lui octroyant le sobriquet d’« Epicier de l’horreur ». Quand Raven apprend que la toile le croquant est réduite en cendres, il n’a qu’une envie : s’évader de sa prison et retrouver Zac pour qu’il le peigne de nouveau et le purge ainsi de ses mauvais penchants. Mais puisque l’on est chez Serge Brussolo, on se doute que l’histoire – déjà bien surprenante et atypique – ne saurait en rester là. Naomi a eu comme tuteur un vieux Japonais qui est décédé et était lui-même un bel artiste (clin d’œil : il a signé cet ouvrage Les Harponneurs d’étoiles, œuvre de devinez qui ?). Zac Blasko avait quant à lui un contrat : seulement trois représentations de ses toiles, après quoi elles échouaient à un mystérieux yakuza. Maintenant qu’elles sont toutes brûlées, ce mafieux de l’ombre a du travail à confier à l’artiste, en guise de dédommagement imposé. Raven, pour s’enfuir, peut compter sur l’aide d’un personnel du pénitencier, mais il ignore encore que ce dernier est en cheville avec Joan, une experte en informatique… qui est également sa plus grande fan. Ajoutez à cela d’étranges bongos aux pouvoirs inexpliqués, un tableau qui a « déteint » sur le ventre d’Elona et que les yakuzas veulent à tout prix récupérer, une ancienne base militaire officiellement désaffectée, un policier aux graves problèmes de santé et particulièrement pugnace, sans compter une bonne dose de paranoïa et vous aurez une idée de la densité de ce récit. Comme d’habitude, avec Serge Brussolo, on ne peut pas s’ennuyer : il nous présente constamment la copie de l’excellent élève, abondante en idées et particulièrement appliquée dans leur traitement. Certes, l’intrigue s’effiloche un peu vers le derniers tiers du roman, mais il n’était guère possible que le rythme imposé d’entrée de jeu – celui du cent mètres – puisse tenir tout au long de ce marathon littéraire.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’univers si singulier de Serge Brussolo, voilà l’une des nombreuses portes d’entrée pour y accéder. C’est déjanté, éblouissant et terriblement efficace. Et que dire de la longévité de son œuvre ? Avec L’Oiseau des tempêtes, Cheval rouge et Les Geôliers à paraître dans les mois à venir, il y a fort à parier que nous serons encore une fois fort nombreux à être présents lors de ces publications. De même qu’il y a toujours autant à miser que de nouveaux envoûtements seront également au rendez-vous. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11677 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Jan 11, 2017 6:13 pm Sujet du message: |
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Ca me tenterait bien de me refaire un Brussolo, un de ces jours. En plus, celui-là est carrément alléchant avec le résumé que tu en donnes, Marco.
Et justement, je voulais te demander : pour son dernier ouvrage paru, L'Oiseau des tempêtes (qui inaugure apparemment une nouvelle saga), j'avasi vu de très bons avis sur Babelio, mais dans un autre, une lectrice qui avait néanmoins apprécié le roman déplorait que, comme dans les autres récits de cet auteur, les personnages ne soient pas assez développés mis à part l'héroïne principale.
Est-ce que toi aussi, tu as eu ce sentiment en lisant Tambours de guerre ?
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Jan 11, 2017 6:30 pm Sujet du message: |
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Je n'ai jamais trop eu ce sentiment du manque de développement des personnages, ou alors très peu. C'est même l'effet inverse : j'ai toujours eu le sentiment - et cela s'est confirmé au cours de mes nombreuses lectures des ouvrages de Serge Brussolo - qu'il avait tendance à vouloir donner de l'épaisseur, du volume et de la chair à tous ses personnages, même les moins importants. Et comme avec lui, ça ne peut jamais être simpliste, il ajoute toujours des idées, des événements, des passés et des interactions là où nous nous serions contentés de moins. Et dans le cas présent, c'est la même impression. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11677 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Jan 11, 2017 6:33 pm Sujet du message: |
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Ok, merci pour ta réponse, ça me rassure.
(D'ailleurs, ce mec doit faire des rêves de dingue avec l'imagination qu'il a !) _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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