Posté le: Jeu Fév 05, 2015 9:08 am Sujet du message: La résurrection de Luther Grove - Barry Gornell
La résurrection de Luther Grove, premier roman de l'Ecossais Barry Gornell, paraît aujourd'hui au Mercure Noir, dans une traduction de Nathalie Bru.
Barry Gornell sera présent les 27, 28 et 29 mars prochains aux Quais du Polar à Lyon, ainsi que les 3, 4 et 5 avril aux 48 Heures du Polar à Clermont-Ferrand.
Le livre :
« Luther Grove en avait abattu quatre et cela lui suffisait. Trois avaient reçu une balle entre l’œil et l’oreille et s’étaient effondrés aussitôt ; le quatrième avait décrit une pirouette dans les airs, mort avant de toucher le sol… »
En quittant la ville pour s’installer dans la magnifique maison qu’ils ont fait construire dans les Highlands écossaises, John et Laura Payne espéraient démarrer une nouvelle vie. Si la nature qui les entoure a pu leur sembler un magnifique refuge, elle n’en contient pas moins de nombreux éléments menaçants. De marécages, des bois où il est facile de se perdre, des animaux peu enclins à frayer avec le genre humain…
De quoi craindre le pire pour Molly, la petite fille du couple, qui marche depuis peu. Mais la cohabitation avec leur voisin Luther Grove, acariâtre et solitaire, va rapidement mettre à mal leur désir de sérénité et pousser ce dernier à exhumer un douloureux passé.
Explorant l'intimité d'un couple tourmenté, Barry Gornell décrit la frontière ténue qui sépare la raison et la folie, le cauchemar et la réalité. Comme dans un film d'Hitchcock, le lecteur est pris dans l'engrenage, emporté par la puissance d'évocation de l'écrivain.
L'auteur :
Après avoir exercé les métiers de pompier, de chauffeur routier et de libraire, Barry Gornell s’est lancé dans l’écriture de nouvelles et de scénarios pour la télévision.
Né à Liverpool, il est titulaire d'un master d'écriture créative de l'Université de Glasglow et vit toujours en Ecosse actuellement.
La résurrection de Luther Grove est son premier roman.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Dim Jan 08, 2023 12:25 am; édité 2 fois
Un très grand noir.
BENOIT de FNAC La Défense-CNIT
Roman noir phénoménal.
Le personnage de Luther, hermite en pleine nature écossaise dévore ce texte où le suspense et l'émotion montent crescendo.
Un couple tourmenté face à cet inconnu.
Si vous avez aimé les ambiances de la trilogie écossaise de Peter May, lisez et ressentez toute la puissance de ce roman incroyable.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Une lecture en un temps record d’un ouvrage à ne pas louper !
Un petit tour dans les Highlands avec l’Ecossais Barry Gornell dont le premier roman annonce un auteur dont il faudra retenir le nom.
Pas de pipe bands ou de tartans, oubliez le côté folklorique de la région, tout au plus prévoyez un single malt, (pour moi ce sera un « Highland Park sans glace bien sûr ») pour vous aider à vous remettre des émotions qui risquent d’être les vôtres à la lecture de ce roman rural de qualité.
Sur un thème finalement très banal de l’arrivée de citadins un peu prétentieux et condescendants dans une région où les autochtones ne voient pas d’un bon œil les étrangers, Barry Gornell a su créer une intrigue oscillant entre thriller au rythme trépidant sur le final et roman noir, crépusculaire, créant de multiples sources d’inquiétudes avortées mais aussi vérifiées en cours de lecture.
Les personnages principaux, que ce soit John, Laura ou Luther, ont des zones d’ombre qui sont révélées en cours d’histoire, créant de nouveaux ressorts pour un suspense qui ne se dément pas une seule seconde.
Le « héros » reste néanmoins cet ermite de Luther et certaines pages qui lui sont consacrées ne sont pas très éloignées de l’univers et du dénuement des personnages de « Grossir le ciel » de Franck Bouysse avec qui Gornell partage une belle écriture et… mais je ne peux pas le dire.
Offrant de multiples rebondissements, mais très loin des ambiances filmiques de « Délivrance » de Boorman ou « Les chiens de paille » de Peckinpach, « La résurrection de Luther Grove » met bien en évidence le fossé qui peut se créer entre des populations vivant dans des environnements différents et qui finissent par s’affronter, mais séduit avant tout par le portrait de cet homme solitaire, cheminant entre raison et folie.
Préparez aussi vos mouchoirs…
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Par FRÉDÉRIQUE FRANCO, Librairie Le Goût des mots, Mortagne-au-Perche.
John et Laura viennent de s’installer avec leur petite fille au cœur des Highlands écossais. Le jeune couple citadin a dépensé une fortune pour faire d’une petite maison au cœur de la forêt une somptueuse demeure disposant de tout le confort moderne.
John est fier de lui, persuadé que son argent peut lui ouvrir toutes les portes.
Laura est plus discrète et cache un drame récent qui l’a laissée à fleur de peau.
Quant à Luther, il est leur mystérieux voisin.
L’homme est sombre, il observe les moindres faits et gestes de la petite famille.
Les premières rencontres donnent le ton et l’angoisse se glisse entre les lignes.
John en conquérant sûr de lui face à Luther et son inquiétant mystère.
L’histoire se déroule essentiellement au cœur de la nature (forêt, marécage, loch...), d’où une ambiance très particulière.
Tantôt angoissante ou menaçante, tantôt enveloppante et cachant le passé trouble de chaque personnage, cette nature si présente est un personnage à part entière.
L’auteur nous entraîne dans un engrenage implacable qui va crescendo et dont personne ne sortira indemne.
La Résurrection de Luther Grove est un formidable roman, une histoire étonnante au suspense glaçant.
Ils sont aussi riches qu'attrayants physiquement. Ils débarquent de leur rutilant 4x4 accompagnés d'une adorable blondinette de deux ans et investissent une grande et belle maison contemporaine que d'énormes travaux ont rendu la plus imposante du coin.
Nous sommes dans un coin calme et reculé d'Ecosse.
La vue sur les sombres forêts giboyeuses et le loch avoisinant est de celle à ravir même les esprits les plus blasés.
Un bel endroit pour poursuivre une belle vie.
Mais, on devine très vite que Laura, la jeune femme, fuit un épisode passé un peu traumatique et que derrière les apparences, la réalité est un soupçon moins glamour.
Et puis, ils vont se trouver confronter à un voisinage qu'ils n'attendaient pas car ce qu'ils pensaient être une cabane de berger, est en fait l'habitation d'un homme seul et taciturne, Luther.
Il ne faudra que quelques heures, et un passage en conquérant sur un chemin privé pour que les rapports s'enveniment avec John, le mari.
Puis l'arrivée impromptue du frère de John viendra exacerber les tensions, chacun des personnages se trouvant entraîné dans une course sans fin vers une vérité où se mélangeront amour, passé, haine et violence, cocktail plus qu'explosif pour un final proche de l'apocalypse.
"Résurrection" dans le titre, "apocalypse" que je viens d'employer, "enfer", mot qui revient souvent dans la bouche d'un des personnages qui se trouve confronté à des flammes vers la fin, autant de termes qui pourraient renvoyer le livre à quelque récit prenant appui sur des thèmes chrétiens.
C'est peut être le cas, mais j'avoue ne pas avoir le temps d'y réfléchir, tellement la lecture de ce polar a été rapide.
Oui, c'est monté comme un sacré page-turner qui va crescendo, ne laissant aucune respiration au lecteur qui est pris dans un maillage de faits, quelquefois un peu gros ou techniques, mais efficacement amenés.
Barry Gornell n'y va pas de main morte, osant beaucoup d'ingrédients improbables, des scènes avec un squelette par exemple ou une héroïne sympathique mais un poil ambiguë avec cette constante d'attirer les agressions sexuelles.
Et pourtant ça fonctionne bien même si personnellement les quelques explications géologico/physiques au moment de la partie dans la grotte m'ont un peu laissé de marbre.
On est emporté, sidéré même par la maîtrise de l'intrigue, par un style très incarné, sachant donner de la chair aux êtres et aux éléments naturels qui entourent les personnages.
Et même si les quelques dernières pages, une fois la tension retombée, semblent un peu trop explicatives et sans énorme intérêt dramatique, elles permettent de clore ce premier polar de façon plus reposante, plus romanesque, laissant toutefois l'agréable impression d'avoir lu quelque chose de consistant.
Un bon polar psychologique qui peut paraître faire un peu dans la surenchère mais qui se lit d'une seule traite.
C'est le but de tout bon polar, non ?
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Ven Avr 03, 2015 10:13 am Sujet du message:
>> La chronique de Laurent Greusard sur K-libre.fr :
Citation:
Retour au terroir
La campagne profonde et reculée des Highlands. John et Laura Payne décident de quitter la ville avec leur petite fille Molly pour s'y installer.
Leur voisin, l'énigmatique Luther Grove est un homme des bois, espèce hirsute et sauvage, propriétaire de sa cabane et surtout refusant que l'on passe par SA route qui est un raccourci important pour rejoindre le village.
Un original mal vu des locaux et dont la femme a disparu juste après la noyade de leur fille unique.
Avec un tel début, le lecteur se sent en terrain balisé : la pression, la sauvagerie, la terreur des nuits venteuses avec un tel voisin...
Pourtant, l'originalité se manifeste dès les premières pages car le nouveau propriétaire terrien qu'est John Payne semble en froid avec sa femme, et celle-ci sympathise avec leur voisin au grand dam du mari qui est justement venu à la campagne pour éviter que sa femme ne trouve trop d'occasions d'être infidèle...
Lorsqu'arrive le frère de John, la tension augmente.
Le frère est un homme violent qui pousse John Payne à boire, et lui a des comptes à régler avec la société.
Le roman décrit en quelques scènes choc le dialogue de sourds qui s'instaure entre habitants des villes venus "coloniser" la campagne et "indigènes" autochtones qui y vivent calmement.
Ce n'est sans doute pas un hasard si Luther Grove dispose d'une grande cave débouchant sur des grottes où subsistent des traces datant des temps anciens ou si le roman s'ouvre par une scène où Luther Grove, cet être sauvage, tue et dépèce des lapins.
Le roman commence de manière extrêmement chronologique, et l'on sent une montée exponentielle de la tension.
Puis l'Écossais Barry Gornell fait basculer avec maîtrise (rappelons que ce n'est que son premier roman) son histoire dans le drame avec une intrigue qui vire au noir et où les "méchants" ne sont pas forcément ceux auxquels on est en mesure de s'attendre.
À cet instant, le récit est plus chaotique, la suite logique des événements dépend du point de vue des personnages, montrant une volonté stylistique dans la forme.
Peut-être faut-il déjà voir toute une symbolique dans la construction de la maison des Payne, ces nouveaux propriétaires.
Ils ont acheté une veille ferme dont les pièces sont conservées, ouvertes, et enserrées dans la nouvelle structure moderne qui les entoure.
De même, le regard est si différent selon les points de vue !
Pour les arrivants, le lac au bout de leur propriété est une immense piscine où ils pourront se baigner.
Pour Luther Grove, c'est avant tout l'endroit sacré où sa fille est morte.
Les lieux sont inconciliables, les pensées aussi.
Pourtant, il faudra revenir aux temps anciens et à une rédemption, quasiment par un sacrifice humain, pour aboutir à un équilibre précaire, éloigné de celui que le lecteur attendait en lisant les premières lignes, faisant ainsi de La Résurrection de Luther Grove une très bonne trouvaille qui a bien sa place au "Mercure noir".
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Si vous aimez la littérature des « grands espaces » mâtinée d’une ambiance noire à haute tension psychologique, ce livre est pour vous.
Voilà une histoire qui vous plonge dans une nature des plus fascinantes.
Celle des bois et des marécages au cœur des Highlands écossais, là où les eaux des Lochs sont aussi sombres que profondes.
Où la torsion des ombres forme des silhouettes inquiétantes.
Où aucune lumière ne parvient jusqu’au sol, même lorsque le soleil brille, tant la forêt de sapins y est dense.
Alors, quand Laura et John Payne viennent s’installer, avec leur petite fille Molly, dans une vieille maison isolée qu’ils ont très richement retapée, on sent tout de suite que les choses ne vont pas forcément bien se passer.
« Leur propriété était leur façon de s’affirmer ».
Et pourtant ils n’ont pour seul voisin à épater qu’un vieil apiculteur-chasseur très irascible, qui ne voit pas leur arrivée d’un très bon œil.
Même plutôt d’un très mauvais.
Le sombre et taciturne Luther Grove n’aime rien tant que son isolement et semble prêt à tout pour le préserver.
Très vite, il va occuper ses fins d’après-midi de retour de chasse où il éviscère ses gibiers ou ses poissons, à épier ces nouveaux arrivants qu’il juge très dérangeants. Mais aussi obsédants.
Surtout la présence de cette petite Molly qui semble faire resurgir chez Luther, le feu brûlant d’un passé douloureux, qui n’est toujours pas cicatrisé.
Laura qui se sait être l’objet du voyeurisme de son bien étrange voisin, adopte pourtant une attitude vis-à-vis de lui qui pourrait paraître ambigüe.
Car à l’image de leur puissant et rutilant pick-up rouge, malmené par les ornières et les nids de poule des chemins tortueux, le jeune couple en apparence modèle ne va pas si bien que cela en a l’air et n’est pas loin de frôler la sortie de route.
Leur arrivée dans ce qui aurait pu être un refuge a tout d’un nouveau départ qui s’annonce d’ores et déjà raté.
Et l’arrivée du frère de John, loin d’apaiser les tensions, va accélérer et précipiter le drame qui se joue à huis clos.
Rien d’étonnant à ce que Barry Gornell, dont c’est le premier roman, ait eu plusieurs vies.
Avant d’être scénariste, il fut pompier, chauffeur routier et libraire.
Son expérience des autres dans des contextes rudes et âpres lui permet de saisir et jouer avec talent de toutes les ambiguïtés de l’âme humaine.
Il parvient avec nuance à percer les armures de ses personnages et révéler leurs contradictions.
La bien jolie découverte d’un roman noir très singulier, tout en nuances où rien n’est cousu de fil blanc.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Sam Mai 16, 2015 5:56 am Sujet du message:
Barry Gornell présente son roman, La résurrection de Luther Grove :
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
John et Laura Payne, ainsi que leur jeune fille Molly, emménagent dans une magnifique demeure dont les travaux viennent de s’achever. Ils comptent ainsi vivre non loin du village de Milton et à côté d’un sublime loch. C’est sans compter sur la présence d’un voisin étrange, Luther Grove. Un individu singulier avec lequel les relations vont vite se tendre.
Avec ce roman noir, Barry Gornell frappe fort. Très fort. De la première à la dernière ligne de l’ouvrage, le lecteur est complètement happé. D’entrée de jeu, le ton est donné : avec cet incipit où Luther chasse des lapins avant de les dépecer, on se doute que la suite du récit sera aussi nerveuse qu’inquiétante. Cet écrivain, dont il s’agit là du premier livre traduit en français, bénéficie d’une plume absolument admirable. Tous les personnages qu’il créé sont doués d’une épaisseur et d’une authenticité comme il est rarement permis de le lire. Chacun de ces êtres, pourtant fictifs, sont croqués d’une manière savoureuse, avec une langue si belle que l’on prend plaisir à relire certains passages pour leur simple beauté littéraire. Laura, femme forte et mère attentive, portant encore le poids d’un péché de chair. John, mari et père qui ne se distingue pas toujours par sa finesse et sa tempérance. Frank, le frère de ce dernier, a priori gai luron et fêtard invétéré lorsqu’il ne se trouve plus sur une plateforme pétrolière, et qui dissimule néanmoins des trésors de nocivité. Luther, bien évidemment, en apparence homme rustre et quasiment retourné à l’état sauvage, mais doté d’une personnalité bien plus riche et complexe, et qui a un lourd passé en rapport avec le loch. Et même Molly bénéficie de cette incroyable densité humaine : à chaque fois qu’elle apparaît, balbutie ou s’anime, Barry Gornell transforme ces petits instants en moments de grâce et d’émotion. Ces protagonistes semblent si réels que l’on s’attendrait à sentir battre leur pouls à travers les pages.
Et il y a l’intrigue, rêche et amère. Si les relations de voisinage se compliquent à partir de faits anodins (des troncs d’arbres au milieu de la chaussée, une piqûre d’abeille, un geste déplacé de John envers sa fille, etc.), elles vont vite prendre une tournure ténébreuse. L’écrivain demeure cependant bien loin des clichés : il ne narre pas des frictions grandissantes aboutissant à un drame ou une tragédie. L’histoire est bien plus subtile et retorse, puisque l’arrivée des citadins va faire renaître dans l’esprit meurtri de Luther des souvenirs féroces et douloureux. Ce qui sera pour certains une descente aux enfers tandis que lui y gagnera quelques arpents de rédemption, en souvenir d’Ishbel et Tarragh.
Indéniablement, un livre sombre et extraordinaire, alternant le glacé et le volcanique. Une magnifique étude de mœurs et de psychologies, à travers une intrigue remarquable de finesse, et aux rouages parfaitement huilés. On tremble, on s’éprend, on s’émeut, on s’inquiète, on se passionne, on abhorre : tant de sentiments en un seul roman, voilà une palette terriblement marquante.
Posté le: Mer Jan 11, 2017 6:18 pm Sujet du message:
El Marco a écrit:
Parution en poche le 19 mai.
Comme tu l'écris si bien, j'avais également été épaté par l'écriture si belle et épurée de Barry Gornell, d'autant plus que c'est une écriture à l'os qui réussit à dépeindre en seulement deux ou trois phrases un personnage, un décor ou une ambiance.
Un beau roman noir en tout cas, j'espère pouvoir relire un jour cet auteur... _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum