Posté le: Mer Sep 14, 2016 10:42 pm Sujet du message:
Merci JohnSteed pour cet avis...et cette correction.
En effet, j'avais bien noté qu'il y avait 6 saisons chinoises, mais je me suis focalisé sur l'intégrale de la saison chinoise, sans remarquer qu'il s'agissait du tome 1, donc forcément...
Et finalement, la Chine, ça me tente bien !!!
Quant à Fin, et bien l'auteur nous prouve que la différence entre le courage et la lacheté se situe surtout là où on veut bien placer le curseur.
Mais c'est vrai que je ne me suis pas posé toutes ces questions au moment de ma lecture, le fil rouge de ce roman étant pour moi l'ile de Lewis (et en plus je suis un garçon !).
Posté le: Jeu Sep 15, 2016 8:39 am Sujet du message:
L’Île de Lewis est merveilleusement mis en valeur par Peter May... ça crée l'ambiance et on découvre une contrée belle mais hostile... ou hostile mais belle !
Néanmoins, le décor n'est (pour moi) que l'écrin et ce qui compte ce sont les personnages mis en scène et puis la construction, la mise en place et l’enchaînement de l'intrigue !
Donc, la caractérisation du personnage de Fin était importante pour moi...
D'ailleurs, le seul et unique bémol que je relèverais pour ce livre ce sont les passages où l'on passe brutalement d'une narration à la 1ère personne (quand on se se place du point de vue de Fin) à une narration à la 3ème personne du narrateur omniscient.
En tout cas, Iron, tu as raison, la suite nous en dira plus... et je vais me jeter dessus... enfin, dans la mesure du possible...
Age: 63 Inscrit le: 11 Aoû 2009 Messages: 1012 Localisation: The Pink City
Posté le: Jeu Sep 15, 2016 9:13 am Sujet du message:
Je suis en train lire "L'île du serment" et je retrouve le même plaisir de lecture que lorsque j'ai lu la trilogie des îles Lewis.
Peter est vraiment doué. _________________ "N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin
Posté le: Jeu Sep 15, 2016 12:19 pm Sujet du message:
TaiGooBe a écrit:
Je suis en train lire "L'île du serment" et je retrouve le même plaisir de lecture que lorsque j'ai lu la trilogie des îles Lewis.
Peter est vraiment doué.
Il est dans ma pile. Merci de ce retour. Du coup, ça va être ma prochaine lecture.
Posté le: Lun Oct 10, 2016 10:29 am Sujet du message:
Le traducteur de Peter May pour la trilogie de l’île de Lewis, Jean-René Dastugue, a aussi traduit Peter Guttridge...
Connaissez vous cet auteur ?
Il y a bien Dodger qui donne des avis vraiment positifs sur ses 2 premiers ouvrages formant une trilogie : la trilogie de Brighton...
apparemment, il faut les lire dans l'ordre...
Age: 63 Inscrit le: 11 Aoû 2009 Messages: 1012 Localisation: The Pink City
Posté le: Lun Oct 10, 2016 11:09 am Sujet du message:
Je ne connaissais pas, ça a l'air d'être intéressant.
J'ai vu que les deux premiers romans sont sortis en poche chez Babel Noir. _________________ "N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin
Posté le: Ven Oct 14, 2016 9:34 am Sujet du message:
J'ai fini la Trilogie de Lewis. Je suis complément sous le charme ou sous le choc...
Je n'ai pas encore rédigé mes commentaires sur les 2 derniers, mais je serai dithyrambique, c'est clair !
Je vous encourage à la découvrir ces romans.
Pour Iron, oui la suite vaut le coup et
Spoiler:
Dans le 3ème opus, Fin revient, repense et regrette du plus profond de son être ses trahisons envers Marsaili...
ce n'est pas l'essentiel de l'intrigue bien entendu, mais Fin se montre plus loyal par la suite... je pense que tu apprécieras mieux ce personnage à la fin de la trilogie
Age: 63 Inscrit le: 11 Aoû 2009 Messages: 1012 Localisation: The Pink City
Posté le: Mar Sep 19, 2017 8:40 am Sujet du message:
Alice a écrit:
Le traducteur de Peter May pour la trilogie de l’île de Lewis, Jean-René Dastugue, a aussi traduit Peter Guttridge...
J'ai appris avec tristesse que Jean-René Dastugue qui était aussi professeur à l'université de Toulouse-Mirail était décédé ce 28 aôut dernier.
Que son âme repose en paix. _________________ "N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin
Age: 63 Inscrit le: 11 Aoû 2009 Messages: 1012 Localisation: The Pink City
Posté le: Mar Mai 22, 2018 11:39 pm Sujet du message:
Peter May sera sur le plateau de "La Grande Librairie" sur France 5 demain soir. _________________ "N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin
Posté le: Dim Juil 01, 2018 10:26 am Sujet du message:
Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempêtueuse du nord de l'Écosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ?
Mon vote sur Polars Pourpres: 7/10
Citation:
L'histoire est bonne mais beaucoup trop centrée sur le personnage principal à mon goût. L'intrigue et l'enquête sont éclipsées une grande partie du livre durant laquelle l'auteur revient sur toute la vie du policier. Le décor est agréable tout comme le style de May. Je suis cependant impatient de découvrir le deuxième tome de cette série.
_________________ "Le cadavre est à terre et l'idée est debout."
Victor Hugo
Posté le: Mer Sep 05, 2018 5:35 am Sujet du message:
Résumé:
Citation:
En rupture de ban avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. La mort tragique de son jeune fils a pulvérisé son mariage, impuissant et résigné, il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l'océan qui s'abat sur le rivage, les voix gaélique de ses ancêtres qui s'élèvent en un chant tribal : il pense pouvoir ici retrouver un sens à sa vie. Mais peu de temps après son arrivée, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière pendant une cinquantaine d'années. Les analyses ADN relient le corps à Tormod Macdonald, le père de son amour de jeunesse Marsaili, et font de lui le suspect n°1. C'est une course contre la montre qui s'engage alors pour découvrir la vérité : l'inspecteur principal est attendu sur l'ïle pour mener l'enquête et il n'épargnera pas le vieil homme, atteint de démence sénile, dont les souvenirs s'effacent jour après jour.
Mon vote sur Polars Pourpres: 6/10
Citation:
La belle écriture de May nous fait voyager à travers de petites îles écossaises désolées. A travers l'histoire aussi puisque l'intrigue s'articule autour d'un meurtre commit plusieurs décennies auparavant. Malheureusement, l'histoire est très lente tout comme l'enquête, dont le principal témoin est sénile. Un peu déçu par la lenteur de ce deuxième volet de la trilogie écossaise. Je vais donc me retourner vers la série chinoise avec "Les disparues de Shanghai".
_________________ "Le cadavre est à terre et l'idée est debout."
Victor Hugo
Posté le: Lun Nov 11, 2019 1:29 pm Sujet du message:
Mon vote sur:
7/10
Citation:
En séjour à Paris pour assister au salon Première Vision afin de promouvoir leur tissu écossais incomparable et de qualité, Niamh et son mari Ruairidh Macfarlane connaissent une vie sentimentale qui s’effrite. Cette impression est d’autant plus perceptible que quelques jours avant ce voyage parisien, Niamh a reçu un mystérieux mail d’« unamisincere » l’avertissant que son mari entretenait une relation avec une créatrice de mode d’origine russe. Alors que son mari est monté dans une voiture avec la Russe, Niamh s’empresse de sortir en courant de son hôtel, pour sauver ce qu’elle peut de son couple, et voit, au carrefour, une explosion qui emporte la voiture et avec, son mari et sa vie.
Soupçonnée dans un premier temps du meurtre, Niamh ramène ce qu’il reste du corps de son mari dans son île écossaise isolée des Hybrides en vue d’organiser ses funérailles. Alors que l’inspectrice française, Braque, mène l’enquête, Niamh nous raconte sa vie, et comment ils se sont aimés avec Ruairidh depuis leur adolescence et ont su créer le succès de leur entreprise.
On lit avec intérêt l’histoire de cette idylle, remplie de tourments, de tristesse, mais surtout de bonheur. Le tout sur fond de paysages écossais que l’on imagine, grâce l’écriture incomparable de Peter May, aussi magnifiques que tourmentés par son climat aride. Et c’est d’ailleurs ce qui sauve ce livre dont l’intrigue est cousue de fil blanc.
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