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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Juin 07, 2016 11:20 am Sujet du message: Série Anna Kronberg & Sherlock Holmes - A. Wendeberg |
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Le Diable de la Tamise de Annelie Wendeberg, qui inaugure la série des enquêtes du docteur Anna Kronberg et de Sherlock Holmes dans l'Angleterre de l'époque victorienne, a paru le mois dernier dans la collection Sang d'encre des Presses de la Cité, traduit par Mélanie Blanc-Jouveaux.
Le livre :
CHOLÉRA [latin cholera ; grec kholera] n. m. – Très grave maladie épidémique, produite par une bactérie, le vibrion cholérique, caractérisée par des selles fréquentes, des vomissements, des crampes, un grand abattement, et pouvant se terminer par la mort.
Londres, 1889.
Quand une victime du choléra est retrouvée dans la Tamise, le Dr Anton Kronberg, bactériologiste de son état, est appelé pour confirmer les causes du décès.
Toutes les précautions sont prises pour éviter une épidémie.
Les choses auraient pu en rester là si les résultats intrigants de l'autopsie n'avaient poussé Kronberg à s'intéresser de plus près à cette affaire.
Alors que Scotland Yard souhaite classer ce cas, Kronberg se rapproche de Sherlock Holmes.
Et il ne faut que peu de temps au célèbre détective pour percer le secret du médecin qui, en réalité, est... une femme.
Un secret qui pourrait la mener droit en prison s'il venait à être révélé.
Mais tous deux vont unir leurs forces pour débusquer un criminel aussi redoutable que Jack l'Éventreur...
« Un des meilleurs romans avec Sherlock Holmes. » Sherlock Holmes Magazine
« Un nouveau duo de choc, des enquêteurs de rêve. » KrimiLese
>> Le site de l'auteur : http://www.anneliewendeberg.com/
>> La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/AnnelieWrites/
>> Lire un extrait
L'auteur :
Annelie Wendeberg a été microbiologiste spécialisée dans les questions environnementales aux États-Unis.
Elle vit aujourd'hui à Grimma, en Allemagne, et enseigne à l'université de Leipzig.
Le Diable de la Tamise inaugure une série de romans policiers historiques dans l'Angleterre de l'époque victorienne consacrés aux enquêtes du docteur Anna Kronberg et Sherlock Holmes.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Lun Avr 10, 2017 11:09 pm; édité 4 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Juin 09, 2016 8:51 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :
Citation: |
Annelie Wendeberg : Le Diable de la Tamise (Presses de la Cité 2016) – Sherlock Holmes –
[...]
Cette histoire nous est racontée par Anna Kronberg elle-même, car elle est bien au centre de l'enquête.
C'est cette jeune femme déguisée en homme qui se charge des dissections de cadavres et des recherches bactériologiques.
Il est exact que c'est dans ces années-là que les docteurs Kitasato et von Behring progressèrent dans leurs études sur le tétanos.
Le vaccin ne sera disponible qu'à partir de la décennie 1920.
L'auteure de ce roman étant une scientifique, cela explique son intérêt pour ce thème.
Ce qui ajoute de la véracité, de l'authenticité à cette intrigue.
Quant à la double vie (ici masculine-féminine) de l'héroïne, ça peut rappeler par certains côtés Les Habits Noirs de Paul Féval.
On aura sûrement compris qu'il ne s'agit pas d'une parodie guillerette des aventures de Sherlock Holmes.
Certes, on joue malicieusement sur des clichés : Watson marié n'habite plus à Baker Street, la fascination d'Holmes pour Irene Adler, le violon se substituant à la drogue pour calmer les moments dépressifs du détective, etc.
Mais les récits écrits par le docteur Watson soulignaient déjà que Sherlock Holmes est lui aussi un scientifique.
Il a de bonnes connaissances en chimie et dans le domaine des poisons.
Il est souvent en contact avec le corps médical dans ses enquêtes.
Il évoqua d'ailleurs l'hôpital psychiatrique de Broadmoor, dans Le marchand de couleurs retiré des affaires.
Dans ce roman, Sherlock Holmes est à la fois bien présent, tout en restant une ombre protectrice pour Anna Kronberg.
Ce qui ne manque pas de subtilité.
Bien au-delà d'un simple pastiche holmésien, utilisant avec justesse l'ambiance d'époque, c'est une enquête parfaitement convaincante que nous propose Annelie Wendeberg.
>> Lire l'intégralité de la chronique ici
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>> La chronique de la Librairie Lamartine à Paris sur Page des libraires :
Citation: |
Le Diable de la Tamise, de Annelie Wendeberg (Presses de la Cité)
Quand le meilleur épidémiologiste de Londres croise Sherlock Holmes, le diable n’a qu’à bien se tenir !
Identité, expérimentation, relations de pouvoir... le tandem devra la jouer fine.
Qui est le docteur Anton Kronberg, le meilleur épidémiologiste de son époque ?
Appelé pour examiner une victime du choléra dans le nord de Londres, il croise Sherlock Holmes, qui s’intéresse également à l’étrange épidémie déferlant sur les quartiers populaires de la capitale.
Et nous voilà embringués dans une affaire d’expérimentations médicales menées sur des cobayes humains pour développer des armes biologiques…
Loin d’une énième reprise de l’univers de Conan Doyle et d’un Sherlock sorti des oubliettes, Annelie Wendeberg prolonge avec originalité le mythe.
Le docteur Anton Kronberg cache un secret et vole en quelque sorte la vedette au détective.
Percé à jour, il devient pour Holmes... Anna Kronberg, une jeune femme au passé douloureux qui se dissimule sous des habits d’homme pour exercer la médecine et évoluer dans une société et un milieu où les femmes restent sur la touche.
Sherlock et Anna, à armes égales en intelligence, en perspicacité et ténacité, enquêtent.
La jeune femme prend des risques, le détective la surveille, la couve de loin.
Amitié, ambiguïté sexuelle et ambivalence des sentiments, admiration réciproque de deux esprits affûtés, l’équipe tient la route et nous tient en haleine.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 8:08 am Sujet du message: |
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Parution en poche le 18 mai. |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Nov 04, 2018 6:09 pm Sujet du message: |
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Citation: | Après une première enquête menée avec Sherlock Holmes (voir Le Diable de la Tamise), Anna Kronberg s'est retirée dans son cottage du Sussex.
La jeune femme médecin pensait qu'elle et son célèbre coéquipier étaient parvenus à annihiler une organisation secrète qui expérimentait des bactéries pour en faire des armes de guerre.
Mais le professeur Moriarty, véritable dirigeant de l'organisation, a survécu.
Et il a décidé d'utiliser Anna pour entamer des recherches sur la peste...
Pour arriver à ses fins, Moriarty kidnappe Anna ainsi que son père.
Si la jeune femme veut revoir ce dernier en vie, elle devra obéir.
Vivant désormais sous haute surveillance entre la demeure luxueuse de son geôlier à Londres et un entrepôt où elle réalise ses expériences, Anna tente de trouver un moyen pour prendre contact avec Holmes.
Alors qu'elle fomente le meurtre de Moriarty, une relation ambiguë s'instaure avec cet homme violent, manipulateur et effrayant. |
Ma chronique à propos de ce deuxième tome sur Polars Pourpres :
Citation: | Octobre 1890. Anna Kronberg a été enlevée par James Moriarty, et l’on retient son père en échange de sa complicité en matière de bactériologie. La jeune femme va devoir aider ses ravisseurs à développer une arme dévastatrice à l’aide de bacilles pour préparer une éventuelle guerre mondiale. Anna va devoir déployer des trésors d’ingéniosité pour contrecarrer les plans de Moriarty tout en feignant de s’impliquer dans cette tâche létale. Sherlock Holmes lui sauvera-t-il la vie ?
Après Le Diable de la Tamise, Annelie Wendeberg revient avec ce deuxième opus de la série consacrée à Anna Kronberg et Sherlock Holmes. S’il est bien évidemment conseillé de les lire dans l’ordre, un rapide résumé de l’épisode précédent permet sans mal de raccrocher l’histoire. Et il ne faut alors que quelques pages pour être envoûté. L’ambiance, sombre, angoissante, est parfaitement restituée. Anna constitue un modèle de personnage, et l’on comprend rapidement qu’elle puisse composer la colonne vertébrale de la saga. Elle est forte, opiniâtre, experte dans le domaine des armes biologiques (ici, la morve et le charbon), d’une rare intelligence, ayant lutté dans sa jeunesse pour se grimer en homme et ainsi pouvoir suivre son cursus universitaire auprès de collègues masculins. Les moments mettant en scène les études des bacilles sont passionnants, et l’on en vient à s’enthousiasmer lorsque émanent les réflexions et conjectures quant aux meilleures maladies à employer pour anéantir l’ennemi, les voies idoines pour les propager, les solutions souhaitables pour s’en prémunir en cas d’accident, etc. Mais ce qui retient davantage l’attention, c’est la nature de la relation ambiguë qu’Anna va entretenir avec James Moriarty. Un étrange jeu du chat et de la souris, avec son alliance d’émotions contraires, entre syndrome de Stockholm, répugnance, volonté ardente de sauver son père, mais aussi attraction, désir trouble, et flamme inavouable. Un envoûtant huis clos, qui va durer cent-quatre-vingt-quatre jours, une réclusion remarquable d’intensité psychologique, au terme de laquelle Annelie Wendeberg a suffisamment d’énergie et de malice pour imposer quelques rebondissements remarquables.
Le personnage de Sherlock Holmes a souvent été réemployé par des auteurs contemporains, avec un bonheur inégal. Annelie Wendeberg réussit le tour de force de ressusciter le plus fameux limier de la littérature en lui adjoignant un personnage féminin si marquant qu’elle en vient à lui tenir tête en terme de panache et de mémorabilité. Un succès total.
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patoche77 Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 60 Inscrit le: 07 Mar 2020 Messages: 861 Localisation: 77 sud
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Posté le: Mar Oct 04, 2022 11:00 pm Sujet du message: |
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premier roman court , intéressant ,
ma chronique
Citation: | Annelie Wendenberg est allemande, microbiologiste, écrit des romans et était une parfaite inconnue pour moi avant cette lecture.
Le hasard faisant parfois bien les choses, je suis tombé (sans me faire mal, rassurez-vous) sur ce bouquin.
Déjà le titre me branchait bien, c’est vrai quoi « Le diable dans la tamise » ne pouvait que m’accrocher.
Le deuxième effet kiss cool est que tu découvres que Sherlock Holmes fait partie de l’histoire, et là comme tout bon lecteur de roman policier, ben tu es ferré.
Alors attention camarade lecteur, rien à voir avec les romans de Conan Doyle, ce n’est pas non plus une pâle copie.
C’est ça qui est sympa d’ailleurs, c’est une histoire différente ou d’ailleurs le héros n’est pas vraiment notre vénéré Sherlock même s’il a néanmoins une place de choix.
On suit donc les aventures d’un nouveau duo, d’un côté le docteur Anton Kronberg qui a une particularité vraiment atypique et de l’autre Holmes. Exit le docteur Watson qui ne fait qu’une brève apparition.
Les deux protagonistes sont des pointures dans leurs matières respectives et vont faire front commun pour élucider l’intrigue du roman.
Nous sommes bien sur la fin du 19e siècle, à Londres et nous assistons à une enquête mi médicale, mi policière, le tout soupoudré d’une dose raisonnable d’humour
L’écriture m’as plus, les faits et les lieux sont bien travaillés, on ressent bien la pauvreté du petit peuple et Le sujet sur les maladies infectieuses de l’époque sont très intéressantes et bien expliqués.
J’ai trouvé les deux héros attachants. Je ne m’attendais pas vraiment à ce que j’ai trouvé dans ce livre, ce qui au début m’as légèrement déplu mais ce qui en fin de compte fait la force de ce roman.
Tout n’est pas parfait pour autant, on peut parfois y trouver un manque de fluidité de l’histoire, ça va parfois un peu trop vite et il m’a manqué quelques surprises ou rebondissements.
Cela reste néanmoins un bon roman, en plus pour un premier c’est pas mal du tout.
Il y a déjà des suites depuis , je ne manquerais pas de les lire . |
_________________ Je vais toujours bien.....ou presque |
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