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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8984 Localisation: Paris
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Juin 01, 2015 7:16 pm Sujet du message: |
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Ssarlotte a écrit: | Suggestion retenue |
Tu le sais parce qu'ils te l'ont dit, ou parce que le livre est disponible en rayon ? _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Lun Juin 01, 2015 7:18 pm Sujet du message: |
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Parce que j'ai eu un mail me disant gentiment que ma suggestion était retenue et que dès que le livre serait arrivé, ils me le réservaient _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Juin 01, 2015 7:45 pm Sujet du message: |
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Ssarlotte a écrit: | Parce que j'ai eu un mail me disant gentiment que ma suggestion était retenue et que dès que le livre serait arrivé, ils me le réservaient |
Ok, c'est bien, ce fonctionnement. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Lun Juin 01, 2015 7:47 pm Sujet du message: |
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Oui, carrément.
Par contre quand on suggère un bouquin qu'ils ont déjà en commande, on n'est pas prioritaires. C'est normal mais ça m'a déjà frustré lol. _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Juil 05, 2015 10:32 am Sujet du message: |
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Moi aussi je languis de le commencer !
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 7:26 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :
Citation: |
Suspense japonais
Je continue à écluser les bouquins qui étaient restés sur la pile en cette fin d’année scolaire.
Et je fais une incursion à l’est, très à l’est, avec Les Assassins de la 5e B de la japonaise Kanae Minato.
Fin d’année en 5°B.
Mme Moriguchi, professeur principal fait ses adieux à la classe.
Elle a décidé de démissionner.
Un mois auparavant, sa fille de 4 ans a été retrouvée morte, noyée dans la piscine du collège.
Une mort accidentelle en apparence.
Lors de son discours d’adieu, Mme Moriguchi révèle qu’elle sait que ce sont deux élèves de la classe qui ont tué sa fille.
Qu’elle ne les a pas dénoncés à la police.
Mais que sa vengeance est déjà en marche.
A la rentrée suivante, la déléguée de classe, la mère d’un des assassins, les deux garçons auront tour à tour la parole, apportant chaque fois un nouvel éclairage au drame, jusqu’à la conclusion, machiavélique.
Sans quelques conseils, ici ou là, je ne serais sans doute pas allé vers ce polar psychologique, et j’aurais eu tort.
Parce qu’il est passionnant.
La construction est impeccable, tordue à souhait, chaque nouvelle voix venant éclairer les faits d’une nouvelle lumière et apporter son lot de surprises.
C’est qu’ici personne n’est celui qu’il parait être.
On pense forcément à Rashomon de Kurosawa dans cette façon de raconter le même événement vu par les différents protagonistes.
Et cela pourrait être lassant si ce n’était, effectivement, qu’un procédé.
Mais c’est bien mieux que ça, tant la narration est habilement menée, mais surtout, tant chaque personnage, au travers de son récit de ce fait divers, révèle des pans entiers de la société japonaise.
Des pans fort mal connus ici (au moins fort mal connus de moi).
L’absence totale du père dans l’éducation : ici seule les mères ont un poids.
Comme si le rôle qu’elles abandonnent dans la société du travail renforçait leur pouvoir à la maison, et surtout leur influence sur leurs enfants, et en particulier leurs fils.
L’écrasante pression du regard des autres et de la place dans la société des parents et des enfants.
L’impunité et le manque total de repère de toute une génération d’adolescents, pris dans une sorte de maelstrom entre le matraquage de l’école, l’espoir immense mis sur leurs épaules par les parents et toute la société, et une sorte de début de liberté qui en fait des êtres intouchables, des parents eux-mêmes, mais également des éducateurs.
Autre fait frappant (surtout pour un latin !) le manque de chaleur dans les relations.
Une distance, une froideur telles qu’elles en paraissent inexistantes.
Bref, derrière un suspense parfaitement entretenu et un final qui va en surprendre plus d’un, le portrait tout en finesse de la société japonaise qui fait froid dans le dos au français hispanophone que je suis.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Mar Juil 07, 2015 8:14 pm Sujet du message: |
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J'ai commencé ce livre aujourd'hui et pour le moment, même si je n'en suis qu'au début, j'aime beaucoup. Le personnage principal (la prof) m'a l'air bien cynique et dénué de sentiment. _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Oct 14, 2015 3:11 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Cédric Segapelli sur son blog Mon roman Noir et bien serré :
Citation: |
KANAE MINATO : « LES ASSASSINS DE LA 5e B ».
L’ECOLE DE LA VENGEANCE.
Il y a cette atmosphère étrange et parfois malsaine qui se dégage des romans asiatiques qui sied parfaitement à l’univers du noir en offrant de nouvelles perspectives narratives, comme ce roman de la japonaise Kanae Minato reprenant, avec Les Assassins de la 5e B, la structure si particulière de la nouvelle Dans le Fourré de son illustre compatriote, Akutagawa Ryûnosuke.
Chaque chapitre rapporte le point de vue des protagonistes de l’histoire dans une chorale sinistre et inquiétante.
Outre la vision divergente, ce schéma narratif permet d’explorer la personnalité des différents acteurs face au drame auquel ils sont confrontés.
Dans son discours d’adieu à sa classe, Mme Moriguchi jette un froid en accusant, sans les nommer, deux de ses élèves d’avoir sciemment assassiné sa petite fille de 4 ans. Loin d’être désemparée, l’institutrice annonce avoir la ferme intention de se venger sans pour autant faire appel aux autorités. Dans un climat de suspicion et de non-dit on lira la lettre que la déléguée de classe adresse à son enseignante, puis le journal de la mère d’un des deux meurtriers. On prendra ensuite connaissance du témoignage du premier adolescent qui revit en flash-back des événements traumatisants de son enfance. On découvrira les sinistres desseins du second coupable, jeune génie du mal, qui trouveront une réplique surprenante avec un coup de téléphone de Mme Moriguchi.
Une jeunesse délaissée et fascinée par la violence reste le thème majeur de l’ouvrage, avec en toile de fond cette attirance pour la mort et le suicide, dans un pays industrialisé qui possède l’un des plus forts taux pour ce type de mortalité.
L’atmosphère est pesante dans un univers scolaire qui semble en complet décalage, à l’instar de ce professeur qui ne parvient pas à prendre la mesure du drame qui se joue autour de lui.
La pression sociale et la solitude sont également deux aspects qui entraînent ces jeunes adolescents dans des dynamiques destructrices parfois surprenantes.
On perçoit également l’absence du père qui consacre tout son temps au travail en dormant d’ailleurs fréquemment au bureau.
Tout repose sur les épaules d’une mère traditionaliste qui ne peut accepter un éventuel dysfonctionnement de sa progéniture.
Dans un aveuglement sans commune mesure, cette femme surprotège son fils en acceptant qu’il n’aille plus à l’école, sans pour autant en faire part à son mari et à sa fille aînée.
Le drame se joue donc désormais dans une dissimulation meurtrière.
Le second meurtrier évolue également dans un cadre de dysfonctionnement familial avec cet abandon maternel qu’il ne peut accepter.
Sa logique meurtrière s’inscrit donc dans une recherche de visibilité et de reconnaissance que personne ne semble être en mesure de lui accorder.
Cette attention, il l’obtiendra finalement à son corps défendant dans une cruelle et abrupte confrontation finale.
Les Assassins de la 5e B s’oriente d’une manière machiavélique sur une dynamique vengeresse qui prend des tonalités différentes selon la vision des intervenants, avec des rebondissements surprenants en passant de l’empoisonnement à la stigmatisation, pour s’achever dans une scène aussi surprenante qu'explosive.
Un livre décoiffant et perturbant.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11681 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Déc 22, 2015 7:15 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :
Citation: |
[...]
Le principe est ici celui des "pièces du dossier" : plusieurs intervenants impliqués donnent leur version des faits.
Ce qui exige une parfaite construction de l'histoire, afin que l'on puisse relier sans difficulté ces témoignages.
C'est avec une magnifique habileté que la romancière utilise cette structure, qu'elle nous raconte l'approche du crime selon chacun des protagonistes.
Une intrigue psychologique d'autant plus forte quand on sait que les Japonais exprime peu publiquement leurs sentiments.
Avec froideur ou pragmatisme, ils analysent et agissent en pensant adopter la meilleure solution.
En oubliant probablement que chaque être humain est différent, avec son propre ressenti, son parcours personnel.
L’Éducation est au centre de ce roman.
Pas seulement du point de vue scolaire.
Surtout, c'est l'idée de responsabiliser les futurs adultes dès l'adolescence qui est développée.
Ce n'est pas seulement une question de repères sociétaux ou familiaux (bien que les parents, les mères, apparaissent plutôt maladroits dans cette histoire).
Définir sa place dans la société, où l'on dont simplement respecter des règles basiques, est-ce insurmontable ?
Le problème ne se pose sans doute pas uniquement au Japon.
L'idée d'impunité, quels que soient les méfaits, n'est-elle pas universelle ?
Un suspense psychologique d'une grande subtilité, qui ne se contente pas d'un aspect criminel.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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