Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

En y réfléchissant, La Faux soyeuse à certainement plus de points communs avec Sur les nerfs qu'avec Dynamique du chaos. Pour parler de la forme qui peut paraitre hermétique, le parallèle avec Larry Fondation est intéressant pour l'analyse du premier roman d'Eric Maravélias.




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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[norbert]

Je n'ai pas Sur les nerfs mais son deuxième livre, Criminels ordinaires, que je n'ai toujours pas lu d'ailleurs. Ca tombe bien, je l'avais complètement oublié, Fondation...
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Vic Mackey]

Ayant du mal à m'endormir, j'ai finalement fini le livre hier soir à 3h du mat'...
Je dois dire que la seconde partie du roman m'a bien plus plu que la première. Au final je suis rentré dans l'histoire du personnage principal, son univers complet. J'ai préféré la seconde partie, plus centrée sur sa décomposition, son mal-être et sa déchéance grandissante ainsi que celle de son entourage. Son manque est bien décrit, on ressent bien ce que peut vivre une personne dépendante à ce point là.
Le livre est bien écrit c'est vrai mais même si j'ai préféré la seconde partie, ça ne restera cependant pas mon livre de l'année.
Il va falloir que je me mette à la lecture de certains des autres romans de la sélection (même si je sais déjà que je ne pourrai lire les six).
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[clémence]

A mon tour !
J'ai presque terminé la Faux Soyeuse que j'ai sniffé en quasi une seule fois sur 24 heures.
L'histoire est happante, brute et sauvage, je me sens un peu la vraie voyeuse dans mon canapé de bourgeoise clean à lire cette histoire, bien au chaud et loin des affres de la dépendance.

C'est un roman très pur et très digne malgré les passages qui mettent bien mal à l'aise sur des choses très dures vécues par le personnage principal : la contamination du sida, fournir ses proches en héroïne quitte à les faire tomber, ne plus avoir le respect de son corps, de sa vie, piétiner son égo, violenter des gens pour leur piquer du fric, le tout en conscience, ou la plupart du temps en tout cas.

L'univers est incroyablement décrit, et on sent que c'est du vécu, c'est horriblement flippant de se dire comment la drogue permet aux hautes sphères de s'immiscer dans la vie des cités (c'est brièvement relaté dans l'épisode de l'Ilot Chalon - gare de Lyon). Effrayant et stupéfiant (c'est le cas de le dire), j'ai beaucoup aimé le style brutal qui colle parfaitement à ce qui est relaté, j'ai moins aimé les fautes d'orthographes (inadmissible dans un Gallimard, oui c'est la bourgeoise du canapé qui parle, mais quand même).

Il est beaucoup question d'amour là dedans, et quand je lis les interviews de l'auteur (que du reste j'avais suivi en table ronde à QDP 2014 sur le sujet du polar et la came) je me dis que le type est de ceux qui aiment au delà du reste. Pour se sortir de là, c'est à une étoile qu'il faut s'accrocher, je n'imagine pas la force de volonté de l'auteur, que je salue s'il est dans le coin, et à qui j'adresse toutes mes pensées de profond respect (et mes souhaits de bonne année).

[norbert]

[norbert]

[holden]

[Fab]

pas de morale ni de complaisance pour cette descente dans les tréfonds de l'enfer de la drogue avec tout ce que l'entraine:le manque,la violence,la maladie.
Eric Maravélias ne nous épargne rien,ni à nous ni à son perso,pour montrer ce que peut faire comme dégâts cette saloperie.
c'est glauque,c'est sale,c'est violent,c'est tendu et c'est superbement écrit
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road

[norbert]

Content de voir que tu as aimé ce roman, Fab.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[El Marco]

Sortie en poche le 3 octobre.

[norbert]

[Hoel]

Je trouve que la couv rend encore mieux en poche en noir et blanc.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/