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Point Dume - Dan Fante (Seuil)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Oct 25, 2014 8:49 am    Sujet du message: Point Dume - Dan Fante (Seuil) Répondre en citant

Fils de l'écrivain américain culte John Fante, Dan Fante a réussi à se faire un nom et à s'imposer en publiant des mémoires, nouvelles et romans autobiographiques souvent noirs et déjantés, inspirés par son expérience de la drogue et de l'alcool, et salués par la critique.
Il se lance avec bonheur dans le polar avec Point Dume, et fait son entrée dans la collection Seuil Policiers, dans une traduction signée Samuel Todd.




Le livre :

Ayant connu quelques déboires comme détective privé à New York, JD Fiorella est rentré se faire une santé au pays, plus précisément Point Dume, à Malibu, Californie.
Tout a l'air de s'arranger pour lui : il a trouvé un job chez un revendeur de Toyota d'occase et Maman - 81 ans, une flopée de chats et un sale caractère - le loge en attendant mieux.
Il pointe, et drague, aux Alcooliques Anonymes.
Tout se gâte lors d'une rencontre musclée avec Sydnye, fille 100 % cinglée d'un producteur psychopathe.
Et lorsque son vieux pote Woody est assassiné de manière franchement gore.
Privé un jour, privé toujours : JD entreprend d'enquêter et met un doigt (cinq, de fait) dans un engrenage fatal...

À la fois hilarant, destroy et d'une violence corsée, Point Dume est, s'il faut le classer, un lointain cousin des romans de Jerry Stahl.
Et, comme le dit Michael Connelly, « si écrire, c'est combattre, alors Dan Fante peut tenir quinze rounds et rester debout ».




L'auteur :

Né en 1944 à Los Angeles, Dan Fante est le fils de John Fante, auteur culte américain d'origine italienne.
À 45 ans, il a commencé à écrire des textes - romans autobiographiques, poèmes, mémoires - inspirés par son expérience de la drogue et de l'alcool.
Publiés par 13e Note, ils sont repris en format poche chez Points.
Dan Fante vit à Los Angeles.



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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Nov 03, 2014 7:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique du redoutable blog Le Vent sombre :

Citation:

JD Fiorella, le héros de Point Dume, n'est pas loin d'avoir foiré sa vie.
À quarante-cinq ans, il est retourné vivre chez sa mère, une astrologue octogénaire assez peu disposée à l'égard de cette encombrante progéniture, après avoir abandonné l'affaire de location de limousines qu'il avait créé à son retour de New York City, où il avait été détective privé [1].

Roulant dans une vieille Honda pourrie et particulièrement remonté après une séance des AA qui lui portent sur le système, il est humilié par le comportement d'un automobiliste qui vient de lui faire une crasse et il entreprend de le prendre en chasse.
Retrouvant la voiture de luxe garée sur le parking d'un restaurant, il la saccage puis s'occupe de son conducteur, qui se révèle être une jeune femme pas tout à fait normale. Une dure... Une cinglée.
Dont le père n'est autre que ce Caporal petit juif rencontré dans les premières pages de Point Dume et devenu richissime producteur à Hollywood. Un dur... Un cinglé.
Qui, en plus, semble avoir un compte personnel à régler avec JD.

Cette histoire délirante de fous furieux vengeurs s'en prenant à un homme seul qui finira – peut-être ? – par s'en sortir, ne s'écarte du schéma traditionnel des récits de croquemitaine que par un certain sens de la dérision plutôt plaisant (le regard de JD sur les A.A. et sa propre addiction, ou sur le monde impitoyable de la vente automobile) et par le recours à une violence paroxystique, que l'on peut estimer totalement gratuite et qui paraîtra insoutenable à beaucoup de lecteurs.

L'absence d'angélisme dont Fante fait preuve dans Point Dume semble en fait bien plus conforme à ce que serait vraiment la lutte d'un homme ivre de rage et prêt à mourir, face à un tueur tortionnaire et surpuissant.

À mon sens, cette écriture de l'énergie et de l'excès montre très clairement l'impasse (*) que représentent ces récits de tueurs en série/psychopathes poussés au bout de leur logique, ce que ne fait bien entendu jamais la littérature consolatoire, qui ne tue que des comparses sans importance, laisse le héros avec quelques bleus à l'âme et détruit le monstre devenu soudain vulnérable.
Ici, JD portera le reste de sa vie les lourds stigmates – pas seulement physiques – de sa rencontre avec un Karl Swan, peut-être parti pour sévir un peu plus loin, selon les mêmes inhumaines méthodes.

Sadique, gore, pornographique, mais aussi fulgurant et drôle, Point Dume pourra étonner, décourager, écœurer, fasciner ou ennuyer le lecteur, en aucun cas le laisser indifférent.

3,5/5



Notes :

[1] C'est-à-dire le même itinéraire que celui de Bruno Dante, lui-même double de Dan Fante dans ses premiers romans autobiographiques. Le père de JD était scénariste pour Hollywood et il eut des problèmes avec un producteur (ce fut le cas de John Fante).


(*) : Précisions sur cette chronique (question posée au blogueur)

À la lecture de cette chronique de Point Dume, je suis resté perplexe face à cette phrase du blogueur (que j'ai signalée par un astérisque) :

« À mon sens, cette écriture de l'énergie et de l'excès montre très clairement l'impasse que représentent ces récits de tueurs en série/psychopathes poussés au bout de leur logique, ce que ne fait bien entendu jamais la littérature consolatoire, qui ne tue que des comparses sans importance, laisse le héros avec quelques bleus à l'âme et détruit le monstre devenu soudain vulnérable. »

Je l'ai donc contacté pour obtenir un éclaircissement sur cette phrase et sa chronique.
Voici notre échange :

Citation:

Ma question (ou plutôt mes questions) :

Quand vous écrivez dans votre chronique cette phrase : "À mon sens, cette écriture de l'énergie et de l'excès montre très clairement l'impasse que représentent ces récits de tueurs en série/psychopathes poussés au bout de leur logique, ce que ne fait bien entendu jamais la littérature consolatoire (...) ", vous incluez donc ce roman de Dan Fante dans ces "récits de tueurs en série/psychopathes poussés au bout de leur logique" qui, pour vous, représentent une impasse, c'est bien cela ?
Selon vous, ces récits (comme "Point Dume") et ce que vous appelez "la littérature consolatoire" seraient par conséquent deux "impasses" littéraires, les uns comme les autres seraient au final du même niveau, tous les deux vains ?
Je me permets de vous demander cette explication car le reste de votre chronique, de même que la note que vous attribuez à ce roman, me semblaient pourtant "globalement positifs", si je puis dire... Ai-je mal compris votre propos, par conséquent ?

La réponse du blogueur "Le Vent sombre" :

Le "Finnegans Wake" de Joyce est une impasse littéraire, cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'est pas un formidable livre, ni qu'il ne possède pas un intérêt en montrant une des limites à ne plus franchir, un domaine à ne plus explorer.
Le Fante, c'est un peu la même chose.
Il pousse dans ses retranchements le concept du monstre psychopathe, il montre les dégâts que cela fait forcément d'en affronter un - ce que ne fait que rarement le genre -, la violence y est crue, terrible, abjecte, pornographique - ce que là encore évitent les bouquins habituels même si ils peuvent également être pornographiques, complaisants et abjects (mais d'une autre façon, éloignée et désincarnée) -, mais c'est bien une impasse.
Vous pourriez écrire des dizaines de livres identiques, ils ne vous diraient rien de plus sur la violence.
Dans sa trame, "Point Dume" est parfaitement ordinaire (c'est un livre de l'innocence contre le mal, lui-même montré dans l'innocence originelle, il aurait pu être écrit par quelques petits maîtres du "frileur" de chez nous), c'est dans le traitement de cette trame qu'il peut se révéler intéressant.
Cependant, si tous les livres du genre serial killer psychopathe étaient écrits de cette façon, plus personne ne les liraient vraiment, sauf des psychopathes bien sûr, ou alors des gens qui devraient interroger rapidement leur propre rapport à la violence et à leur voyeurisme.


Voilà, je sais que j'ai été long et j'en suis désolé, j'imagine que beaucoup ne seront pas intéressés ni par ce livre, ni par cette chronique, ni donc non plus par cet échange, mais puisque j'ai publié la chronique et que je me posais des questions à son propos, il m'a paru normal et légitime que je les partage ici, avec la réponse explicative du blogueur - que je remercie une nouvelle fois.

Je rends l'antenne, à vous les studios, à vous Cognacq-Jay ! Mr. Green
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MessagePosté le: Dim Nov 09, 2014 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Claude Le Nocher sur son blog Action-Suspense :

Citation:

[...]
Après la tétralogie consacrée à Bruno Dante (publiée chez 13e Note), son héros JD Fiorella est aussi quelque peu un double littéraire de Dan Fante. Les expériences new-yorkaises qu'il prête à son personnage sont à peu près celles qu'il a vécues lui-même.
JD est le fils d'un scénariste détestant l'univers hollywoodien (tel John Fante), qui préférait le calme de Point Dume, à l'ouest de Los Angeles. S'il réussit à rester abstinent, JD admet qu'il ne sera jamais dans la ligne des Alcooliques Anonymes. Pour glaner temporairement un peu d'argent, il a recours à des solutions légales mais peu brillantes. Quand il fait une grosse vente de voiture, il faut s'attendre à un pépin ensuite.
Il n'a pas le profil du gagnant, et c'est bien cette déveine quasi-permanente qui le rend terriblement sympathique.

On n'a ni envie, ni besoin de chercher des arguments-choc pour conseiller la lecture de ce roman.
Un polar riche en péripéties multiples, et bourré d'humour plutôt décalé ? C'est le cas. Un rythme narratif qui ne s'essouffle jamais, relançant sans cesse l'histoire ? Un anti-héros loser, frondeur, asocial, etc. ? Quelques allusions à Malibu, quartier huppé pour stars déclinantes ? Oui, on aura compris tout ça.

Surtout, c'est l'écriture vive de Dan Fante qui nous plonge immédiatement dans le sujet, pour nous entraîner dans le sillage de JD avec un immense plaisir.
La qualité principale des meilleurs suspenses, c'est effectivement qu'on les lise avec délectation.
Et voilà ce que nous offre ce “Point Dume”, un des polars les plus réussis de l'année.


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MessagePosté le: Mar Déc 02, 2014 8:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Unwalkers.com :

Citation:

Dans la série fils de, voilà donc Dan Fante, fils de l’illustre John. Auteur d’une tétralogie sur sa vie de galère animée par l’abus d’alcool et de stupéfiants éditée par les éditions 13ème note (qui me manquent…qui va éditer maintenant le génial SaFranko ?), les jérémiades du rejeton ne m’ont pas intéressé outre-mesure même si la douleur existentielle existe certainement mais elle suscite moins de compassion, par exemple, que la vie d’un ado en cité HLM bloqué, dès la naissance, dans son monde gris sans réel espoir d’en sortir.

Son précédent héros, Bruno Dante, vivait de façon romancée la vie déglinguée de Dan Fante et son nouveau personnage, JD Fiorella, reprend certains traits de la personnalité de l’auteur ainsi que des éléments de son parcours, notamment un exil vers New York pour revenir ensuite en Californie. Fante continue donc de se mettre en scène à un âge de 45 ans plus propice aux exploits d’un détective privé qu’à son âge actuel de 70 ans.

Dan Fante se lance maintenant dans le polar et c’est plus par curiosité que par réelle attente fiévreuse que j’ai ouvert ce roman. Alors, attention, si vous aimez les clichés inhérents à ce genre de littérature, vous allez être servis, dans le cas contraire ne fuyez pas tout de suite, vous le regretteriez.

JD Fiorella est un ex-privé qui a quitté New York démoli après un carnage dont il est responsable en grande partie, guidé par les effets de l’alcool au moment de la tragédie. Il a donc sombré complètement dans l’alcool avant de tenter une rédemption via les AA si populaires aux USA et tant raillés de par le monde à cause de leur fonctionnement calotin (mais qui guérissent néanmoins des gens et donc comme on dit, même si c’est un peu déplacé ici « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse »). Revenu de tout pour échouer chez sa mère excentrique à Malibu, il tente de mener une vie normale malgré la rage qui ne le quitte pas un seul instant tout comme ses migraines et ses insomnies. Si vous rajoutez un méchant de premier ordre, qui a commencé son éducation de tueur dans un camp de la mort nazi pendant la seconde guerre mondiale, vous accumulez les poncifs qui ne laissent rien augurer de bon pour le lecteur accompli de ce genre de romans.

Et vous obtenez, contre toute attente, un polar très réussi avec une investigation qui tient très bien la route qu’on dévore d’une traite tant le suspense et l’écriture alerte, vive, sans temps morts, offrent un déroulement en tous points remarquable avec un JD Fiorella, à cran, prêt à venger la mort d’un ami.

Les dialogues sont très réussis, le monde des vendeurs de voitures comme celui des AA est très bien décrit et la violence que l’on sent couver pendant tout le roman va éclater plusieurs fois de façon, parfois, assez insoutenable malgré l’humour noir distillé par l’auteur. Alors, ce roman ne laissera pas indifférent et risque autant de plaire que de dégouter. Pour être sûr de bien encaisser cette lecture, il suffit de lire le prologue assez édifiant. Si cela passe pour vous, vous n’avez rien à craindre. Par contre, si vous souffrez dès le début, passez à autre chose parce que la violence, la torture et la souffrance édifiées en art de vivre sont présents dans tout le roman avec, bien sûr, un crescendo apocalyptique final.

Une intrigue destroy bien menée, un héros borderline mais attachant, des dialogues savoureux ainsi qu’une description de la vie californienne font de ce roman une vraie réussite qui se distingue de la production habituelle par une multitude d’outrances qui malmènent le lecteur d’une manière bien inquiétante souvent et horrible parfois.

Proche des aventures de Jack Taylor de Ken Bruen et à des années-lumière d’Indridason.


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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2014 2:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :

Citation:

Dan Fante, digne fils de son père


Un polar de Dan Fante, quand on a lu et relu le papa, d’un côté ça ne se refuse pas, de l’autre ça fait peur. Peur d’être déçu, peur que ce ne soit qu’un coup de pub, un « fils de » sans talent et sans prénom. Je sais que ce n’est pas le premier roman de Fante fils traduit, quoi qu’il en soit, Point Dume met les choses au point et de quelle manière !

JD Fiorella n’est pas ce qu’on pourrait appeler un homme aimable. Après une carrière de privé à New-York qu’il a été obligé d’abandonner pour une raison que l’on découvrira, il est revenu habiter chez sa mère à LA. Entre deux séances chez les AA il tente de trouver un boulot comme vendeur de voitures d’occasion. Et tout ça le met en rogne permanente. Quand un jeune con lui fait une queue de poisson au volant d’un Porsche jaune, il le suit. Et comme le jeune con répond mal, il décide de lui donner une leçon de politesse un peu appuyée. Le jeune en question, qui se trouve être une jeune, ne savait pas qu’il ne faut pas chercher JD quand il est au volant de la Honda pourrie de sa mère. JD, lui, ne savait pas qu’il venait de se faire une ennemie mortelle, et que cette ennemie était complètement givrée. A partir de là, ça commence à saigner.

Attention, ça tâche ! La couleur d’ensemble est donnée dès le prologue et le ton de la narration dès le premier chapitre :

« Albert est un trou de balle prétentieux. Son visage estampillé cinquante ans trahit une récente plastie des bajoues, il sourit en permanence de toutes ses facettes dentaires, semble toujours porter une attention particulière aux nouvelles venues ayant la moitié de son âge et ne manque pas une occasion de se présenter à elles pour se fendre de quelque bon mot éculé, dégoulinant de morve, sur le rétablissement tandis qu’il reluque leurs tétons et note leur numéro de téléphone pour ensuite s’acquitter de ce que les AA qualifient d’« appel de parrainage ». Pour on ne sait quelle raison Albert est moins accueillant avec les clients de passage, les autochtones merde-au-cul, et les mecs comme moi : des types qui essaient juste de finir la journée sans boire ou se faire sauter la cervelle. »

C’est parti et c’est trash. C’est aussi très méchant de façon très réjouissante. Fante fils a la plume aussi acérée que feu son père, comme lui il puise visiblement beaucoup en lui-même pour construire son personnage, comme lui il a une opinion assez peu flatteuse de ses semblables en général, des flics, des richissimes magnats l’industrie du cinéma ou des patrons maquereaux de garages de vente de voitures en particulier !

C’est féroce, sans concession, et ici attention quand cette teigne de narrateur se trouve face à un véritable psychopathe ça saigne pour de vrai, deux bêtes féroces se trouvent face à face, l’auteur n’épargne rien au lecteur !
Comme le dit JD à un flic qui lui affirme :

« – J’ai tout mon temps. Pour ça ou pour autre chose.

-Pas moi. Je chasse. Je vais me remettre en chasse très bientôt. Et quand je tiens ma proie je l’abats. C’est toute la différence entre vous et moi. »


Cela pourra choquer certains lecteurs, cela pourrait une simple surenchère de violence et de tripaille, c’est sauvé par une écriture d’une énergie, d’une méchanceté et en même temps d’une humanité qui change tout et en fait un livre marquant.


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MessagePosté le: Mer Nov 18, 2015 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Ce thriller violent, sarcastique et hors du commun vient de paraître en poche :



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MessagePosté le: Dim Nov 22, 2015 12:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dan Fante est décédé hier des suites d'un cancer.
R.I.P.

http://www.blog813.com/2015/11/deces-de-dan-fante.html
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