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La Faux soyeuse - Eric Maravélias (Série Noire)
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Avr 30, 2014 11:56 am    Sujet du message: La Faux soyeuse - Eric Maravélias (Série Noire) Répondre en citant

C'est la grande révélation française de la Série Noire cette année. Cela faisait déjà quelques mois qu'Aurélien Masson parlait autour de lui de son coup de coeur pour un manuscrit arrivé par la Poste en septembre dernier.
Six mois après, La Faux soyeuse de Eric Maravélias était publié à la Série Noire.





Le livre :

« Je suis couvert de sang mais je suis bien. Rien à foutre. Dans l'univers cotonneux et chaud de la défonce opiacée, le sang n'est rien. La mort n'est rien. Et moi-même je ne suis rien. Joies et chagrins se succèdent dans une espèce de brouillard confus, un ballet macabre, et rien ne subsiste de tout cela, sinon parfois, au détour du chemin, un sentiment de gâchis irréversible qui me prend à la gorge. Nos vies de parias sont comme de frêles esquifs privés de gouvernail. Sans plus personne à bord. Elles sont ballottées au creux de flots tourmentés, secouées par des vents inconnus et changeants qui les mènent à leur gré vers des côtes plus ou moins hospitalières, incapables que nous sommes de changer ne serait-ce que la moindre virgule au récit chaotique de nos existences. »

Prostré dans un studio miteux, à quelques semaines de l'an 2000, Franck appartient déjà au passé.
Et son passé est tout ce qui lui reste.
Alors au bout de son agonie, du fond de son dernier shoot, il se souvient.
Il se souvient de sa cité dans les années 70. L'amitié, la déconne. Les petites magouilles qui se transforment en arnaques, puis en braquages.
Les bières et les joints qui basculent vers l'héroïne, quand cette drogue déferle sur la capitale.
Et puis ceux partis trop tôt, dévorés par leurs propres démons ou tombés sous les balles lors de coups qui tournent mal.
Les amours impossibles, surtout. Catherine, Carole.
La pureté souillée, les envolées qui retombent, les trahisons.
Suivant les spirales de sa mémoire, les réminiscences anarchiques de son trip, Franck nous raconte son parcours, ses remords, ses fantômes.
Les anecdotes se heurtent, s'enchaînent ou se répondent. Retracent une histoire ordinaire, complexe et pathétique.
Il n'y aura pas de rédemption pour Franck, la rédemption c'est pour ceux qui y croient.
Et il n'y a même pas vraiment de nostalgie. La nostalgie c'est pour ceux qui ont vécu.


L'auteur :

Eric Maravélias est né dans la banlieue sud de Paris.
Après un parcours chaotique, il vit aujourd’hui dans le Sud de la France.
La faux soyeuse est son premier roman publié.


>> L'auteur présente son roman et ses motivations sur Livresque du Noir


>> La page Facebook consacrée au roman : http://www.facebook.com/FansDeCash







Interview d'Eric Maravélias réalisée lors des Quais du Polars :


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norbert
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MessagePosté le: Jeu Mai 01, 2014 10:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu-du-Noir :

Citation:
Chronique d'une mort annoncée

Lors de sa venue à Toulouse à la librairie Ombres Blanches, Aurélien Masson, patron de la série noire, nous en avait longuement parlé. La faux soyeuse d’Eric Maravélias tient toutes les promesses de son éditeur.

Fin des années 70 Franck est un petit loubard de Cachan. Il zone avec ses potes, traficote, glande, évite de rentrer à la maison où rien ne l’attend. Avec eux il traine chez Léon, le bistro où ils ont leurs habitudes, pour boire un coup, fumer et espérer entrevoir Cathy leur muse, leur fée, la fille du patron. En 1999, Franck est détruit, junkie, SIDA. L’héroïne est passée par là, l’addiction de plus en plus forte, les trafics, les coups de plus en plus minables pour se payer sa dose. Elle a abimé puis détruit le lien social qui existait. C’est maintenant chacun pour soi, des zombies trainent dans les rues, des vengeances, des coups bas, et Cathy n’est même plus là pour illuminer leur quotidien. Vingt années de descente aux enfers, jusqu’à la fin, inéluctable.

Attention, ce n’est pas drôle. Mais ce n’est pas misérabiliste non plus. On pense immédiatement à Bunker avec cette chronique de la délinquance et de la chute annoncée. Bunker la prison en moins, la dépendance terrible en plus. Avec aussi, en plus, incroyablement, quelques pages lumineuses d’un lyrisme d’autant plus frappant qu’on ne l’attend pas là.

Aucune complaisance dans ce regard, ni pour le narrateur, ni pour ses potes. Mais aucun jugement non plus, et une immense humanité dans le regard. Eric Maraviélas raconte, ne cache rien des horreurs de la drogue, rien de ce que peuvent faire des junkies en manque. Pas d’excuse, pas de justification. Juste des récits de parcours qui peuvent éclairer le lecteur (s’il le veut) sur ce qui les a amené là. Et puis ces moments magiques, qui irradient, la douceur de l’air, une chevelure au soleil, des potes retrouvés … Qui rendent d’autant plus sombres les ténèbres qui ne peuvent manquer de suivre.

C’est très dur, le final est quasiment insupportable, et pourtant c’est aussi très beau, et très émouvant. Une vraie découverte de la série noire.

Pour la petite histoire, et pour fermer un peu le bec de ceux qui clament partout qu’il faut faire partie d’un certain milieux pour être éditer et que tout n’est qu’histoire de copains, de coucheries, ou de retours d’ascenseurs … Le manuscrit de La faux soyeuse est arrivé chez Gallimard par la poste, l’auteur était inconnu … Et vous l’avez dans les mains.



>> La chronique de Yvan/Gruznamur sur le blog Emotions :

Citation:

Une fois n’est pas coutume, vous avez droit à deux avis pour le prix d’un. Un avis de couple concernant un livre qui a marqué nos deux esprits.

Le ressenti de Domi :

Un livre comme un fix, un shoot… des mots violents, réalistes qui m’explosent dans la tête comme un flash. L’écriture de Maravélias me percute de plein fouet.

Une réalité que nous, petits bourgeois, pouvions soupçonner, entrapercevoir. Maravélias nous ouvre grand la porte sur ce monde que l’on côtoie parfois, en refusant souvent de le voir.
Là, plus d’ignorance, impossible de se voiler la face. Cette fureur, ce désespoir, cette douleur et cette solitude nous éclaboussent de la tête aux pieds. Des mots crus, des phrases courtes, des ambiances remarquablement rendues dans cette escalade vers l’enfer.

Et puis, le livre fermé… la descente, rude, angoissante, lancinante… Et si mes enfants croisaient un jour cette pute… ?

Maravélias, dealer de mots, attention, je crois bien que je suis accro…

Mon ressenti :

Descente vertigineuse, la tête en plein dans la poudreuse. Tranches de vie, tronches de mort.
Ce roman est une vraie expérience de lecture qui vous plonge profond, très profond dans la tête d’un camé et de l’environnement ahurissant qui l’entoure.

Période des années 80 et 90, la drogue dure qui déferle sur Paris et le sida qui prend possession des corps sans que personne ne comprenne vraiment ce qui arrive.
Une histoire de déchéance, dans l’esprit même d’un drogué perdu pour la patrie. Same player, shoot again.

Éric Maravélias sait parfaitement de quoi il parle, il a vécu cette période de l’intérieur. Mais qu’on ne mélange pas les genres, c’est bien d’une fiction dont il est question.

Un roman noir, très noir, d’un réalisme sans égal. Immersion totale, vous dis-je, tant l’écriture de l’auteur sent le vrai, le tangible, le palpable. Détails sordides mais jamais gratuits, prose tantôt sèche tantôt poétique (poésie du désespoir).
Ce "héros" déchu et son héroïne décadente vont vous défoncer le cœur et les tripes par la vraisemblance du propos. Car on ne lit pas La faux soyeuse (quel titre magnifique et si adapté !) comme on va au cinéma. On le lit dans l’urgence, comme si une vie en dépendait.
Aucune complaisance et pas de morale à deux balles. C’est bien pourquoi ce roman fait tant réfléchir. L’intrigue n’est peut-être pas bien épaisse, mais ce n’est pas vraiment le propos. Quand on parle de vie et de mort, il suffit de sonner authentique et avec ce roman, Maravélias a des émotions véridiques à revendre, de celles qui vous collent de gros frissons.

Un vrai choc frontal.



>> La chronique de Holden sur Unwalkers.com :

Citation:
La Faux soyeuse, une Série Noire surprenante par Eric Maravélias

Etonnant et détonnant récit, très beau dans sa noirceur, si l’on peut dire.

Habitué à lire ce genre plutôt aux éditions 13ème Note, j’ai été vite conquis par le style et la trame de l’auteur.

Moments de vie, avant et maintenant, sont les 2 formes de narration qui collent à merveille aux époques.

Bienvenue dans ces années des découvertes 70 à 80 où la morphine arrivait. Sans misérabilisme on va suivre Franck notre protagoniste d’une cité, lui et ses potes, traverser ces années, jusque vers 1999.

Ce n’est pas du rose, c’est du noir foncé comme récit, mais ce sont des photos aux contours non flous de tranches de vie de temps, d’époque . Ce n’est pas une histoire très marrante, parfois on arrive à rire dans le sordide mais là non.

C’est brute, épuré, sans cynisme, plutôt un constat franc des années perdues, d’une jeunesse fauchée.

L’écriture est doucereuse comme la faucheuse, et nous tient, une belle plume droit dans une veine.

Après tant de livres américains sur le sujet, je suis heureux, de constater qu’en France on puisse parler came et tout ce qui va avec aussi bien.
Chapeau !!!

C’est un récit rare et dur, mais humain, sans misérabilisme.

A lire, ça vous changera des docs de pacotille et des info niaiseuses.
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norbert
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MessagePosté le: Lun Mai 05, 2014 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Interview d'Eric Maravélias par Yvan du blog Emotions :


Citation:
La faux soyeuse est un roman uppercut, de ceux dont on se relève difficilement, de ceux dont on sort changé après l’impact.

Eric Maravélias frappe donc très fort avec ce tout premier roman, descente aux enfers de l’addiction. Il s’est reposé sur ce qu’il connait et sur une écriture tour à tour forte et poétique.

Tant de bonnes raisons de lui donner la parole et de découvrir l’étonnante personnalité de l’auteur à travers ses propres mots.




Question rituelle pour démarrer mes entretiens, peux-tu te définir en trois mots, juste trois ?

Non, je ne peux pas.

Tu arrives assez tardivement dans le milieu littéraire. Que s’est-il passé dans la vie d’Éric Maravélias avant la sortie de La faux soyeuse ?

J’ai eu une vie extrêmement riche et variée. J’ai beaucoup voyagé. J’ai rencontré énormément de gens. J’étais musicien, guitariste, et j’ai fait beaucoup de scènes. Plein de boulots différents, des petits jobs pour bouffer. Mon arc ressemble à une harpe. J’ai bien connu Manu, du groupe TRYO, par exemple. Il est de Cachan et je lui fais coucou, tiens. Dans mon roman, c’est GUS.

Tu te définis toi-même comme un survivant…

Bien sûr. Dans la mesure où la majorité de mes potes sont dans un trou ou réduits à un tas de cendre, je suis un survivant. Je suis un guerrier. Rien ne peut m’abattre. Toujours, je me relève et toujours plus fort. C’est ma nature. J’ai une Foi immense et une confiance totale en ma Destinée. Je ne crois pas au hasard et de la même manière que l’on voit le Diable dans les détails ou que l’on juge un homme sur ses actes, dans les petites choses, (car si t’assures pas dans les petites, tu risques pas d’assurer quand ça devient sérieux,) c’est pareil.

Moi, je vois mon Destin et ses plans dans les petits détails et de chaque expérience, je cherche à retirer la leçon. La substantifique moelle. Vivre le plus longtemps possible pour avoir des expériences et pouvoir apprendre le plus longtemps possible. Une fois mort, c’est une autre histoire qui commence. Faut faire le bilan, sans doute. Alors autant essayer d’assurer le plus possible ici, apprendre au contact terrestre, charnel.

C’est dans la douleur que l’on apprend le plus. C’est comme ça. Vu que j’aime apprendre et que j’ai la Foi, je remercie toujours le ciel pour ce Destin qui peut sembler sévère, mais qui finalement, est juste merveilleux. Et il s’avère que ma confiance était légitime, étant donné que je suis ici. C’est ça, survivre, pour moi. C’est voir la vie autrement.

Le parcours de ce roman a été totalement atypique jusqu’à sa publication dans la prestigieuse collection Série noire de Gallimard. Tu nous en touches un mot ?

Tout est exceptionnel dans cette aventure et c’est une succession de « Premières fois »

D’abord et avant tout, c’est la rencontre de ce livre et d’Aurélien Masson, le directeur de la série noire. Un gros coup de cœur. C’est lui que je remercie le premier. C’est sans doute la première fois qu’un roman envoyé par la poste est publié 7 mois plus tard dans une des plus grosses maison d’édition. Qu’un premier roman est invité à « Quai du polar », le festival international de Lyon, puis à Mulhouse, Annecy, Bonneville, Toulouse…

En un mois, depuis la sortie, j’ai eu les deux plus gros quotidiens Belges, le Parisien, Le monde, Nice matin, Corse Matin, Var Matin, La dépêche… et j’en oublie, un nombre incroyable d’articles de blogueurs, Bernard Morlino a fait un papier. Une radio. Et les retours ou ces papiers sont exceptionnellement positifs. Tous. Pas une exception. C’est vraiment impressionnant et je ne contrôle plus rien. Mais le plus exceptionnel, c’est que je n’avais jamais rêvé de ça. Je ne m’y attendait pas du tout. C’est ce que j’aime, dans la vie.

Tu participes à pas mal de salons actuellement, comment se passe le contact avec auteurs de polar et lecteurs ?

Pour ce qui me concerne, c’est le paradis. C’est ce que j’aime le plus. Rencontrer les lecteurs et parler avec eux. Pareil avec les autres auteurs. Mais surtout avec les lecteurs. C’est leurs sentiments qui m’intéresse. C’est ce qui me fait avancer. Leurs critiques, leurs avis, leurs sensations, les émotions qu’ils ont ressenties, surtout. J’essaye de les faire parler et moi-même, je livre les miennes facilement, alors ça aide et de fait, j’ai toujours de riches échanges avec les personnes que je rencontre.

A quoi doit-on s’attendre de ta part dans le futur ?

Le futur n’existe pas. Pour moi, seul l’instant compte et quand la seconde passée n’est déjà plus rien, la minute suivante, elle, est entre les mains du ciel. Nous verrons ce qui est écrit pour moi. Il est important que j’attende et observe ce qui va vraiment se passer avec La Faux Soyeuse. De cela, vont découler bien des choses, je pense.

J’écris, je travaille mon style, peaufine, cisèle. Je veux faire quelque chose de vraiment différent. Une pure fiction. J’aimerais renouveler le « Thriller ». Tu vois, mon truc, à moi, c’est pas les grandes phrases sur lesquelles il faut réfléchir, ni les intrigues compliquées, super bien ficelées. Non. Moi, j’aime que l’intrigue soit simple. Un grain de sable dans une petite vie tranquille et tout bascule. T’entraîne vers le fond.

Je veux que l’écriture soit belle et travaillée dans ses formes, forte et vraie. Pas des mots. La vie sur le papier. Une musique qui te prend et t’emmène. T’y peux rien, tu danses. Oui, mon message, c’est à travers l’émotion que je veux le faire passer. Tu vibres, et de cette vibration, de toutes ces émotions, sortira ta réflexion.

Ce blog est fait de mots et de sons. Quelle part prend la musique dans ton processus créatif ?

Elle fait tout. La ponctuation est ce qui est le plus important, pour moi. Ensuite, le nombre de syllabes des mots, la manière dont ils sont liés, le rythme de la phrase et le son qu’elle a. Il faut lire à voix haute. Ça doit sonner, merde, pulser, t’attraper et te balader, te secouer, et puis redescendre, te bercer, te faire rêver, t’adoucir, te faire penser et réfléchir, pour soudain t’arracher la tête, te la mettre sous l’eau, sans pitié, cruellement et encore, et encore… comme la vie.

Tu as le choix entre nous donner le mot de la fin ou ton dessert préféré…

Dans la vie, mes amis, tout est pour le meilleur. Toujours. Recevez avec le sourire les leçons de la vie et tirez en les leçons pour avancer encore, toujours plus loin, toujours plus haut. C’est ce que moi, j’ai appris.

Je te remercie pour l’intérêt que tu as montré pour ce livre.

http://gruznamur.wordpress.com/2014/05/03/interview-litteraire-2014-eric-maravelias/
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norbert
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MessagePosté le: Dim Mai 18, 2014 7:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Critique de La Faux soyeuse dans Le Matricule des anges :


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norbert
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MessagePosté le: Ven Mai 23, 2014 10:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

>> Voyage au bout de la dope

Interview-vidéo d'Eric Maravélias et chronique de La Faux soyeuse
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Gruz
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MessagePosté le: Dim Juin 01, 2014 4:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette faux soyeuse est un roman coup de poing dans la tronche !
Je ne m'attendais vraiment pas à un tel degré de réalisme.
Ma chronique :
http://gruznamur.wordpress.com/2014/04/27/la-faux-soyeuse-eric-maravelias/
Mon interview de cet étonnant auteur :
http://gruznamur.wordpress.com/2014/05/03/interview-litteraire-2014-eric-maravelias/
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MessagePosté le: Dim Juin 01, 2014 11:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Gruz a écrit:
Cette faux soyeuse est un roman coup de poing dans la tronche !
Je ne m'attendais vraiment pas à un tel degré de réalisme.
Ma chronique :
http://gruznamur.wordpress.com/2014/04/27/la-faux-soyeuse-eric-maravelias/
Mon interview de cet étonnant auteur :
http://gruznamur.wordpress.com/2014/05/03/interview-litteraire-2014-eric-maravelias/


En remontant un tout petit peu sur ce topic, tu pourras constater que j'avais déjà repéré et signalé ta chronique et ton interview ! Wink
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Gruz
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MessagePosté le: Mar Juin 03, 2014 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Norbert !
C'est comme ça quand on prend le train en marche... Wink
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Ssarlotte
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MessagePosté le: Dim Juil 13, 2014 9:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai commencé ce livre cette semaine, je n'ai pas pu beaucoup avancé (50 pages sur 250 de lues). C'est très bien écrit. C'est typiquement le genre de livre qu'il vaut mieux lire en une fois pour bien s'immerger dans l'histoire.
J'y retourne !
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MessagePosté le: Dim Juil 13, 2014 11:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai hâte de le lire, moi aussi.
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MessagePosté le: Dim Juil 13, 2014 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fini !

C'est noir et ça sonne très vrai. Je le chronique bientôt.
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MessagePosté le: Lun Juil 14, 2014 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis :
Citation:
La qualité d'écriture est indéniable, la noirceur aussi. Le livre ne se lit pas tellement pour l'intrigue, plus pour l'ambiance infernale de la drogue, du manque et de ses conséquences à travers les années.


Ma chronique : http://destinationpolar.blogspot.fr/2014/07/la-faux-soyeuse-deric-maravelias.html
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Lun Juil 14, 2014 4:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai bien aimé ta chronique sur ton blog Ssarlotte, ce livre ne m'attirait pas particulièrement mais là je vais peut-être me pencher un peu plus dessus.
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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Ssarlotte
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MessagePosté le: Lun Juil 14, 2014 4:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère ne pas mal t'influencer alors et que tu ne seras pas déçu Wink
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MessagePosté le: Ven Juil 18, 2014 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai commencé hier soir après avoir écouté le podcast de l'émission où Maravélias et Aurélien Masson avaient été invités sur France Culture cette semaine (tout au long de la semaine, cette émission était consacrée au polar chaque soir et a reçu Marie-Caroline Aubert du Seuil Policiers, Nicolas Mathieu - auteur de Aux animaux la guerre - Michael Mention et Jérémie Guez ce soir).

Je suis littéralement scotché par ce livre. L'écriture est excellente, le ton toujours juste, c'est glaçant de réalisme.

Il faut dire que c'est largement inspiré de que lui-même a vécu et c'est pour ça que le récit a une telle force.
Il raconte la descente dans la dope (l'héroïne) de lui et de toute une génération au début des années 80, l'engrenage infernal et alterne avec des chapitres dans lesquels le personnage (même si c'est écrit à la première personne), en 1999 et sur trois jours, atteint du Sida en phase terminale, vit seul dans la cité dans un 1 pièce pleine de déchets après avoir vu tous ses potes mourir les uns après les autres, à ne se lever plus que pour trouver de l'argent (vols) et acheter sa dope tellement le manque le ronge. Hanté par le passé, les remords, la haine, à bout de souffle, sans avoir le courage de se tirer une balle avec le flingue qu'il a dans son trou avec lui.

C'est puissant, saisissant, fascinant et très fluide à lire. Surtout, et j'espère que le maximum de personnes liront un jour ce livre, ce texte démontre à quel point l'héroïne est la pire saloperie, le produit le plus vicieux qui soit.

Quant à Maravélias, qui heureusement a réussi à décrocher grâce à la substitution - qui n'existait pas dans les années 80 - à la fin des années 90, il a un talent de plume et de conteur évident.

Ruez-vous dans votre bibliothèque, il faut lire La Faux soyeuse !
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Dernière édition par norbert le Sam Juil 26, 2014 4:39 pm; édité 1 fois
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