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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
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 Posté le: Sam Avr 26, 2014 10:44 pm Sujet du message: Tabloïd Circus - Kent Harrington (Denoël) |
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Après notamment La Muse tatouée, Le Serment et Jungle rouge, Kent Harrington est de retour en France avec Tabloïd Circus, publié dans la collection Sueurs froides de Denoël.
Le livre :
Sur une île des Caraïbes, la disparition d’une jeune femme déclenche une tempête politico-médiatique.
À l’ère de l’info toute-puissante, tous les coups sont permis…
Stanley Jones, ancien correspondant du Times, dépressif et alcoolique, est devenu reporter pour la presse à sensation.
Le Royal, fer de lance des tabloïds britanniques, l’envoie sur Tortola, dans les îles Vierges britanniques, couvrir l’événement qui fait les gros titres à travers le monde : la disparition d’une touriste américaine de dix-huit ans, Mary Waters, dont la diffusion de photos osées sur Internet a enflammé les médias internationaux.
Sur l’île envahie de paparazzis avides de scoops, le chef de la police, Lawrence O’Conner, un ancien rugbyman noir issu d’une famille d’esclaves, doit aussi subir la pression politique : le pouvoir local est sous la coupe de Washington, et le FBI veut prendre le contrôle des opérations pour régler l’affaire au plus vite.
Quitte à trouver un coupable « idéal », parmi les trafiquants de marijuana qui prolifèrent sur l’île.
Entre marchés de dupe et complicité de circonstance, le journaliste déchu et le flic sous tutelle s’allient pour mener l’enquête, happés dans une spirale de mensonges, d’espionnage et de manipulations…
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nordine Haddad.
L'auteur :
Kent Harrington est né à San Francisco en 1952, d’un père irlandais et d’une mère guatémaltèque.
En 1997, il publie son premier roman noir, Dark Ride (Sombre balade). L’année suivante paraît Dia de los Muertos (Le Jour des Morts), un classique du noir « dans la lignée de Jim Thompson et James M. Cain », selon le Publisher’s Weekly; c’est aussi son premier roman traduit en français, qui fait actuellement l’objet d’une adaptation pour le grand écran signée Danny Huston.
Parmi ses autres livres, on citera Le Serment (Folio policier n°605) et surtout Jungle Rouge (Folio policier n°643), classé par Booklist parmi les « 10 meilleurs romans noirs de l’année 2004».
Kent Harrington vit aujourd’hui à San Rafael, dans la baie de San Francisco, avec sa femme Susan.
>> Le site officiel de l'auteur : www.kentharrington.com
>> Le blog officiel en français : http://kentharringtonleblog.wordpress.com/
>> La page Facebook consacrée au roman : http://www.facebook.com/pages/Tablo%C3%AFd-Circus/1429762723937434
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holden
Serial killer : Hannibal Lecter
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Localisation: restons pragmatique
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| Posté le: Mar Mai 06, 2014 10:56 am Sujet du message: |
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une tuereieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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lisez ce vous voulez . . .
http://unwalkers.com |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Jeu Juin 19, 2014 9:59 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Holden sur Unwalkers.com :
| Citation: | Tabloïd Circus, du grand Kent Harrington
Bon il y a polar et polar ….
il y a écrivain et écrivain …..
Un des maitres du roman noir est de retour, et en pleine forme. C’est un métier que d’écrire, là il nous le rappelle froidement.
De la came aussi bonne que ce livre, ça court pas trop les rues quand même. La collection Sueurs froides continue son bonhomme de chemin avec des grand noms du polar Joe R lansdale, Bill Pronzini, et maintenant Kent Harrington.
L’auteur n’est pas un perdreau, il a déjà à son actif de nombreux romans noirs, qui ont eu du succès et que j’ai lu il y a un paquet de temps…
[...]
On est chanceux car j’ai eu beau fouiner sur le net, je n’ai pas trouvé une impression coté anglo-saxon!!! serions nous, nous Frenchy en avant-première pour ce livre ?
Quoi qu’il en soit, c’est un sacré monstre de 400 pages que nous balance l’auteur, un roman noir qui décortique les médias, le monde du fric avec des personnages qui ont beaucoup d’épaisseur.
Et en plus ça balance sec, confère Umberto Eco ^^ et cela nous montre comment on fait de l’info, comment on manipule les moutons, bref devant la télé ou le journal, comment on vous oriente.
Un regard très acide sur nos sociétés avec un auteur qui décortique le tout, les ingérences, la manipulation, la haine raciale, c’est très complet dans l’abject qui caractérise notre race.
La galerie de personnages nous parlent de l’âme humaine qu’elle soit noire, blanche, alcoolique, jeune, vieille, tout le monde y passe, fils de, ou fils de rien, et surtout fils de p..e.
Dieu pognon es-tu là ?
ouiiiiiiiiiiiiii
Je suis là sur une île caribéenne. Là ou a disparu une jeune étudiante américaine. Ici et là où on envoie un très bon reporter de Tabloïd détruit par la mort de sa sœur, fils de mineur et alcoolique notoire. Je suis là dans tout le cirque médiatique autour de cette disparition. Je suis partout, dans l’émotion, la géopolitique, le meurtre, partout où je suis en mesure de régner.
Viens me voir...
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Ven Juin 27, 2014 9:17 pm; édité 1 fois |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Jeu Juin 19, 2014 10:13 pm Sujet du message: |
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>> Coup de coeur pour Marnie de Blue-Moon.fr :
| Citation: |
Quelle maîtrise... voici un vrai, un bon roman policier, certes, mais au contexte incroyablement prenant, complexe et profond.
Un fait divers défraye la chronique... monté en épingle par les médias déchaînés au coeur d’un été où tout le monde s’ennuie un peu... et nous voici avec une affaire qui va rapidement dépasser nos deux héros ou plutôt anti-héros, le reporter d’un journal anglais à sensation, Stanley Jones, et le chef de la police de cette petite île des Caraïbes, Lawrence O’Conner.
Kent Harrington va réussir le plus difficile, équilibrer les nombreuses lectures que l’on peut faire de son roman, que ce soit l’aspect "policier", "espionnage", vision cynique d’un monde politico-financier, mensonges et manipulations médiatiques, satire de notre société, mais aussi l’aspect humain avec des personnages charismatiques, nuancés, évolutifs... où chacun tente de trouver sa propre rédemption. L’auteur nous offre une vision noire et pessimiste de ce monde régi par les seuls intérêts des plus forts.
Nous éprouvons de l’empathie pour Stanley Jones, brillant reporter tombé dans l’alcool et la déchéance, ne parvenant pas à surmonter la mort de sa soeur dans un attentat. Cette enquête tout comme l’amour qu’il va éprouver pour une jeune femme de quinze ans sa cadette, vont soudain lui permettre de trouver les ressources pour reprendre pieds dans l’existence. L’introspection est superbement mise en abîme grâce à un style direct mais très justement émouvant. Nous sentons que l’auteur ressent une profonde considération, compréhension pour son héros aux fêlures si humaines !
De même, Lawrence O’Conner, lui, n’a pas réussi à concilier sa double origine avec la fonction qu’il exerce, cette enquête où il sera pris entre le marteau, l’enclume, manipulé, trahi et menacé dans ce qu’il a de plus cher, le fonctionnaire de la police trouvera ses limites... Mais, il ne faut pas oublier le très beau personnage féminin, une jeune fille, Colleen, un pion manipulateur manipulé de cette histoire, aux points étrangement communs avec Stanley, qui va tenter de se libérer d’une toile d’araignée aux liens singulièrement inextricables, et tenter de lutter contre ses propres démons.
Ce roman dépasse de beaucoup le cadre du simple roman policier... et nous offre une vision cauchemardesque de la politique américaine dans les Caraïbes !
Indispensable...
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>> La chronique de Yan Plougastel sur son blog :
| Citation: | Le reggae pas très gai de Kent Harrington
Inutile d’y aller par quatre chemins, Kent Harrington est depuis une vingtaine d’années un des plus originaux auteurs de polars américains.
« Sombre balade » (1996), « Le jour des morts » (1997) et « Point de non-retour » (2000) s’inscrivent dans la lignée crépusculaire d’un Jim Thompson et sont à recommander impérativement à n’importe quel bipède cherchant à se coltiner avec une littérature qui ne prend pas de gants.
Son nouveau livre, « Tabloïd Circus », est à la fois une sacrée claque au cirque médiatique, une charge au vitriol contre la politique secrète de Washington et une ravageuse histoire d’amour sous les cocotiers.
On y suit les mésaventures de Stanley Jones, un ancien grand reporter du « Times » devenu traqueur de faits-divers au « Royal », un tabloïd de la pire espèce, qui est envoyé à Tortola, une île des Caraïbes, pour « couvrir » la disparition d’une jeune touriste américaine. Alcoolo au bord du burn out, il se pose autant de question sur son métier que sur sa vie… Avec l’aide de Lawrence O’Connor, le chef de la police, qui, lui aussi, s’interroge pas mal, il va, après avoir inventé un coupable de toutes pièces, découvrir les raisons du meurtre mais surtout l’envers d’un paradis, où tout le monde ment à tout le monde au nom de l’intérêt supérieur de la Nation.
Une jeune femme, Colleen, allumée, défoncée, mytho, mais surtout manipulée, le sortira des mauvais pas où il s’est fourré en côtoyant dealers de marijuana et barbouzes des services secrets américains.
À partir de ces intrigues multiples, qui se chevauchent habilement et où le thème du double revient sans cesse, Harrington a construit un bouquin âpre et fort.
On y danse un reggae pas très gai. Les journalistes y sont des marionnettes pas très sympathiques. Et les flics s’y compromettent un peu beaucoup avec les trafiquants en tout genre… La vie, quoi.
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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| Posté le: Ven Juin 27, 2014 9:12 pm Sujet du message: |
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>> Le coup de coeur de Daniel Marois du Huffington Post Québec :
| Citation: |
Tabloïd Circus de Kent Harrington se présente comme une lecture de vacances.
Sous le chaud soleil de Tortora, une île des Caraïbes, une étudiante américaine est disparue. La presse à sensation s'empare du fait divers et envahit la petite île. Les autorités sont dépassées par cet affût de journalistes avides de spéculer sur ce qui s'est vraiment passé. Les journaux se vendent et l'opinion mondiale se déchaîne.
Ancien journaliste au Times, Stanley Jones se démène contre l'alcoolisme. Il est dépressif, mais lucide, démuni et brillant à la fois. Il est passé maître dans l'art peu subtil qui consiste à monter en épingle un banal fait divers, l'envoyant dans toutes les directions, manipulant les faits jusqu'à ce que la véritable histoire éclate, mais la vérité est souvent bien moins séduisante que toutes les conjectures.
Kent Harrington passe sous sa loupe tout un pan de nos sociétés. Il examine notre rapport avec la vie et ses conclusions sont sans appel. Chaque témoin interrogé sur la disparition tente de monnayer ses informations. Le petit ami vend aux journalistes des photos et une vidéo exposant la nudité de sa concubine. La presse à sensation, avide de nouveautés, manipule l'information, l'invente s'il le faut pour vendre des publicités et augmenter les tirages et les cotes d'écoute avec ce fait divers croustillant.
Dans Tabloïd Circus, cette disparition banale va devenir un enjeu mondial. À l'enquête policière s'ajoutent de l'espionnage et une histoire d'amour entre deux écorchés vifs, deux épaves à la dérive ainsi qu'un coup d'État en préparation où l'ogre colonisateur américain n'est pas bien loin.
Tout ce qui fait que j'aime le roman de genre plus que toute autre œuvre littéraire est présent dans le polar de Kent Harrington : une intrigue bien ficelée, des personnages savoureux, de l'action, et, cerise sur le sundae, une virulente critique d'un élément ou l'autre de nos sociétés.
Ici, l'auteur prend à parti les médias et ce qu'ils sont en train de devenir, mais aussi, par ricochet, l'omnipuissance d'un pays, les États-Unis, qui font et défont de petits gouvernements autonomes, à l'abri derrière leur diplomatie.
Avec Tabloïd Circus, Kent Harrington vient rejoindre le groupe d'élite des auteurs américains, et c'est rafraichissant !
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
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Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Lun Juin 30, 2014 10:24 am Sujet du message: |
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>> Le coup de coeur de Marc Fernandez, rédacteur en chef du magazine ALIBI, dans Métro la semaine dernière :
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