Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Jeu Jan 23, 2014 3:20 am Sujet du message: |
|
|
Pour commencer par un A, j'ai bien sûr le roman de Guillaume Audru, "Lîle des hommes déchus", mais c'est une nouveauté et j'allais le lire bientôt de toute façon.
Je me suis creusé la tête jusqu'à ce que j'ai une révélation : mon A sera Kent Anderson, l'auteur du mythique "Sympathy for the Devil" et d'une recueil de nouvelles paru l'an dernier chez 13Eme Note : "Pas de saison pour l'enfer".
Je me lancerai donc, avant de savourer son recueil qui contient des références à son roman, par :
Je viens de tomber d'ailleurs sur un excellent article à propos de cet auteur vétéran du Vietnam et de ses deux livres sur le blog de Marianne, Boulevard du Crime : http://www.marianne.net/blv-du-crime/Pas-de-saison-pour-l-enfer-de-Kent-Anderson_a23.html _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Jeu Jan 23, 2014 11:28 am Sujet du message: |
|
|
C'était dans mes choix possibles pour A, avec Raul Argemi et Megan Abbott.
Je viens de finir mon "B", chronique à venir d'ici ce week-end. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Jeu Jan 23, 2014 6:54 pm Sujet du message: |
|
|
Ce n'est pas un mais deux auteurs en "B" que voici !
B comme Bretin et Bonzon.
Citation: | « Sinon j'ai le canif et j'inaugure le meurtre au paradis »
Après une affaire délicate, Renzo Sensini, brillant officier d'Interpol, a été relégué à une brigade aux maigres moyens chargée d'identifier les écologistes radicaux et de prévenir d'éventuels attentats. C'est dans ce cadre qu'il recherche Thomas Hearing, soupçonné d'appartenir au groupe Eden, qui aurait incendié des serres où l'on élabore de nouvelles espèces de roses.
Il apprend vite que l'homme est en cavale, et qu'il a laissé derrière lui les corps de sa femme et de ses deux filles, assassinées au domicile familial.
Sensini, accompagné de son adjoint Dragulescu, va tenter de retrouver Hearing. Mais il semblerait que la police ne soit pas seule à vouloir lui mettre la main dessus...
S'ils ont aussi signé Discount, un excellent polar humoristique paru en 2010, Denis Bretin et Laurent Bonzon, qui écrivent ensemble depuis 1999 (et La servante du Seigneur), sont avant tout les spécialistes du polar flirtant avec le fantastique. C'est dans cette veine que s'inscrit Eden, premier tome de la trilogie Complex, dont le troisième opus, Génération, sera publié aux éditions du Masque en février.
Si vous ne voulez lire que du polar réaliste, passez votre chemin. Par contre, si vous acceptez de croire l'invraisemblable, voire l'impossible, pourvu que ce soit bien raconté, vous pouvez ouvrir Eden sans appréhension. Car bien raconter, c'est une des principales qualités de ce duo d'auteurs. Ils nous embarquent rapidement dans leur univers où manipulations génétiques et complots sont au programme. Suivant en alternance Hearing et Sensini dans leurs (en)quêtes respectives, on en vient à éprouver pour eux une certaine empathie, bien qu'ils ne soient pas forcément de ces protagonistes foncièrement sympathiques. Si l'humour des auteurs, qui faisait tant mouche dans Discount, se fait ici plus discret, leur plume reste alerte et le suspense est largement au rendez-vous, de même que les rebondissements.
Mené tambour battant, ce thriller fantastique bien construit, riche en bonnes idées et plus intelligent qu'il n'y paraît (les auteurs amorcent sans en avoir l'air d'intéressants questionnements) atteint parfaitement son objectif : nous donner envie de lire le suivant. En attendant la parution prochaine du dernier tome, on pourra lire le second, Sentinelle, disponible en poche.
|
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 1:54 pm Sujet du message: |
|
|
C comme Freeman Wills Crofts.
Citation: | « Le meilleur premier roman policier jamais écrit » (Raymond Chandler)
1912, Londres, docks Sainte-Katherine.
Chargé de veiller au bon déroulement du déchargement d'une péniche en provenance de Rouen, le jeune Broughton assiste à de curieux faits. Tout commence par une chute de fûts. L'un des tonneaux endommagés, différent des autres, laisse derrière lui de la sciure, mais aussi des pièces d'or, alors qu'il est supposé contenir une sculpture. Fouillant plus avant le tonneau par sa brèche, Broughton croit sentir une main humaine. Statue ou cadavre ? Il faut en être sûr, aussi, ne pouvant se permettre d'ouvrir seul le tonneau, il s'en va en référer à son patron. Lorsqu'il revient accompagné de ce dernier, stupeur, le mystérieux tonneau a tout bonnement disparu !
On connaît tous Edgar Allan Poe ou Arthur Conan Doyle. Mais qui connaît Freeman Wills Crofts ? Bien avant Agatha Christie, les Britanniques avaient déjà en la personne de l'Irlandais un grand talent dans ce genre so british qu'est le whodunit.
Singulière histoire aussi que celle de l'édition française de ce « Tonneau ». Référence incontournable pour de nombreux auteurs anglo-saxons, ce roman qui a marqué l'histoire du polar mondial a dû attendre l'initiative de Claude Chabrol pour être finalement publié chez Rivages en 1996 (ce que le cinéaste passionné de polars explique dans une intéressante préface).
En 1920, Freeman Wills Crofts signait donc cette intrigue machiavélique au possible. Le nombre de rebondissements est incalculable et à chaque fois qu'un nouvel indice est découvert, il vient tout remettre en cause. Quand on croit progresser, ce sont aussi les mobiles ou les alibis qui ne collent pas et viennent contredire les hypothèses les plus plausibles. Il faudra pas moins de trois enquêteurs (un policier anglais, son homologue français et un détective privé) et un grand nombre d'allers-retours de chaque côté de la Manche pour découvrir l'identité de l'assassin et le fin mot de l'histoire. Au final tout se tient et paraît plutôt logique. Pour autant, la multitude d'astuces imaginées par l'auteur font qu'il est impossible pour le lecteur d'entrevoir seul la solution. C'est donc dans les toutes dernières pages qu'il découvrira les ultimes révélations, scié par l'ingéniosité redoutable de l'auteur.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, alors qu'il était ingénieur pour la compagnie des chemins de fer irlandais, un homme tomba malade. C'est alité qu'il commença à écrire, pour tromper l'ennui, son premier roman que le grand Raymond Chandler alla jusqu'à qualifier de « meilleur premier roman policier jamais écrit ». Après ce coup de maître initial qui lança sa carrière d'auteur à succès sur de bons rails, Freeman Wills Crofts a publié de nombreuses nouvelles et une trentaine de romans policiers, mettant pour la plupart en scène l'inspecteur French. Une bonne part d'entre eux ont pour cadre des ports ou des gares. On ne se refait pas.
|
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 1:55 pm Sujet du message: |
|
|
Personne ne me suit ?
C'est pas drôle de jouer tout seul. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2418 Localisation: Brest même
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 1:58 pm Sujet du message: |
|
|
si mais je remets pas forcément ici ce que je mets dans la playlist de la semaine _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 2:05 pm Sujet du message: |
|
|
T'en es où ?
Je vais essayer de tenir ta liste à jour dans le premier message de ce sujet. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2418 Localisation: Brest même
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 2:07 pm Sujet du message: |
|
|
j'en suis au E que j'ai redoublé (Eastland et Ellis ) _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 2:23 pm Sujet du message: |
|
|
OK, donc sauf erreur de ma part ça donne :
A comme Adler-Olsen, Jussi : Délivrance
B comme Buehlman, Christopher : Ceux de l'autre rive
C comme Connelly, Michael : Le cinquième témoin
D comme Deaver, Jeffery : Lignes de feu
E comme Eastland, Sam : Rouge Sibérie / Ellis, Warren : Gun Machine _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2418 Localisation: Brest même
|
Posté le: Mar Fév 11, 2014 2:29 pm Sujet du message: |
|
|
c'est ça. mais le prochain je serais obligé de faire une entorse à l'ordre _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Ven Fév 21, 2014 1:44 pm Sujet du message: |
|
|
D comme Dorsey, Tim.
Mon avis concernant Florida Roadkill vient de paraître sur Polars Pourpres.
Citation: | Cocktail givré en Floride
Serge et Coleman, deux types que beaucoup qualifieraient de psychopathes, vont rencontrer la superbe Sharon, une espèce de mante religieuse qui épouse de riches types avant de les éliminer – souvent de façon originale – pour mieux récupérer leur assurance vie. En virée, les trois dingos (qui carburent à tout et n'importe quoi pourvu que ça procure des sensations fortes) vont tomber sur Veale, un orthodontiste aussi riche que magouilleur. Ce dernier a le malheur de clamer haut et fort qu'il a fait assurer ses mains à hauteur de cinq millions de dollars. Il va être victime d'un « malheureux accident » de tronçonneuse puis amené aux urgences avec quelques doigts en moins. Mais alors que le trio pensait le contraindre à verser les millions promis par l'assurance, Veale parvient à prendre la poudre d'escampette. Commence alors une virée haute en couleurs dans toute la Floride du sud.
De la lecture des premières pages de Florida Roadkill ressortent plusieurs impressions : c'est drôle, déjanté à souhait, mais aussi (de fait ?) très décousu. Le roman, choral, passe d'un personnage à un autre, puis à un autre, tous plus foutraques les uns que les autres, sans qu'on ne comprenne toujours où l'auteur veut en venir. Peu à peu notre cerveau s'habitue à cette gymnastique et l'on prend plaisir, au fil des pages, à retrouver les différents énergumènes précédemment évoqués. Au final, c'est habilement construit car ils joueront tous tôt ou tard un rôle dans les pérégrinations de Serge, Coleman et Sharon. Les membres du trio se disputent, s'aiment (sauvagement), picolent, fument, regardent le baseball, mais surtout, cherchent à mettre la main sur les millions évaporés dans la nature. Et pour ça, pas de pitié, tous les moyens sont bons.
Comme Serge, Tim Dorsey, qui a été reporter au Tampa Tribune pendant une douzaine d’années, est un vrai passionné de la Floride. Avec eux, on découvre avec plaisir l’État ensoleillé et ses habitants, sans doute pas tous aussi givrés dans la réalité, espérons-le.
Au programme de ce road trip déjanté avec en fil rouge la finale des World Series : le cartel le moins dangereux du monde (le bien-nommé « Cartel de Mierda »), un bébé caïman congelé, un meurtre commis à l'aide d'une navette spatiale modèle réduit, un assureur qui meurt à cause des clauses qu'il a lui-même écrites pour escroquer les clients, un présentateur radio élu sénateur grâce à son homophobie affichée, des « bikers » sans moto refusés par tous les Hell’s Angels, ou encore une procession de sosies d'Ernest Hemingway !
La lecture des aventures de Serge & co n'est pas forcément des plus faciles au premier abord mais, pour peu qu'on s'adapte à ce rythme endiablé, on passera une belle partie de plaisir. Tim Dorsey a l'imagination débridée au possible et rarement on aura autant ri en découvrant, comme certains policiers du roman, des crimes abracadabrantesques. On retrouvera Serge et la Floride dans plusieurs autres romans parus chez Rivages.
|
Et sinon, personne veut jouer avec Fab et moi ? _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Led_Sep Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 18 Juin 2008 Messages: 274 Localisation: Bruxelles
|
Posté le: Ven Fév 21, 2014 2:04 pm Sujet du message: |
|
|
Je n'ai que 30 bouquins dans ma PAL, et je n'ai meme pas de "A"
hihi, ça commence bien !
si je jouais avec vous, je n'arriverais qu'à élever ma PAL ! non non non, je fais tellement d'efforts pour etre raisonnable _________________ Led Sep |
|
Revenir en haut de page |
|
|
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Ven Fév 21, 2014 2:57 pm Sujet du message: |
|
|
Eh ! Moi j'ai lu le sidérant Moscow d'Edyr Augusto !
Je le recommande à tous, y compris à ceux qui ont déjà lu Belém car c'est un (très court) roman totalement différent, mais qui prend lui aussi aux tripes ! On est dans la tête d'un jeune psychopathe qui s'ignore et qui, avec sa bande de potes, multiplient les vols, les viols, les braquages sur l'île de Mosqueiro qui est juste à côté de la ville de Belém. Sans scènes gores cette fois-ci, on est littéralement happé par le texte, une narration à la première personne dans un style parlé. Un roman intense et sidérant ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11461 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Ven Fév 21, 2014 3:13 pm Sujet du message: |
|
|
Super, je t'ai "ajouté" dans le premier message récapitulant notre avancée dans le défi. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
|
Posté le: Ven Fév 21, 2014 3:23 pm Sujet du message: |
|
|
Et est-ce que ça compte si par exemple on a fait le A, mais qu'on enchaine sur le C pour revenir plus tard au B ? _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|