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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Avr 10, 2015 12:40 pm Sujet du message: |
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Rencontres avec Dolores Redondo dans le Sud-Ouest :
- AUJOURD'HUI à la Librairie Bookstore, à Biarritz à 18H00
27 Place Georges Clemenceau - 64200 Biarritz 05 59 24 48 00
- DEMAIN : 11 avril 2015 Librairie Elkar, 64100 Bayonne/ 18H00/ Arsenal plaza
- le 12 AVRIL 2015 Escale du livre, Bordeaux 16h30.
Salon littéraire
Rencontre présentée par Bernard Daguerre (Polar en Cabanes) et Michèle Elichirigoïty. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Emil Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 42 Inscrit le: 16 Mai 2011 Messages: 2520 Localisation: Normandie
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Posté le: Ven Avr 10, 2015 1:23 pm Sujet du message: |
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Citation: | Norbert
OMG ! En parlant d'excellent, je suis en train de me rendre compte que tu n'as toujours pas lu Dolores Redondo, Emil', je me trompe ? |
Non tout juste ! Il faut que je découvre, je commencerai par son premier qui est sorti en poche. _________________ La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Avr 10, 2015 1:34 pm Sujet du message: |
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Emil' a écrit: | Citation: | Norbert
OMG ! En parlant d'excellent, je suis en train de me rendre compte que tu n'as toujours pas lu Dolores Redondo, Emil', je me trompe ? |
Non tout juste ! Il faut que je découvre, je commencerai par son premier qui est sorti en poche. |
Carrément, c'est trop ta came, tu verras, tu vas adorer ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Juin 04, 2015 6:47 am Sujet du message: |
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>> Petite Revue de presse :
Citation: |
Livres-hebdo
"Dolorès Redondo est à la croisée des chemins entre l'oeuvre d'une Fred Vargas, dont elle serait comme une version basque, et la série True Detective. Bref, ce De chair et d'os fait très peur et c'est délicieux."
Olivier Mony
Sud-Ouest
"Amaïa Salazar est l'héroïne de la trilogie policière que consacre Dolorès Redondo au Baztàn, à sa rivière, sa forêt profonde, ses mythologies, ses secrets chuchotés de génération en génération...Les trois livres ont fasciné plus de 600 000 lecteurs en Espagne, fait l'objet de plus de 30 traductions dans le monde entier et bientôt d'une adaptation pour le grand écran par l'équipe responsable de celle de Millenium !"
Olivier Mony
Le Pélerin
"Détective basque espagnole, Amaïa Salazar, tout juste de retour de congé maternité, se trouve impliquée personnellement dans une terrible enquête sur des femmes tuées par leur mari violent, qui se suicide ensuite. Dans l'ambiance brumeuse de la Baztàn, sombre vallée des Pyrénées, Amaïa ne résoudra l'énigme qu'en écoutant les fantômes de son enfance et les mystérieux signes de la forêt."
Muriel Fauriat
L'Express
"Dolorès Redondo est la nouvelle star du polar espagnol. Elle excelle à entremêler une enquête contemporaine très prenante, un cours magistral sur des pratiques séculaires et des apartés sur le quotidien de son héroïne. Elle accommode rationalisme et croyances en parfaite connaissance de cause. A l'image de ce proverbe basque : il ne faut pas croire aux sorcières, mais il ne faut pas dire non plus qu'elles n'existent pas."
Delphine Peras
Le Figaro Magazine
"lls sont fous, ces Basques ! Dans le commissariat d'Elizondo, petit village espagnol niché dans la vallée du Baztàn, un personnage de roman policier a un bureau a son nom. La plaque sur la porte indique « Amaïa Salazar » , l'héroïne de La Trilogie du Baztàn dont le deuxième volet, De chair et d'os, vient de sortir en France. Dolorès Redondo, c'est Fred Vargas à la sauce basque. Amaïa Salazar, jeune fonctionnaire de police formée a l'Académie du FBI de Quantico et à l'histoire familiale empreinte de mystères, se trouve confrontée à une série de crimes atroces dont les rituels évoquent les légendes du Pays basque."
Marie Rogatien
Lire
"Dolorès Redondo entremêle les différents genres littéraires avec intelligence: le thriller pour tenir le lecteur, le roman familial qui apporte de l'émotion sans appuyer, l'enquête pour ne pas oublier que son héroïne Amaïa Salazar est un bon flic, et un soupçon de fantastique qui déroute à peine le lecteur séduit."
Christine Ferniot
Le Figaro littéraire
"Enquête policière, thriller psychologique, épopée mythologique, roman de l'intime, De chair et d'os est tout cela à la fois, mené avec une grande maîtrise."
Astrid Eliard
Elle
"« De chair et d'os » de Dolores Redondo, nouvelle reine espagnole du polar, mélange intrigue policière et atmosphère surnaturelle. (...) Entre «Le Silence des agneaux » et « True Détective »."
Nathalie Dupuis
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Ven Juin 05, 2015 9:03 am; édité 1 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Juin 04, 2015 7:55 am Sujet du message: |
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>> La chronique du blog The Big Blowdown :
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Après « Le gardien invisible », « De chair est d’os » est le deuxième volet de la trilogie du Baztán.
Au début du roman, l’inspectrice Amaia Salazar assiste au jugement de Jason Medina, le beau-père de Johana Marquez, accusé de l’avoir assassinée, en imitant les crimes du « basajaun » (Le gardien invisible).
Le jugement n’aura jamais lieu, Medina met fin à ses jours en laissant comme note de suicide un seul mot : Tarttalo.
Le tarttalo, également appelé Tartaro, ou Tártaro, est une figure mythique des légendes basco-navarraises, sorte de cyclope imposant extraordinairement fort et agressif qui se nourrit de brebis, de jeunes filles ou de bergers.
Détail macabre, toutes les victimes sont amputées de l’avant-bras, amputation réalisée de manière très propre, chirurgicale, contrastant avec la sauvagerie des meurtres.
L’inspectrice Salazar est actuellement sur une enquête de crimes sexuels particulièrement atroces.
Les victimes sont toutes des femmes, assassinées par leur mari ou leur compagnon, qui après avoir commis leur forfait, se suicident en laissant pour seul message « TARTTALO ».
Amaia, qui vient de reprendre le travail après la naissance de son bébé, et n’a toujours pas réglé ses problèmes familiaux, ne se trouve pas dans les meilleures conditions psychologiques pour régler cette affaire, d’autant plus que le monstre qui est derrière tout cela parait vouloir l’impliquer personnellement, comme un défi à relever.
Elle va donc suivre les traces sanglantes du tarttalo.
Dans le même temps, l’église du village est profanée et l’on retrouve sur les lieux des os de bébé.
Les premiers indices recueillis à l’église orientent l’enquête sur la piste des « cagots ». Les cagots, peuple maudit que l’on accusait de tous les maux et même de porter la peste.
Réfugiés dans les montagnes des Pyrénées, les cagots ont vécu comme des parias pendant des siècles.
Interdiction leur était faite de vivre dans les mêmes quartiers, de marcher pieds nus, de posséder du bétail, de manipuler la nourriture.
Et à l’église, ils ne pouvaient pas rentrer par la même porte que les fidèles et possédaient leur propre bénitier, le prêtre leur tendait l’hostie au bout d’un bâton.
En revanche, l’enquête sur les crimes du tarttalo s’oriente définitivement autour de la vallée du Baztán, dont toutes les victimes sont originaires, et plus particulièrement avec la famille d’Amaia, vers laquelle tous les indices convergent.
« Dors, petite sorcière, l’ama (la mère) ne te mangera pas cette nuit ».
Depuis toute petite, Amaia est hantée par la vision de sa mère penchée sur son lit et lui murmurant ces paroles menaçantes.
Sa mère, avec qui elle ne s’est jamais sentie en sécurité et dont on l’a éloignée, avant de l’interner plus tard et de la confier à sa tante Engrasi, depuis la nuit où sa mère avait essayé de l’étouffer dans le pétrin de la fabrique familiale de gâteaux, alors qu’elle n’avait que neuf ans.
« Pour Amaia, c’était cette maison, qui semblait vivante et se resserrait autour d’elle, l’abritant entre ses murs et lui donnant de la chaleur. Elle savait que c’était la présence visible et invisible de sa tante qui la dotait d’une âme, même si dans ses rêves la maison était toujours vide et elle, Amaia, toujours petite. Elle utilisait la clé cachée dans l’entrée et courait à l’intérieur, affolée par la peur et la rage.Dès qu’elle franchissait le seuil, elle sentait mille présences enveloppantes qui l’accueillaient dans une paix quasi utérine. Alors, la petite fille, qui devait veiller toute la nuit pour que sa mère ne la mange pas, pouvait enfin s’abandonner au sommeil devant le feu de cheminée. »
Les deux enquêtes menées de concert, sur le Tarttalo et la profanation de l’église accaparent toute notre attention, nous conduisant sur des chemins encore peu empruntés dans les thrillers d’aujourd’hui, tels que le sujet des criminels instigateurs.
La maternité est très présente dans ce roman, avec l’évocation des bébés « morts au berceau » avant d’être baptisés, et enterrés près de la maison, dans « le couloir des âmes », coutume fréquente dans les vallées et campagnes reculées.
La maternité est l’axe autour duquel tourne la vie d’Amaia.
Ses relations avec sa propre mère et ses peurs de ne pas être une bonne mère pour son fils Ibai.
Avec ses sœurs, la somme de non-dits et de secrets, ont causé entre elles une certaine distance.
Malgré les problèmes psychologiques dans lesquels elle se débat, sa peur de sa mère, son apparente faiblesse contrastent avec la force de caractère dont elle fait preuve envers ses hommes.
Seul le beau juge Markina paraît être en mesure de lui causer un certain trouble… (peut-être dans le tome 3).
Pour arriver au bout de cette affaire, entre rêves et réalité, visions et déductions, Amaia devra remonter le fil de son passé, affronter sa mère, et aussi ses propres peurs et les cauchemars qui peuplent ses nuits depuis son enfance.
Elle aura aussi affaire à l’Église, en la personne du père Sarasola, mystérieux religieux, psychiatre et membre de l’Opus Dei.
Le style est absolument impeccable, direct.
Quelques longueurs au début qui s’estompent en avançant dans le récit. Les explications relatives à l’épisode précédent en sont sûrement la raison.
Les personnages principaux, déjà présents dans le volet précédent, ont tous une certaine épaisseur, Amaia bien sûr dont le portrait psychologique est particulièrement travaillé.
Les policiers Etxaide, Zabalza et Iriarte sont aussi traités avec un grand soin, ainsi que l’inspecteur Montes, suspendu, avec qui Amaia a une bagarre homérique, petite touche d’humour dans cet univers de noirceur, l’avant-veille de sa comparution en Conseil de réintégration.
Le scénario est absolument foisonnant, agrémenté d’une description magnifique des lieux où se déroule l’action, dans un contexte terriblement inquiétant, au sein de cette nature fabuleuse d’Elizondo et la vallée de Baztán, peuplée d’êtres mythologiques, terre de secrets.
Avec « Le gardien invisible », Dolores Redondo faisait une entrée remarquée dans le cercle des auteures de thrillers, laissant entrevoir un réel talent.
Ce nouveau roman, thriller psychologique, nimbé d’une ambiance de magie et de poésie, entre merveilleux et surnaturel, en est une confirmation.
Ce deuxième volet où la psychologie et le crime cohabitent, dans un ballet millimétré, entre la tradition et la légende.
Un très bon roman, une plume à suivre assurément.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 2:22 pm Sujet du message: |
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Un 10/10 de la part de Ssarlotte !
Je suis bien content que ce roman t'ait plu, visiblement encore plus que Le Gardien invisible, moi aussi je m'étais régalé ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 3:20 pm Sujet du message: |
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Hé oui, quand c'est bon, je note en conséquence
Vivement le troisième tome ! J'espère qu'il sortira avant 2017 _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 6:24 pm Sujet du message: |
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Ssarlotte a écrit: |
Vivement le troisième tome ! J'espère qu'il sortira avant 2017 |
Je dirais même plus : j'espère qu'il sortira l'année prochaine (même si ça me paraît court en y réfléchissant) ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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jabba Meurtrier
Inscrit le: 30 Mai 2010 Messages: 371 Localisation: Douai
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 7:17 pm Sujet du message: |
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Il est déjà ecrit
Titre original "Ofrenda a la tormenta " sortie en 2014 en Espagne
Je l' attends aussi avec impatience.... |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 7:44 pm Sujet du message: |
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Ssarlotte a écrit: | Est-ce-que tu sais si au moins il est écrit ? |
Oui, et il est paru en Espagne soit l'an dernier, soit cette année. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Ven Nov 27, 2015 5:59 pm Sujet du message: |
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En Folio Policier le 08/01 (8,50€). _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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