Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Nico]

Bonjour à tous,

Mon libraire de la Fnac me conseille vivement ce polar, j'aurais aimé savoir si quelqu'un en avait entendu parler.

[Athanagor]

Cet homme là semble avoir un blog.
http://www.markusfreys.com/blog/
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CréAuteur du monde de True Duck.

[Nico]

Et il sera en dédicace le samedi 17 mars 2007 à 15h à la fnac de Vélizy.

Un autre résumé du roman :

[Steve-O]

J'avais lu le premier roman de DOA.... "La ligne de sang" l'année dernière qui était un assez bon coup d'essai... C'était très stylistique et bien écrit... Je ne connais pas ce nouveau roman
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In girum imus nocte et consumimur igni

[stfoch]

La ligne de sang



Madeleine Castinel est étudiante à Lyon. Elle sort d'une rupture difficile avec son petit ami, Paul Grieux. Depuis le soir du 30 septembre 2003, elle est partie sans prévenir ses proches. Personne ne s'inquiète : ils ont l'habitude de ses fugues solitaires.
Priscille Mer est lieutenant de police. Jeune, inexpérimentée, elle découvre jour après jour le quotidien déprimant du commissariat de la Croix-Rousse. Le 30 septembre 2003, en début de soirée, elle intervient sur un accident de la circulation. Il y a un seul blessé, le conducteur d'une moto. Il se nomme Paul Grieux.
Le 30 septembre 2003, alors qu'il rentre chez lui après une journée de travail, le capitaine Marc Launay, du SRPJ de Lyon, croise l'une de ses anciennes stagiaires, Priscille Mer, sur les lieux d'un accident. Pour l'aider, il décide de s'occuper de prévenir le seul proche identifié de Paul Grieux. Il n'a qu'une adresse, celle de la fiancée du motard, Madeleine Castinel.
Paul Grieux est antiquaire. Jusqu'au soir du 30 septembre 2003, il menait une existence tranquille et discrète. Presque secrète. Il était le mystérieux amant de Madeleine. A sa demande, elle parlait peu de lui, n'évoquait jamais Son Nom. Que souhaitait-il cacher ? A présent, il est dans le coma et lutte contre la mort. Il se bat, se débat, parle, délire, crie. Révèle.
Mais le temps s'enfuit. Tempus fugit. Où mène la Ligne de sang qui s'esquisse entre ces quatre vies ?




Les fous d'Avril



Après Dantec, Dick, et Grangé, le nouveau roi du thriller d'anticipation vient d'arriver, et il s'appèle DOA. Un nom énigmatique pour un chef d'oeuvre qui l'est tout autant. Avec un style fluide et efficace, l'auteur tranche dans le vif et nous entraine dans un univers si proche du notre qu'il en devient terriblement inquiétant. Accrochez-vous au siège, ça va décoller !

Paris, 2019. Markus Freys est un flic pas comme les autres, recruté par Europol. A ses origines russes un peu troubles s'ajoutent des talents particuliers qui sont encore un mystère pour la communauté scientifique européenne. Tout commence par une prise d'otages dans un grand magasin parisien où un homme semble avoir été victime d'un accès de rage et de démence incontrôlé. Quand Markus parvient à le maîtriser, l'homme délire et évoque vaguement des activités sur le réseau informatique. Très vite, avec l'aide de sa coéquipière Nelly, Markus découvre que d'autres cas de ce genre ont été repérés à travers le monde. Ce sont tous des passeurs, des techniciens du Net. Joshua, le jeune frère de Markus, est lui aussi un passeur, un petit génie de la réalité virtuelle, et va mettre en garde Markus sur d'étranges affaires de cyber-criminalité. L'enquête ne fait que commencer et Markus voit peu à peu ceux qui l'entourent mis en grand danger. Y a-t-il un tueur sur le Réseau ? Qui est-il ? Comment l'arrêter et échapper à la conspiration politique de plus en plus puissante qui a pris le contrôle de cette enquête terrifiante ? Et pourquoi ce mystérieux criminel semble-t-il si bien connaître Markus et son frère ?

[Nico]

Les fous d'avril de DOA a d'ailleurs reçu le prix Quai du Polar à Lyon en 2005.
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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[Dodger]

Pour qui aime les thrillers d'espionnage, Citoyens clandestins vaut le détour, même s'il n'est pas facile de rentrer dedans : il y a foule de personnages principaux et de nombreuses intrigues entrecroisées, sur fond de terrorisme international et de manipulations politiques.
Mais une fois qu'on a intégré la construction du bouquin, on déroule sans problème jusqu'à la fin.

DOA est visiblement très documenté. Son roman est très solide, même s'il souffre de quelques imperfections - quelques personnages un peu faibles, notamment les femmes.

Je dirais qu'après Citoyens clandestins, c'est un auteur français à surveiller de très près.

[Hoel]

Excellente critique de Télérama, qui me donne envie de lire ce livre, mais pas tout de suite (705p. c'est long).


Citoyens clandestins de DOA


On ne racontera pas la fin de ce tumultueux roman. Ni le début, d’ailleurs. L’auteur s’entend trop bien à perdre le lecteur dans son im­posant labyrinthe narratif, à conduire dix, vingt récits parallèles, à jongler avec ses personnages, dont la plupart ont plusieurs identités. Car ce sont les services de renseignements qu’il sort de l’ombre. Et un réseau d’islamistes radicaux opérant dans le 20e arrondissement de Paris. Une guerre larvée, souterraine, sans merci, où rien ne compte sinon l’objectif. L’action se situe au printemps 2001, quand les services secrets français apprennent qu’un citoyen libanais vient d’acheter, en Syrie, un gaz inodore et mortel autrefois livré par la France à Saddam Hussein. Puis viennent le 11 Septembre et l’élection présidentielle de 2002, qui va amener Jean-Marie Le Pen au second tour…
L’auteur, qui signe son troi­sième roman sous le pseudo­nyme de DOA (pour « Death on arrival » c’est-à-dire « Mort à l’arrivée »), a enquêté longuement, rencontré quelques-uns de ces « citoyens clandestins » qu’il met en scène, pour atteindre un niveau de réalisme et de tension proprement impressionnant. Luttes entre services de renseignements, certains dépendant du ministère de la Défense, d’autres de l’Intérieur, coups fourrés, méthodes expéditives, infiltration des réseaux terroristes, journa­listes manipulés, le tableau est saisissant. Et quasi documentaire. Sans préjudice pour la fic­tion. DOA enchaîne, entre sprint et course de fond, de courts cha­pitres portés par une écriture au laser, précise et clinique. Les personnages, peu à peu, prennent une densité rare dans ce genre de texte. Le lecteur passe de l’un à l’autre jusqu’au bout des 705 pages. Sans le moindre essoufflement.
Michel Abescat

Ed. Gallimard, coll. Série noire, 705 p., 20 €.


SUR LE NET

Ecoutez sur le site des éditions Gallimard, l'entretien avec Doa

Télérama n° 2987 - 14 Avril 2007
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/

[Nico]

Je l'ai pris aux Quais du Polar de Lyon, mais je n'ai pas encore eu le temps de m'y mettre. C'est vrai que c'est un sacré pavé !
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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[Hoel]

J'ai été un peu déçu. Après avoir vu des louanges sur ce livre à droite et à gauche, je m'attendais à mieux.
Tout d'abord je tiens à féliciter l'auteur pour son travail de documentation exceptionnel. On sent vraiment qu'il maîtrise son sujet. Tout y est crédible, réaliste.
Les personnages sont nombreux et à chaque chapitre (qui sont très courts) on a affaire à de nouveaux personnages. J'ai été vite complètement perdu. J'ai bien failli abandonner plusieurs fois mais j'ai persévéré. Arrivé à peu près à mi-parcours et ayant enfin intégré le rôle de chacun, la lecture a pu commencer.
Le milieu islamiste est retranscrit avec réalisme me semble-t-il, tout comme les différents services français et la gueguerre qu'il se livrent. Le personnage d'Amel, jeune journaliste qui se retrouve perdue dans ce milieu de fous, est intéressant.
C'est somme toute une lecture intéressante, presque à la lisière du roman et du documentaire, tant les milieux concernées semblent décrits comme ils sont réellement.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[Dodger]

Tu es déçu, mais finalement tu ne mentionnes que des points positifs...

Qu'est-ce qui t'a gêné ?

[Hoel]

Ce qui m'a le plus gêné est la difficulté à assimiler un nombre aussi conséquent de personnages, ainsi que la longueur du livre. Autant le dernier Grangé m'a paru court, autant celui là me paraissait interminable.
De plus, j'ai trouvé le suspense assez faible. Ce n'est que dans le dernier tiers du livre que l'action commence à être plus présente.
Je ne qualifierais pas ce roman de mauvais, mais il ne m'a pas entraîné.
As-tu lu les autres romans de DOA, et si c'est oui, sont-ils meilleurs, moins bons, différents ?
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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[Dodger]

Non, c'est le seul roman de lui que j'ai lu. Je crois qu'il y a des problèmes de droit sur ses deux titres précédents, ce qui empêche pour le moment leur passage en poche ; et l'un des deux titres, La Ligne de sang, est épuisé chez Fleuve Noir.
Mais j'aimerais bien savoir ce qu'ils valent, à l'occasion. Il me semble qu'à leur sortie, ils avaient été plutôt bien accueillis. Et en plus, ils sont plus courts

Je suis d'accord avec toi sur tes restrictions. C'est vrai qu'au début, l'accumulation de personnages, de décors et de situations est difficile à gérer. Il faut s'accrocher !
Vrai aussi que le rythme s'accélère violemment sur la fin, mais le reste du bouquin ne m'a pas trop paru ennuyeux, avec toutes ces infos complexes à assimiler en permanence.
Je comprends en tout cas que cela ait pu te gêner. Je n'en lirais pas non plus deux d'affilée, des comme celui-là

[Hoel]

Je suis tombé sur le blog de DOA, très riche. Je suis loin d'avoir tout lu tant il y a matière à lire.

http://www.markusfreys.com/
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Jules Renard (1864-1910)

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[norbert]

Citoyens clandestins vient d' être récompensé par le Grand Prix de Littérature policière 2007, catégorie roman français).
En roman étranger, c' est la voix de Arnaldur Indridason qui a reçu le grand Prix.