Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[patoche77]

Alors celui là ,je l'adore .




le pitch

Toni Trinidad, unique policier municipal du village d’Ascuas, est un homme solitaire et un peu simplet qui ne porte jamais d’arme, s’évanouit à la vue du sang et ne souhaite qu’une chose : préserver sa tranquillité.
Or sa vie n’est pas simple : son poste est menacé, son ami Triste a été découvert pendu, et sa sœur Vega, qui gère seule la casse du village depuis la disparition de son mari, a de solides ennuis avec un cruel trafiquant de drogue local. Aussi Toni se trouve-t-il malgré lui dans l’obligation d’agir.
Au cœur de la campagne de Guadalajara, entrepreneur véreux, trafiquants en faillite et tueurs à gages croisent la route de Toni pour son plus grand malheur, ou le leur...
Ce roman noir rural, rythmé et plein d’humour, pour lequel l’auteur a obtenu le prix Novelpol et le prix du festival Cartagène Noir en 2020, est le texte d’une nouvelle voix du polar espagnol, remarquée et soutenue par Victor Del Arbol.

mon avis

C’est le premier roman de Marto Pariente, tout du moins c’est le premier traduit dans notre beau pays.
J’ai adoré le bouquin de cet auteur espagnol, roman noir plein d’humour avec un anti-héros de classe internationale, pour moi c’est une réussite.
Thriller rural succulent très cinématographique, enfin je trouve, et qui rappelle des histoires dignes des Tarantino ou encore des frères Coen.
On suit l’histoire de Toni, policier municipal comme vous n’en avez jamais vu, un peu benêt, un peu feignant mais des plus attachant à qui il arrive moulte histoire désopilante.
Tout se complique pour notre policier avec déjà le suicide de son meilleur ami auquel il ne croit pas, sa sœur Véga qui essaie d’arnaquer « l’Apiculteur », le caïd du coin avec des hommes de mains tous aussi fantasques les uns que les autres, des affreux tueurs à gage d’une autre planète qui s’en prennent à notre policier favori et c’est sans compter l’inspecteur Rocha, flic de Madrid qui voudrait bien mettre tout ce monde-là sous les verrous.
Tout ce petit monde se croise et se décroise dans un rythme endiablé plein de situations cocasses, parfois irrésistible ou tout du moins complément loufoque.
On rit beaucoup mais comme je l’ai marqué plus haut, c’est aussi un roman noir plein de sensibilité, d’un amour indéfectible entre un frère et une sœur qui ont vécu une enfance terrible qui nous est relatée petit à petit tout au long du bouquin.
Un roman formidable avec des dialogues somptueux que j’ai lu rapidement tellement c’est addictif et jubilatoire.
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Je vais toujours bien.....ou presque

[norbert]

Merci pour cet avis enthousiasmant Patoche, j'espère qu'il sortira en poche l'an prochain pour me le prendre.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[norbert]

Reçu dans le cadre du passe-livre pour le Prix Découverte PP, j'ai immédiatement été séduit par le ton et les premiers chapitres !
Victor del Arbol a raison de parler de "puissance narrative" à propos de l'auteur : on plonge dès les premières lignes en immersion dans l'ambiance de ce petit village espagnol, avec ce personnage de flic municipal pas très futé qui parle à la 1ère personne et dont certaines réflexions décalées font sourire. Je sens que je vais me régaler !
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[Alice]

Commencé lundi.. j'en suis à la page 40. Je n'accroche pas
je poursuis pour le prix découverte mais j'ai du mal. Je ne sais pas trop pourquoi, c'est too much ou pas assez...
Et pourtant Patoche en parle si bien que j'avais envie d'aimer.
Heureusement que ce roman est court.

Ne me jetez pas des oeufs pourris !
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Sometimes the obvious occludes the truth. And sometimes things are exactly as they appear.
Saints of NY _ R. J. Ellory

[patoche77]

j'espère que cela va mieux avec "le Parienté " , dans mon souvenir çà commencais vraiment page 41
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Je vais toujours bien.....ou presque

[norbert]

Alice, si tu ne le continues pas, tu risques d'être excommuniée !

Ce bouquin a, je trouve, un petit air de la série Fargo (je n'ai pas vu le film), à la sauce espagnole, avec son ton décalé et son humour noir. Mais je comprends qu'on puisse ne pas aimer (et je ne suis même pas encore à la p. 40).
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[Alice]

Oui Norbert je sais que je suis sur la corde raide ...
l'excommunication quand même !

J'ai persévéré après la p.41, ça va un peu mieux
alors c'est certain, ce ne sera pas mon préféré et je vois bien le ton décalé que l'auteur prend mais... je ne sais pas pourquoi je ne suis pas d'dans.
trop de maltraitance animale
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[terror77]

Moi je le commence ce soir à partir de la page 42, merci

[Le Juge Wargrave]

[JohnSteed]

Mon vote : 6/10

[patoche77]

Comme quoi tout le monde n'as pas les mêmes gouts ou sensations sur ce site ...et c'est tant mieux sinon ce serait triste comme discussion .
Les sensibilités de chacun font la force de ce forum .
Et puis il y a des périodes sans , j'en parle car je suis en plein dedans en ce moment , j'arrive difficilement à m'intéresser à un roman depuis 1 bon mois ,je pioche sévèrement .L'année dernière c'étais au mois de Janvier , cette fois ci c'ést Février
J'espère que l'adage bien connu des gourmands "Mars et çà repart " , ne me fera pas mentir
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Je vais toujours bien.....ou presque

[norbert]

[JohnSteed]

Je vous comprends, pour traverser de telles périodes: envie de lire autre chose que du noir ou autre chose que des nouveautés en polar...
Au lieu de lire, j'écoute de la musique. Beaucoup. Mes "chouchous", ceux qui vont me rendre encore plus mélancolique, mettre mes sentiments à rude épreuve, me faire évader, me créer des rêves éveillés... et puis il y aura comme toujours ce déclic, ce rebond, ce regain d'envie et de force...

Mes lectures ont évolué. J'en veux pour preuve que cette Sagesse de l'idiot est du pur Jim Thompson, un de mes auteurs de prédilection. Thompson, j'en ai acheté dans des déstockages de bibliothèque, dernièrement. Mais je n'ai pas retrouvé la saveur de ceux lus des années auparavant. Est-ce dû à leur qualité? Suis-je passé à côté?

Autre preuve: Valérie Perrin. Le genre d'auteur que je classe (désolé si je choque) dans le "feelgood", les auteurs qui vendent à foison. La catégorie d'auteur que je fuis... Et bien, par exemple, pour celui-ci, je l'ai vraiment adoré, apprécié les sentiments qu'il m'a procuré.
Autre preuve: "Anonyme" et sa série Bourbon Kid dont j'ai dévoré les premiers volumes. Je ne veux plus en entendre parler...

Place désormais aux écritures profondes, subtiles, poétiques... Place à Ron Rash, Benjamin Myers, Sandrine Collette, Franck Bouysse... Mon côté romantique veut en ce moment se mettre en avant...

[Alice]

J'espère que le mois de mars avec le retour du printemps, des p'tites zhirondelles etc sera plus motivant côté lecture, surtout pour toi Patoche qui a l'air gravement touché...

De mon côté, j'ai fini La sagesse de l'idiot et... bon plus qu'un pour finir la sélection du prix découverte. ça à l'air sérieux cui-ci avec le mec en costard sur la couv'

En ce qui concerne la gestion de "mes creux d'envie lecture", ça nous arrive à tous je crois... je retourne à mes classiques, ceux que je suis certaine d'aimer (ou quasi-sure), Stephen King, Connelly, Rendell, JC Izzo, Indridasson... leurs textes ont pour moi un côté rassurant, à chaque fois comme une fontaine de Jouvence
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