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Polars Pourpres

Pascal Dessaint
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Janjak
Serial Killer : Patrick Bateman


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La Forêt des Mânes

MessagePosté le: Lun Nov 27, 2017 2:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai adoré

Mon vote sur Polars Pourpres : 9/10
Pascal Dessaint fidèle à son thème favoris : la nature et l'homme, nous livre un roman noir où il fait la part belle à la nature avec un intrus en son milieu l'homme.
Les personnages sont complexes et riches d'humanité, ils se posent des questions sur les liens qu'entretiennent les hommes, les animaux et les végétaux.
Je ne peux m'empêcher de citer une phrase issue de ce roman " Il y a des gens et des idées qui sont comme des larves dans l'écorce des beaux arbres".
Une fois de plus du grand Dessaint tant par l'écriture que par les réflexions.
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Emil
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Miserere

MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 8:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
8/10
Un livre chargé de plomb et d'histoires. L'histoire d'une ville, polluée, désertée par les oiseaux, oú ne survivent ni herbes, ni arbres, ni insectes, une ville oú même un rayon de soleil ne parvient à percer ... L'histoire de ses habitants qui vivent, travaillent, ont des enfants, dans cette atmosphère viciée, mais qui se battent pour sauvegarder leurs dignités. L'histoire de Clement, de Judih, d'Etienne et de la monstrueuse usine MétalEurop.
C'est un roman très humain, bien écrit. P. Dessaint décrit les luttes (sociales et vitales), que doivent mener ces gens, génération après génération, avec beaucoup de réalisme, c'est triste mais vraiment intéressant.


Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un roman de Pascal Dessaint, je suis ravie d'avoir ouvert celui-ci ! (Merci pour ton conseil d'avril 2013 Hoel Wink, il vaut mieux tard que jamais !)
_________________
La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Fév 15, 2018 11:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Content que ça t'ait plu.
(Faut que je relise du Dessaint, et c'est pas comme si j'en avais pas une dizaine à la maison... Il me faut plusieurs vies...)
_________________
Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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Le Juge Wargrave
Ishigami le Dharma


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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mer Mar 13, 2019 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis sur




Citation:
Un roman en terre rugbystique, avec Toulouse comme épicentre, voilà qui s'annonce bien !
Une star du "Racing Club de Toulouse" (les couleurs rouges et noires ne trompent, il s'agit bien d'un succédané du Stade Toulousain) est assassiné en se rendant à l'entraînement. Deux flics à la manœuvre pour résoudre cette affaire retentissante : Elie Verlande, commissaire venu du Nord et dont l'acclimatation n'est pas des plus réussies et Benoît Terrancle, un local ou presque. Deux flics que tout oppose. Par ailleurs le premier est persuadé que le coupable est un rugbyman, le second était certain que ce ne peut être le cas. Ce dernier n'en sait-il pas d'ailleurs plus que ce qu'il affirme ?
Que les novices de ce "sport de brutes joué par des gentlemen" ne s'inquiètent pas. L'auteur, via les questions posées et les réponses obtenues par son personnage Elie Verlande, permet à n'importe qui de saisir les règles, l'ambiance, les valeurs de ce sport. On sent d'ailleurs que Pascal Dessaint, originaire du Nord mais arrivée dans la région toulousaine à l'âge de 20 ans, aime le rugby et parvient avec réussite à transmettre cet amour.
L'intrigue n'est pas révolutionnaire et ne restera probablement pas longtemps en mémoire mais c'est bien l'originalité du thème, le milieu du rugby, adossé à cette belle ville rose, capitale française de l'ovalie, qui mérite le détour.

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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mar Déc 03, 2019 4:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
« Maurice Tamboréro figurait au nombre des meilleurs, ils étaient les meilleurs. Pour la quatrième année consécutive, ils allaient jouer le titre et le gagner. A nouveau, du balcon du Capitole, souriant à une foule en délire, il brandirait à bout de bras le Bouclier de Brennus, le ciel en serait témoin : ils étaient bien les meilleurs. »

Février 1997.
Maurice Tamboréro, demi de mêlée du Racing Club toulousain, est abattu d'une balle en plein cœur.
Le meurtre a été commis dans la rue. La victime est une star.
L'enquête est confiée à deux hommes : Elie Verlande, commissaire principal, né à Dunkerque, fraîchement débarqué à Toulouse, peu sensible aux subtilités d'un sport dont il ignore tout, et Benoît Terrancle, capitaine de police, né dans le sud-ouest, ancien rugbyman.
Du bruit sous le silence est le premier polar dont l'action se situe dans le monde du rugby.


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Maurice Tamboréro, demi de mêlée du Racing Club de Toulouse, est abattu d’une balle alors qu’il se déplace à vélo. Deux policiers mènent l’enquête : Elie Verlande, ayant quitté Dunkerque depuis peu, et Benoît Terrancle, natif de la ville rose et ancien rugbyman. Qui pouvait en vouloir à un homme et un sportif aussi respecté que celui que l’on surnommait « Tambo » ?

Pascal Dessaint, à qui l’on doit, entre autres, de grands succès comme Le Bal des frelons, Tu ne verras plus ou Un homme doit mourir, s’intéressait dans cet ouvrage, sorti en 1999, au milieu du rugby, avec le talent qu’on lui connaît. Sa plume est riche, admirable, offrant une immense profondeur à ses personnages et s’illustrant également dans des dialogues qui claquent et sonnent avec justesse. Deux protagonistes s’illustrent : Elie Verlande, fraîchement débarqué de son Nord natal, accompagné de sa vieille mère alcoolique et acariâtre, et en butte aux critiques acides de son frère. Il y a également Benoît Terrancle, un pur produit local, ancien rugbyman aux élans sportifs brisés, capables de sacrés coups de sang, et poursuivi par les ardeurs de la jeune Mathilde. L’enquête, de prime abord, semble passer au second plan, car c’est l’amour de Pascal Dessaint pour Toulouse et pour le ballon ovale qui transparaît. Un monde de dureté et d’engagement, où se mêlent également de puissantes valeurs humaines et des exigences morales inégalées. Même les lecteurs béotiens en la matière en comprendront assez rapidement les règles et leurs grandes lignes, notamment grâce au neuvième chapitre où Terrancle explique les lois du rugby à Verlande, notamment grâce à un dessin. On trouve également de savoureuses scènes, comme celles avec les deux policiers Gautran et Blondeau qui ne peuvent s’exprimer qu’en enchevêtrant leurs phrases. A mesure que les pages, prenantes, défilent, l’intrigue gagne en force, et quand elle en vient à se résoudre, elle s’avère à la fois plausible et surprenante. Et le final va bien au-delà de ce que l’on était en droit d’attendre : un épilogue muni de plusieurs tiroirs, sombres et marquants, dont aucun de nos deux limiers ne sortira indemne.

Une véritable réussite littéraire, charpentée et originale, lauréate en 2000 d’un bien mérité Grand Prix de littérature policière dans la catégorie des romans français.

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El Marco
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MessagePosté le: Mer Avr 08, 2020 7:45 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Boris, naturaliste, est expert auprès des industriels qui veulent installer des projets controversés dans certains territoires.
Il s’arrange pour que ses rapports soient favorables aux projets.
Autrement dit, il a plus ou moins vendu son âme au diable.
Dans un paysage de mer, de dunes et de pins, qui ressemble à Hossegor, une maison futuriste et cossue se dresse.
Son propriétaire a imposé cette construction dans une nature sauvage, grâce au pouvoir de son compte en banque.
Dans cette même contrée, un groupe industriel veut implanter une unité de stockage de matières dangereuses.
Pour les opposants, c’est une Zone A Défendre, un conflit qui couve.
Par ailleurs une menace rôde : celle d’une tempête qui va éclater et bouleverser le paysage et les hommes.


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Boris a trente-six ans et travaille pour l’entreprise Nature & Co, prodiguant des expertises, très souvent de complaisance pour des entreprises qui placent le profit avant le principe écologique. Dans le même temps, Alexis s’en va rejoindre la superbe et monstrueuse villa que Raphaël a fait bâtir dans les Landes, juste en face de l’océan. Des personnages que rien ne prédisposait à ce qu’ils se rencontrent. Et pourtant…

Toujours aussi militant, Pascal Dessaint signait ce livre en 2017. On y retrouve sa plume si particulière, animée d’engagements que l’on devine sincères et profonds, et prompt à mettre en avant les âmes humaines, les activismes et la protection d’une certaine vision de l’humanité. C’est ici l’écologie qui prime, et qui est examinée à travers divers points de vue, au gré de ce roman choral fort prenant. D’Alexis, très démonstrateur avec son SUV Audi et ses bagages hors de prix, à Raphaël qui s’est éperdument moqué de la protection de l’environnement pourvu que sa bâtisse ait pu être construite, en passant par Émeric et son projet de parc à vagues, c’est un éventail de personnages peu scrupuleux, avides et uniquement intéressés par leurs propres intérêts qui se déploie sous nos yeux. Dans le même temps, d’autres êtres apparaissent et viennent corriger cette trajectoire purement consumériste et individualiste : Mélissandre, empressée de défendre la cause de la planète et rejoindre les rangs des adeptes d’une ZAD, ou encore un oncle écolo qui n’hésite pas à user de la force pour soutenir les intérêts qui lui semblent justes. Des individus tranchés, représentatifs des diverses franges de la population, et même si la plume de Pascal Dessaint est charmante et captivante, ces portraits psychologiques et moraux auraient pu être plus nuancés, moins binaires et forcés. L’histoire recèle de petits bijoux de descriptions, que ces dernières concernent la faune ou la flore du sud-ouest, et c’est avec ravissement que l’on se balade dans ce microcosme si particulier. En outre, certains éléments viennent raviver, tout au long du récit, l’intérêt du lecteur, comme ce chargement d’un transport de fonds qui s’évapore, un inconnu bloqué dans une cave, ou encore les forces de la Nature qui viennent durement rappeler aux hommes la férocité de sa colère. Mais il est vraiment dommage que Pascal Dessaint se soit montré si manichéen dans les peintures psychiques de ses protagonistes, même s’il est évident que certaines d’entre elles existent.

Au final, un autre bon roman de la part de l’auteur, si brillant, qui a signé, entre autres, Du Bruit sous le silence, Les Pis rennais, Le Bal des frelons ou Tu ne verras plus, mais qui s’est peut-être laissé égarer par la fougue de son propre militantisme, au risque de réduire les adversaires qu’il combat à des clichés trop appuyés, alors que sa cause est fort belle.

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El Marco
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MessagePosté le: Lun Jan 13, 2025 6:54 am    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
"Elvire collait au pare-brise et je me gardais bien de poser ma main sur sa cuisse. Elle était entièrement à sa conduite et je pouvais sentir la tension dans ses maxillaires, observer à loisir les cernes sous ses yeux, le renflement de son ventre qu'elle ne cherchait plus à dissimuler. Elvire était peut-être déjà fixée sur le sexe de l'enfant mais cela m'importait peu, et puis elle m'en parlerait lorsqu'elle en aurait envie, il suffisait aussi que je lui demande de quoi il retournait pour qu'elle joue aux devinettes, et je ne me sentais pas d'humeur, les circonstances ne me semblaient pas non plus favoriser les confidences." Il arrive parfois qu'un homme veuille se racheter ; cela lui serait peut-être permis si, pour d'autres, il n'avait dépassé depuis trop longtemps l'acceptable. Trois personnages, deux femmes et un homme, donnent leur version d'un même drame. Trois confessions, trois points de vue composent le portrait d'un être abject qui, vu dans son quotidien, se rattache de manière trouble au genre humain.


Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Ils sont trois à se retrouver à l’étude de maître Douard, trois personnes qui connaissaient bien Daniel Lestrade qui vient de décéder et dont on va procéder à l’ouverture du testament. Il y a Elvire, sa sœur, Simon Chanfreau, un SDF que le défunt avait extirpé de la rue pour en faire son chauffeur, et Julia Rosso, sa maîtresse. Tous les trois avaient une excellente raison de vouloir tuer Daniel, qui n’était qu’un monstre, et quand certains aspects du testament sont révélés, les trois sont fixés sur un point indéniable : le mort n’en a pas tout à fait fini avec les vivants.

Voilà une excellente idée de la part de François Guérif que de vouloir remettre sous les projecteurs quelques-uns de ces « iconiques » – ces ouvrages qu’il a publiés et qui l’ont marqué. Ce roman de Pascal Dessaint date de 1996 et c’est avec un plaisir intact qu’on le lit près de trois décennies plus tard. Plutôt court, ce livre est un bijou de noirceur. De façon chorale, chacun des protagonistes nous permet de comprendre les liens qui l’unissaient à Daniel Lestrade, un personnage sacrément ambivalent : castrateur, volontiers incestueux, capable de puissantes amours comme de haines tenaces, il était également un manipulateur de première, obsédé par sa dernière lubie qui consistait à vouloir tracer les grands malades par un biais informatique afin de dégager de belles sommes d’argent qui n’auraient plus à être versées à ces moribonds. Parallèlement, les autres individus de ce récit sont également torturés : Simon va tomber sous le charme d’Elvire, celle-ci nouant une curieuse connexion avec une mygale, et Julia va lentement se faire à l’idée que Daniel doit mourir. Des spécimens humains fracassés, porteurs d’autant de lézardes que de zones d’ombre, mutilés par un destin qui n’en a pas tout à fait fini avec les trajectoires heurtées de leurs petites vies. Avec un style très maîtrisé, Pascal Dessaint nous offre le tragique spectacle de ces mortels déjà consumés de tant de feux, balayés par des vents contraires et soumis à des farces sordides ourdies par le sort. Après un clin d’œil amical à Claude Mesplède dont le nom a à peine été modifié pour l’occasion afin d’incarner un policier, l’auteur livre son épilogue aux multiples rebondissements, mais qui ont comme dénominateur commun la noirceur – à faire passer la dynastie des Atrides pour une dynastie de clowns aux péripéties enjouées.

Un roman d’une rare densité humaine, à la fois féroce et meurtri. C’est la lampe glissant à l’intérieur d’un puits et inondant de sa lumière les parois enténébrées pour mieux y deviner la vermine.

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