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Les romans de James Anderson (Belfond)
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Jan 02, 2020 5:55 am    Sujet du message: Les romans de James Anderson (Belfond) Répondre en citant

Paru au printemps 2017, ce n'est que quelques mois plus tard que je l'ai remarqué, mon intérêt titillé par les vives recommandations de Christine Ferniot et Michel Abescat dans un Cercle Polar. Après la lecture du résumé et des quelques très bonnes critiques parues sur le net (aujourd'hui le roman a une moyenne de 4,22/5 pour 20 votes sur Babelio..), je me suis finalement décidé à l'acheter.
Mais, comme souvent avec moi, il aura finalement fallu attendre plus de 2 ans avant que je le commence. Premier constat après en avoir lu plus de la moitié quasiment d'une traite : aucun regret, c'est une pépite !

Desert Home, premier roman de James Anderson, a été traduit par Jérôme Schmidt chez Belfond.






Le livre :

« Un roman noir où brillent des fulgurances littéraires. Desert Home a quelque chose d'un mirage. Et, à la fin, comme des visions chimériques dans la chaleur du désert, tout apparaît : une remarquable histoire, formidablement écrite, drôle, audacieuse, intelligente et profondément touchante. »
Colum McCann


La route 117 coupe le désert de l’Utah.
Le long de cette route, il n’y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis des lustres, quelques maisons témoins d’un vague projet immobilier suspendu pour l’éternité. Et là, dans cette immense solitude, des âmes perdues qui ont fui le monde : les frères Lacey, criminels prêts à tout pour sauver leur peau ; Walt, vieux solitaire dévoré par les remords, qui ne veut plus voir personne et se cloître dans son diner ; John, pécheur repenti, qui traîne chaque été une croix grande comme lui pour échapper à la tentation…

La route 117, Ben la connaît par cœur, lui qui la sillonne toute l’année au volant de son camion.

Et puis, un jour, une apparition. Une jeune femme, belle, étrange, qui joue d’un violoncelle sans cordes. Elle s’appelle Claire, elle est en fuite et Ben est irrésistiblement attiré.

Mais sur la route 117 où règne la folie des hommes, quelle place pour la douceur d’une rencontre ? Le désert n’est pas un lieu pour les rêveurs ; Ben et Claire pourraient bien l’apprendre à leurs dépens…



Citation:

ILS EN PARLENT


« Puissant, aride et magnifique… un premier roman merveilleusement étrange. »
New York Times Book Review

« Le coup d’essai de James Anderson est très bon… Vous n’avez pas lu un livre comme Desert Home depuis longtemps, si ce n’est jamais. Dès que vous l’aurez ouvert, vous comprendrez que vous avez à faire à un roman étonnamment puissant. »
The Huffington Post

« Exceptionnel, extraordinaire à tout point de vue, qu’il s’agisse de l’écriture, de l’intrigue, des dialogues, du suspense, de l’humour, et de l’atmosphère. »
The Washington Post

« Un thriller étrange et décalé, servi de surcroît par une intrigue tout en crescendo jusqu'à la dernière ligne. »
Philippe Blanchet - Le Figaro Magazine

« James Anderson a le sens de l'humour et des dialogues, et il aime chacun de ses personnages. De visions poétiques en lieux intrigants, il donne à son désert une atmosphère étrange, quasi fantastique. Un premier roman très prometteur. »
Le Parisien Magazine

« Un premier roman noir poignant et onirique. Une oeuvre puissante et originale. [...] James Anderson joue de main de maître avec les codes du roman noir en y apportant la touche d'onirisme et d'étrange qui font la marque de son talent. [...] Tour à tour drôle et mélancolique, virile et délicate, haletante et poignante, cette histoire s'inscrit dans la mythologie américaine de la route et des grands espaces sauvages que les derniers hommes libres arpentent sans trop savoir où le destin les mènera. Envoûtant. »
Pierre Morel - Serengo

« Un premier roman noir qui trouve sa poésie dans chacune des phrases de cet auteur américain. Les personnages apparaissent tels des mirages, et font naître une nouvelle histoire dans ce récit captivant. »
Eva Roque - Télé 7 Jours

« James Anderson mêle ses histoires avec un grand talent, des histoires d’amour belles et tragiques, des histoires de trahison, de vengeance, de meurtre. [...] Un premier roman aux allures de chef-d'oeuvre ! »
Nyctalopes






Lire les premières pages



L'auteur :

James Anderson est né à Seattle et a grandi dans le Nord-Ouest Pacifique. Il est diplômé du Reed College et d'un master d'écriture du Pine Manor College. Ses écrits ont été publiés par de nombreux magazines dont The Bloomsbury Review, New Letters, Northwest Review...
Il a notamment été éditeur et rédacteur en chef chez Breitenbush Books.
Desert Home est son premier roman.



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Dernière édition par norbert le Jeu Jan 16, 2020 11:05 am; édité 1 fois
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norbert
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MessagePosté le: Ven Jan 03, 2020 1:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Christine Ferniot et Michel Abescat en parlent dans ce Cercle Polar (à partir de 7' 00") :





La chronique de Raccoon sur Nyctalopes :

Citation:

DESERT HOME de James Anderson


Originaire de la côte Nord du Pacifique, James Anderson est diplômé d’un master en écriture. Certains de ses écrits ont été publiés dans des revues mais il a longtemps été éditeur. Desert Home est son premier roman publié. C’est un roman noir et magnifique dont le décor est une route que James Anderson connaît bien puisqu’il partage son temps entre l’Oregon et la région des « four corners ».

Tout se passe le long de cette route 117 que Ben Jones emprunte tous les jours pour effectuer ses livraisons à ceux qui y vivent : des êtres cabossés, qui pansent leurs plaies, expient leurs fautes ou tout simplement se planquent. Ce coin de désert aride, hostile est vraiment hors du monde : aucun réseau, aucun signal radio, rien ne passe, même pas le facteur, une sorte de triangle des Bermudes d’où il est facile de disparaître au sens figuré comme au sens propre car l’espérance de vie dans ces conditions extrêmes est courte. James Anderson décrit ce paysage lunaire dans un style magnifique, on étouffe de chaleur, on voit la poussière et surtout la lumière du désert, magique.

Dans cet univers, Ben, le narrateur, est bien plus qu’un livreur. Il connaît tout le monde, il sait que tous ont de bonnes raison d’avoir choisi et accepté l’isolement, que les questions ne sont pas les bienvenues et il a dompté sa curiosité. Il porte sur lui-même et le monde un regard lucide assez désespéré mais non dénué d’humour et avec une empathie extraordinaire. Il comprend la solitude, le malheur, la souffrance, il connaît, il ne se permet pas de juger. C’est un personnage fort, profondément humain qu’on aime tout de suite. Cette vie lui convient, il y a trouvé la paix à défaut du bonheur, mais elle est en train de déraper, il est au bord de la faillite et sa rencontre avec Claire va tout faire voler en éclats.

James Anderson mêle ses histoires avec un grand talent, des histoires d’amour belles et tragiques, des histoires de trahison, de vengeance, de meurtre. Tous les personnages sont sublimes, paumés, désespérés, un peu barjots ou simplement malchanceux. Le désert les a dépouillés de toute vanité, ils ont renoncé au rêve américain de réussite et James Anderson plonge ainsi au plus profond de l’humanité de chacun avec tout ce qu’elle peut comporter de violence, de noirceur mais aussi d’amour et de rédemption.

Tous ces destins humains réunis créent une atmosphère noire, envoûtante et poétique : on partage une « air cigarette » sur le bord de la route, on joue du violoncelle sans corde, on va jusqu’au bout de la route… autant de scènes étranges et magnifiques que je n’évoquerai pas plus pour ne rien dire de l’histoire. Car il y a en plus le récit principal, le mystère de la présence de Claire qui n’est pas là par hasard bien sûr...

Un premier roman aux allures de chef-d’œuvre !


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JohnSteed
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MessagePosté le: Ven Jan 03, 2020 8:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci norbert pour la mise en avant de ce livre. Il a tout pour me plaire. Cool
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2020 9:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

JohnSteed a écrit:
Merci norbert pour la mise en avant de ce livre. Il a tout pour me plaire. Cool



C'est un très beau roman, lumineux, subtil, plein d'humanité et d'empathie mais sans esbroufe, tout en nuances et formidablement dépaysant.
J'essaierai de revenir avec un avis un peu plus fouillé, je le conseille davantage à ceux qui veulent découvrir un beau et bon roman, avec des personnages aussi fascinants qu'attachants, une atmosphère envoûtante, un décor et une nature omniprésents (comme certains Gallmeister par exemple), plutôt qu'à ceux qui cherchent un polar pur.
Ici, l'intrigue criminelle n'est pas inintéressante, mais elle passe au second plan, sert davantage de fil rouge à diverses rencontres, etc.

Par contre, le 2ème roman de l'auteur, La Route 117 qui vient de paraître (et dans lequel on retrouve le personnage du chauffeur Ben Jones), a l'air quant à lui plus axé "polar"ou "noir".
De toute façon, j'ai tellement aimé Desert Home que je compte bien me prendre aussi cette Route 117, donc je finirai bien par donner mon avis aussi sur celui-là en temps voulu !

JohnSteed, si Desert Home t'intéresse et que tu ne le trouves pas à la médiathèque près de chez toi par exemple, n'hésite pas et envoie-moi un MP. Wink
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Jan 16, 2020 11:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Après le très beau Desert Home, on retrouve le personnage de Ben Jones dans La Route 117, le nouveau roman de James Anderson qui paraît aujourd'hui chez Belfond, traduit par Clément Baude.






Le livre :

Après l’hypnotique Desert Home, James Anderson livre un deuxième roman noir d’une étrangeté fascinante, un road novel magnétique, dans le décor envoûtant et apocalyptique du désert de l’Utah.

La neige et la glace ont envahi la route 117. Au milieu de ce décor lunaire, Ben, chauffeur routier, s’accroche à son volant comme à une planche de salut, pour oublier la disparition brutale, quelques semaines plus tôt, de la femme qu’il aimait.

Mais un matin, à la station-service, un étrange colis l’attend… Un gamin et son chien, laissés là avec ce mot : « S’IL TE PLAÎT, BEN. GROSSE GALÈRE. MON FILS. EMMÈNE-LE AUJOURD’HUI. CONFIANCE À TOI SEULEMENT. PEDRO. »

Pourquoi ce Pedro, un quasi-inconnu qu’il n’a pas revu depuis des mois, tient-il tant à lui confier son enfant mutique ?

Tandis que Ben reprend la route en quête de réponses, accompagné de ses improbables passagers, un drame l’oblige à interrompre ses recherches : son ami John, prédicateur qui arpente la 117 avec une croix sur le dos, vient d’être laissé pour mort sur le bord de la chaussée.

Dans ce coin perdu de l’Utah, les mystères et les dangers collent à l’asphalte. Pour Ben, c’est le début d’une enquête ahurissante, aux troublantes ramifications…



« James Anderson offre à ce coin de l’Utah sa déclaration d’amour la plus poétique et la plus glaçante. »
New York Times Book Review

« Tout comme avec son premier opus, Desert Home, James Anderson livre un nouveau polar qui brise les codes : la prose quasi lyrique se mêle à une atmosphère riche, dotée de personnages marginaux qui font la marque de fabrique de l’auteur. »
The Associated Press

« Prince des atmosphères à la limite de l'étrange, James Anderson fait vibrer les paysages dans ce polar décalé. Comme le décor, l'intrigue va crescendo, délicieusement glaçante. »
Telepro





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norbert
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MessagePosté le: Sam Fév 15, 2020 7:12 am    Sujet du message: Répondre en citant





DANS LA PRESSE :

« James Anderson poursuit une série policière qui ne ressemble à nulle autre, peuplée de personnages émouvants et singuliers (un vieux prédicateur, trois mystérieuses pythies indiennes, etc), dans le décor somptueux d'un film de John Ford. »
Philippe Blanchet - Le Figaro Magazine

« Un formidable roman noir avec une exceptionnelle galerie de personnages. »
Jean-Paul Guéry - Le Courrier de L'Ouest

« Une aventure hypnotique, peuplée de personnages aussi pittoresques qu'attachants. »
Emmanuel Romer - La Croix





La chronique de Macha Séry dans Le Monde :

Citation:

Noir. « La Route 117 », de James Anderson



De tous les genres littéraires, celui du « roman de voyage routier » (road trip novel) demeure l’un des plus typiquement américains. Les Etats-Unis sont si vastes qu’on peut parcourir d’immenses étendues sans rencontrer âme qui vive, et échapper aux polices et aux administrations, en un mot disparaître des radars.


Ceux qui échouent dans le désert de l’Utah sont tous en rupture de ban et en retrait de la civilisation. Excentriques ou repris de justice menant « une existence de cul-de-sac », ils n’ont ni adresse ni boîte aux lettres. En ces lieux reculés, le réseau téléphonique ne fonctionne pas et, en cas d’urgence, les secours n’arrivent jamais à temps. Depuis vingt ans, Ben Jones ravitaille ces solitaires en eau, en pièces automobiles ou en sacs de nourriture pour chevaux. La route 117 qu’il sillonne tous les jours forme, entre deux villes, un tronçon de 160 kilomètres.


« L’indifférence était monnaie courante chez la plupart des clients, et chez moi aussi, même si j’y voyais plutôt une manière de me mêler de mes oignons, chose qui, dans le désert de l’Utah, contribue grandement à votre survie. »
Le chauffeur de poids lourd va pourtant faire un écart à sa ligne de conduite après le grave accident qui a laissé John, un prédicateur portant une lourde croix sur le dos en guise d’expiation, agonisant sur le bas-côté. Le matin même, il a dû embarquer à bord de son camion une petite fille abandonnée avec son chien dans une station-service ainsi que le bébé d’une jeune voisine. Au cours de sa tournée, il va mener une enquête à hauts risques sur le chauffard qui a percuté son ami, tout en recherchant le père de la fillette mutique.


La Route 117, de James Anderson, est la suite hivernale de Desert Home (Belfond, 2017) salué par Colum McCann. Soit un formidable roman noir aux allures de western dans ces contrées où souffle le blizzard et où le crime rôde comme un vent mauvais.



« La Route 117 » (Lullaby Road), de James Anderson, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Clément Baude, Belfond, 352 p., 21 €.







La chronique de Philippe Lemaire sur Onlalu :

Citation:

L’Amérique d’en-bas



La Route 117 sur laquelle nous entraîne James Anderson est un peu le bout du monde. Un tronçon à deux voies, sur quelques dizaines de kilomètres, dans le centre désertique de l’Utah, un des états américains les moins peuplés. L’auteur, qui a été un peu camionneur avant de plonger dans l’édition et l’écriture, nous installe dans le semi-remorque de Ben Jones, la quarantaine, du sang indien et juif, un casier et un cœur énorme. De sa cabine, il a appris à lire le peu de vie qui anime cette bande de bitume rectiligne, ses rituels et ses dangers. Un axe qu’empruntent seulement les locaux, les visiteurs égarés ou ceux qui fuient quelque chose (voir aussi Desert Home, sorti en 2017).


Ce jour-là, ses repères sont un peu brouillés. Il a son habituel chargement de bidons d’eau et de colis de toute sorte, et puis trois passagers qu’on lui a collés sur les bras. Le bébé de sa très jeune voisine, mère célibataire, mais aussi un enfant de cinq ou six ans, mutique et méfiant, flanqué d’un très gros chien un peu menaçant, tous deux abandonnés dans une station-service. La routine est cassée, et les incidents s’enchaînent. Un violent accrochage avec un camion-fantôme. Une rencontre tendue avec un jeune type armé. Et puis ce vieil illuminé qu’il voit souvent arpenter la route en traînant une immense croix, et qu’il découvre dans le fossé, salement amoché. Des personnes à sauver, aider, traquer, une foule d’urgences qui vient perturber les allers et retour de Ben sur la 117.


Au milieu de ce décor très cinématographique, sur cette route qui file comme allégorie de la vie, James Anderson installe une tension toute en retenue, sans coups d’éclat ni coups de théâtre. Sur un rythme hypnotique, cerné d’adultes sans but et d’enfants sans parents, le routier mélancolique et bagarreur tente de garder le contrôle de son convoi et de ses humeurs. C’est lui, le sang mêlé, qui fait le lien entre tous les paumés venus se perdre sur ce coin de désert sans charme ni ressources. Autour de cette belle pièce d’humanité, l’auteur bâtit un portrait touchant d’une autre Amérique, celle qui n’a rien et qu’on n’entend pas.


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MessagePosté le: Mar Juin 30, 2020 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant




La chronique de Kimamori :

Citation:

Une route ; mille allers et retours


Un soir, j'ai eu envie de me plonger dans une lecture captivante qui ne soit ni un polar ni un classique, ni une dystopie, ni une romance ! Et j'ai pris ce livre en main. J'ai lu la première page, puis la deuxième, puis la troisième et j'ai été totalement absorbée, si bien que j'ai terminé La Route 117 en quelques jours.
Voyez-vous, tout est succulent dans ce roman que je qualifierais de road thriller.

Nous sommes dans la région de l'Utah américain ; notre personnage principal est un chauffeur routier, travaillant à son compte. Depuis vingt ans il livre tous les habitants et commerçants de la route 117. Naturellement rien ni personne n'a de secret pour lui dans ce vaste espace. Mais nous, lecteurs, allons de surprise en surprise, nous ahurissons à la chaque nouveau personnage rencontré tant ils sont plus martiens les uns que les autres ! Et dans ce monde où personne n'a d'adresse postale officielle, où l'on ne pose pas de questions et l'on n'y répond pas non plus, notre héro improvisé devra résoudre une énigme des plus mystérieuses.

Le roman s'ouvre sur un jour où Ben se lève à l'aube, comme tous les autres matins. Il se prépare. Il monte dans son camion et va faire de l'essence à la même station que celle où il se rend tous les autres matins. On lui fait savoir que le vendeur de pneus a laissé un paquet pour lui, et lui demande de le garder soigneusement, le temps qu'il revienne. Le paquet en question est un enfant accompagné d'un gros chien. Au même instant sa voisine, amie et petite protégée débarque et lui remet son bébé. Elle a un souci, il faut qu'il le garde jusqu'au soir. Ben ne pourra faire autrement que d'accepter les aléas du jour, et prendre la route fort de cette drôle d'équipée. En chemin il lui arrivera bien des aventures.
Agressions, meurtres et mystères jalonneront sa route et se ligueront pour le faire dévier de son chemin et de ses horaires habituels. Mais notre camionneur est bien l'homme de la situation. Qui d'autre que lui aurait pu faire le lien entre tant de motifs et d'agissements singuliers ? Qui d'autre que lui aurait fait preuve de cette même constance, persévérance et détermination pour protéger et accompagner intelligemment ceux qui ont besoin de l'être ?!

Je n'ose même pas vous parler des énergumènes que nous rencontrons dans ce roman. Tous sont hors normes, ou tout du moins conformes à ces vastes espaces désertiques, indomptables et retirés du monde qui forment l'État de l'Utah. Ici, on arrive, on part, on s'installe pour un temps ou l'on reste pour toujours. Ici, on ne peut être démasqué. Ici, on est livré à soi-même, à la solitude, à l'uniformité des jours, à l'inévitable misère de la région à l'activité économique proche de zéro. Et c'est précisément là que l'on rencontre l'invraisemblable et l'exquis. Ces hommes et ces femmes ont échappé à leur vie d'avant, tentent d'oublier ou de panser leurs plaies.
Et c'est là qu'entre en jeu l'art de l'écrivain James Anderson : nous lisons la beauté à chaque instant et nous sommes nourris par la vie authentique qui déborde de ce récit.

Si j'ai décidé de ne pas vous révéler plus avant les figures diverses et variées qui peuplent le roman c'est parce qu'il se dégage une grande dose de pudeur à chaque recoin du récit.
Ce respect que le personnage porte aux uns et aux autres décrit en soi l’entièreté des problématiques abordées. C'est une figure de l'Amérique, et des populations des États-Unis, que La Route 117 trace. Médecin sans frontière plongé dans une guerre, évangélistes ayant lui-même été en quête de rédemption, trafics monstrueux, peuples indigènes, police locale de l'Amérique profonde, mère indigne, fille-mère, pauvreté et détresse humaine se profilent sous nos yeux mais ne sont jamais dénudés de manière violente ou choquante. L'être humain est aimé et vu avec les yeux de l'amour. Chacun se mêle de ses oignons et nul n'a l'insolence de juger, de se montrer arrogant.

Je vous le disais au début de cet article, ce n'est pas un road movie que nous avons ici mais bien un road thriller.
C'est haletant, le récit est mené à un train d'enfer et les éléments de la nature s'en mêlent aussi. Ben brave le froid et le chaud, le désert, la neige et le sol de givre. Tout ce temps il est au volant de son camion et sa grande concentration, son immense expérience le sauveront plus d'une fois. Il partira aussi un temps à pied et à cheval, s'écartant ainsi de la route. Car que ne ferait-il pas pour secourir cet enfant mis de force sous sa garde ; cet enfant qui nous hante par son regard, par son mutisme, par tout le malheur du monde qu'il semble porter en lui.
Eh oui, La Route 117 est un écrit surprenant qui se lit bien et réserve plus d'une surprise au fil de l'histoire...




Cette belle chronique me rappelle tellement les sensations et émotions que j'avais déjà ressenties à la lecture de Desert Home qu'elle m'a décidé à me plonger immédiatement dans ce nouveau roman de James Anderson !
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MessagePosté le: Mar Juil 07, 2020 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Mon avis :

Citation:


On a beau avoir déjà lu des dizaines de romans américains, ce qui frappe dès les premières pages de Desert Home de James Anderson, c'est le sentiment de dépaysement total, l'impression d'être transporté non pas aux Etats-Unis mais à l'autre bout du monde, voire sur une autre planète. Le désert de l'Utah, avec ses roches, ses montagnes et sa poussière à perte de vue, son soleil implacable qui, selon les moments de la journée, peut embraser le décor d'une lumière rose, orange ou rouge et sa lune qui la nuit projette des ombres fantomatiques. Sur la route 117 qui le traverse, le semi-remorque de Ben Jones est certainement le seul lien entre les quelques habitants échoués ici et le reste de la civilisation : dans le désert, il n'y a ni réseau pour téléphone portable ni couverture satellite pour GPS.

Au bord de la 117, le Well-Known Desert Diner pourrait faire figure de mirage à n'importe quel étranger. On pourrait croire qu'il va ouvrir d'une minute à l'autre, tellement Walt, son propriétaire octogénaire, le maintient dans le même état impeccable que sa collection de motos et de pièces détachées. Peut-être n'y a t-il plus que Ben pour se souvenir que, s'il a été le décor d'innombrables films de série B dans les années 60 et 70, le diner n'a plus ouvert ses portes depuis plus de 30 ans.

Que ce soit avec le vieux Walt, avec John qui porte pour se repentir une croix aussi grande que lui le long de la 117 du printemps à l'automne, ou avec les frères Lacey qui ont emménagé dans une enfilade de wagons perdus au milieu du désert, Ben Jones n'échange que quelques mots lors de ses livraisons. Un simple regard, un mouvement de la tête ou une cigarette imaginaire qu'on partage entre anciens fumeurs, sont ce qui se rapproche le plus de la conversation chez ces gens-là, et pourtant un lien s'est tissé au fil des années.

Peu importe que certains soient en fuite ou se cachent au milieu du désert, Ben ne juge personne. Il prend les gens tels qu'ils sont et la vie comme elle vient, même si elle est tout sauf facile dans ce coin de l'Utah. À presque 40 ans, lui qui a accumulé dettes et factures impayées au point de ne pas être sûr de pouvoir continuer son activité de livreur indépendant un mois de plus a appris à se contenter du peu qu'il a, et surtout du moment présent.

Un jour pourtant, au détour d'un chemin, il découvre les restes d'un projet immobilier avorté : en plein désert, un agencement de rues recouvertes de poussière et une petite maison-témoin. À l'intérieur, une jeune femme qui joue d'un violoncelle sans cordes. Qui est-elle ? Que fait-elle ici, seule ?

Desert Home aurait parfaitement pu être publié par Gallmeister. Le décor majestueux et omniprésent du désert de l'Utah, très peu exploité dans la littérature américaine, y infuse une atmosphère envoûtante, presque onirique par moments. Pourtant, pas de nature writing ici. James Anderson se concentre sur ses personnages, cabossés, exclus du rêve américain, tous singuliers mais terriblement touchants.

La beauté dans la simplicité, ou la beauté de la simplicité. Tel semble être le credo de James Anderson. La magie d'une rencontre, la naissance d'un amour, la force de l'amitié, toutes ces pépites de l'existence brillent au sein de ce roman noir mais lumineux de bout en bout.

Porté par une écriture claire et limpide comme de l'eau de roche mais gorgée de vrais moments de poésie, Desert Home est un roman tout en nuances, d'une grande subtilité, éblouissant d'empathie et d'humanité. À l'image de Ben, ce chauffeur-livreur aussi étonnant qu'attachant, qu'on a hâte de retrouver dans La Route 117, le deuxième roman de James Anderson.


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MessagePosté le: Mer Juil 08, 2020 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vraiment un très beau commentaire que tu viens de nous offrir Norbert. Magnifique!!
Il ne fait que confirmer ma volonté de le lire.
Ton avis me rappelle les auteurs suivants:
Michael Farris Smith, Larry Brown et David Joy. Fais-je fausse route?
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2020 6:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

JohnSteed a écrit:
C'est vraiment un très beau commentaire que tu viens de nous offrir Norbert. Magnifique!!
Il ne fait que confirmer ma volonté de le lire.
Ton avis me rappelle les auteurs suivants:
Michael Farris Smith, Larry Brown et David Joy. Fais-je fausse route?



Non, tu ne fais pas forcément fausse route, même si je n'ai encore jamais lu de romans de Larry Brown, tout ce que j'ai pu lire et entendre à son propos me fait penser que c'est peut-être de lui que James Anderson se rapprocherait le plus. Ou d'un Ron Rash, par exemple.

Sinon, sachant que je n'ai lu que Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith et Le Poids du monde de David Joy, je dirais que James Anderson se rapprocherait plus de Farris Smith au niveau de l'intrigue, là où David Joy est beaucoup plus sombre et tragique.

Par contre, niveau écriture ce serait plutôt l'inverse : celle de James Anderson arrive à un tel niveau de simplicité, de limpidité, de naturel et de fluidité qu'elle est dépourvue de tout artifice ou effet de style, donc sur ce plan-là elle se rapprocherait plutôt de celle de David Joy que de Farris Smith.
D'un autre côté, sa plume est aussi empreinte d'une maturité (on ressent une expérience de la vie) qui la rend singulière, plutôt unique, et qui la place tout en haut du panier. Wink
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JohnSteed
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MessagePosté le: Dim Mar 06, 2022 10:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un très beau moment de lecture. Je ressort encore touché du Desert home et ses hommes et femmes que j'ai croisés.


Mon vote : 8,5

Citation:
Ben Jones est un camionneur qui roule le long de la 117, une route en plein désert de l’Utah. Endetté, il sait que son camion ne va pas tarder à être saisi par ses créanciers. Mais son métier, lui orphelin à moitié juif et à moitié indien, il l’exerce comme une mission de service public pour ce territoire de ses ancêtres. Et de ses amis dont le vieux Walt, propriétaire d’un dinner, fermé, ne servant plus que de décor à un des films de série B.
Alors que sa vie n’est que désespoir, il rencontre dans une propriété isolée près du dinner de Walt une belle et troublante femme, Claire. C’est le coup de foudre. Mais il fait l’objet d’une étrange surveillance. Est-ce lié à l’apparition de cette sirène ou d’une vieille affaire liée au viol de la femme de Walt ?
Lire Desert home fut un réel moment de plaisir, à la découverte de Ben, de son histoire et de celles des autres protagonistes, des oubliés, des paumés ou de simples gens qui souhaitent vivre « normalement » dans ce désert où pour apprécier la lumière il faut savoir regarder à l’opposé, pour ne pas être ébloui et reconnaître la beauté des ombres. James Anderson sait transporter le lecteur dans un voyage dont il aimerait qu’il ne s’arrête jamais.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Dim Mar 06, 2022 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vos avis, JohnSteed et Norbert, donnent particulièrement envie concernant Desert Home ! Very Happy Wink
Quel dommage qu'il ne soit jamais sorti en poche... Confused

EDIT : Oh miracle ! Ma petite médiathèque l'a !!! Very Happy
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JohnSteed
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Oct 12, 2022 1:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup apprécié ce 2ème volet.


Mon vote : 9/10

Citation:
Avec la Route 117, j’ai retrouvé avec grand plaisir Ben, ce chauffeur routier indépendant qui trime pour faire tourner sa petite entreprise. En plein hiver, sur cette route verglacée, Ben va faire jouer son grand cœur en devenant le baby-sitter d’un enfant que lui a confié un ouvrier d’un garage. Il essaiera parallèlement de sauver son ami John le Prêcheur, victime d’un chauffard.

J’ai dévoré ce livre et les pérégrinations de cet homme rebelle au grand cœur ainsi que ces réflexions toujours teintées d’ironie mordante.

James Anderson nous livre un roman sombre emprunt de tendresse sur fond de trafic d’humains. Je regrette la fin de cette mini-série, et ai fermé ce livre en espérant que l’auteur américain offre rapidement un 3ème volet. James Anderson a su me captiver grâce à cet anti-héro attachant.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Sam Déc 17, 2022 12:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

norbert a écrit:
Le Juge Wargrave a écrit:
J'ai commencé



J'avais beaucoup aimé ce beau roman noir américain des grands espaces et ses personnages, même si ce n'est pas vraiment un "pur polar". J'ai d'ailleurs toujours sa suite, La route 117, dans ma Pal. Bonne lecture, le Juge !


C'est justement ton avis notamment qui m'a donné l'envie de découvrir ce titre.
Après une trentaine de pages, je n'accrochais pas. Puis petit à petit j'ai été ferré, comme envoûté et depuis je le déguste dès que je peux. Wink
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MessagePosté le: Sam Déc 17, 2022 4:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Juge Wargrave a écrit:

C'est justement ton avis notamment qui m'a donné l'envie de découvrir ce titre.
Après une trentaine de pages, je n'accrochais pas. Puis petit à petit j'ai été ferré, comme envoûté et depuis je le déguste dès que je peux. Wink


Ah ben tant mieux si tu accroches toi aussi, Le Juge !
Ca m'avait fait un peu pareil si je me souviens bien, c'est vrai que tout (ou presque) est dans l'atmosphère, le décor et les personnages tellement justes et humains. Ce n'est pas un roman "feel good", mais malgré tout c'est un roman qui fait du bien au final, je trouve.
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