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Polars Pourpres

Les romans de Georges Simenon
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JohnSteed
Serial Killer : Patrick Bateman



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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Jan 19, 2020 10:03 am    Sujet du message: Répondre en citant



Mon avis: 7/10

Citation:
Jean est élevé depuis sa toute petite enfance par ses tantes, Hortense et Emilie, dans ce lieu-dit Le Coup-de-vague, une ferme près de La Rochelle. Rythmé par les saisons, les parcs à huîtres et les bouchots, et les champs, Jean voit sa vie gérée par ses aînées. Alors quand Marthe tombe enceinte de lui, Hortense et Emilie prennent la situation en main. Malgré qu’elles aient pu faire passer l’enfant sans le consentement des amoureux, elles ne peuvent empêcher le mariage. Pourtant elles voient d’un mauvais œil que Marthe, la fille de Sarlat qu’elles détestent, s’installe dans la maison. Alors elles vont tout faire pour que la jeune mariée ne fasse pas de vague.
Jean s’interroge sur les motivations de ses tantes. Il prend alors conscience qu’il n’est qu’une marionnette à la solde de ces personnes que le village surnomme « les chipies ». Il comprend dans les sous-entendus qu’il n’est peut-être pas le fils d’une femme morte en couche et d’un mercenaire perdu en Afrique. Les secrets de famille pèsent lourd comme des chaînes aux pieds.

Je trouve que Simenon est meilleur quand il focalise son écriture sur un seul personnage et qu’il ne se disperse pas à relater les histoires de plusieurs protagonistes à la fois. Et ici, en reprenant le thème de l’homme-enfant dont les décisions et les choix sont prises par la femme à l’instar de Les sœurs Lacroix, par exemple, Simenon signe un roman dont la noirceur est soutenue par un malaise et un mal être et où la mort n’est jamais très loin.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Lun Fév 24, 2020 10:44 am    Sujet du message: Répondre en citant



Résumé :

Citation:
Alors qu'il est chargé d'une enquête sur la disparition d'une Anglaise en voyage à Paris, enquête qui ennuie Maigret et dont il ne s'occupera que distraitement, le commissaire reçoit la visite de Fumal, homme d'affaires de grande envergure qui se plaint d'être l'objet de lettres anonymes menaçantes et demande à être protégé en raison de son importance financière et politique. Maigret, qui l'a connu dans son enfance, le trouve toujours aussi antipathique et s'occupe de lui à contrecœur. Bien que sa maison ait été surveillée, Fumal est découvert assassiné le lendemain matin. L'interrogatoire des gens de son entourage fait apparaître progressivement la méchanceté foncière et gratuite de Fumal, son pouvoir tyrannique sur ses proches et la haine que lui vouaient ses subalternes. Ils avaient tous un motif de le voir disparaître et tous sont satisfaits de sa mort, sauf sa maîtresse pour qui il représentait la sécurité...



Mon avis :

Citation:
Ah, Fumal ! Voilà un personnage des plus antipathiques ! Maigret va croiser sa route, des décennies après l'avoir connu à Saint-Fiacre, dans sa jeunesse. Un homme devenu riche grâce à ses boucheries, un type arrogant, méprisant, qui écrase la moindre concurrence et que beaucoup craignent presque autant qu'ils le détestent. Fumal va voir Maigret car il reçoit des lettres de menace. Ce dernier se montre peu enthousiaste à l'idée de devoir protéger cet être qui le considère, de façon surprenante, comme un ami. Ce manque de zèle sera fatal à Fumal... A travers son enquête, Maigret va découvrir que derrière cette arrogance, cette puissance financière et politique, se cache un homme extrêmement seul.
J'avais vu, à plusieurs reprises, l'excellente adaptation TV avec Bruno Cremer et surtout l'excellent Jean-Luc Bideau en Fumal détestable, un des mes adaptations préférées de la série. J'ai essayé de faire abstraction de mes souvenirs mais j'ai eu du mal à oublier Bideau en Fumal. La plume de Simenon m'a cependant permis de prendre tout autant de plaisir à la lecture. Ici Maigret est, une fois n'est pas coutume, victime de ses préjugés. Il risquera de le payer cher, tant la mort de Fumal secoue jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat...

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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Dim Mar 01, 2020 6:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:
Pourquoi toute l'image était-elle centrée sur sa fille ? Cela le gênait un peu, ou plutôt c'est après surtout qu'il y pensa, une fois le train en marche. Et encore ne fut-ce, en réalité, qu'une impression fugace, née au rythme du wagon et aussitôt absorbée par le paysage. Pourquoi Josée et non sa femme ou son jeune fils, alors qu'ils étaient groupés tous les trois dans la moiteur du soleil ? Peut-être parce que la silhouette de sa fille, dans une gare, debout devant un train en partance, était plus incongrue ? Elle avait douze ans ; elle était grande et mince, les jambes et les bras encore grêles, et les bains de mer, le soleil de la plage avaient donné à ses cheveux blonds des reflets argentés.


Mon vote :

Citation:
… ou comment Justin Calmar, ancien enseignant et désormais cadre dirigeant, en vient à récupérer une mallette qu’il doit transporter jusqu’à Genève et la donner à une dénommée Arlette Staub. Sauf qu’il découvre cette dernière morte. Assassinée. Et ce n’est que plus tard qu’il se rend compte que la valise contient une énorme quantité d’argent. Présentée comme ça, cette entame ressemble beaucoup à un polar pur jus, avec cette histoire d’argent qui ressemble beaucoup à ce que la littérature noire ainsi que le cinéma des années 1950 ou 1960 a pu produire. Cependant, Georges Simenon ne s’intéresse guère par la suite à ce potentiel policier, se consacrant presque exclusivement aux errements, questionnements, introspections de Calmar. Il en vient à multiplier les interrogations quant à ce qu’il doit faire, puis s’il doit ou non utiliser cette manne afin d’en faire profiter sa famille. Il ira même jusqu’à sonder son propre passé de professeur, notamment dans sa relation avec le dénommé Mimoune. Paranoïa, anomie, vide existentiel : notre « héros » (j’emploie les guillemets car c’est un être on ne peut guère plus plausible, et dont la crédibilité se démontre dans des instants très communs, depuis sa relation avec ses deux enfants et sa femme jusqu’à son travail). En fait, c’est surtout la déchéance d’un être que nous croque Georges Simenon, son impuissance, et la découverte, sacrément brutale et soudaine, de l’inanité de sa vie. Je connaissais, comme beaucoup, le talent de l’auteur pour souligner les absurdités d’une destinée, les affres d’un quotidien grotesque, les faux-semblants et l’hypocrisie sociale, mais là, malgré quelques lenteurs à mon goût, il s’illustre ici à mettre en exergue les bonheurs captieux avant la brutale prise de conscience et le terrible retour à la réalité : même si je ne suis pas persuadé de me souvenir longtemps des articulations de ce livre, je ne suis pas prêt d’oublier le final, avec cette « maigre silhouette rouge, une petite fille qui agitait la main tout en suçant un cornet de crème glacée ».
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JohnSteed
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MessagePosté le: Sam Mar 28, 2020 8:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

https://www.franceculture.fr/amp/litterature/litterature-une-selection-de-4-romans-de-georges-simenon

France Culture propose d'écouter quelques romans de Simenon. Avis aux amateurs et amatrices de livres audio
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Lucas 2.0
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MessagePosté le: Dim Mar 29, 2020 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour l'info, je viens d'aller voir le lien, intéressant pour moi, et pourquoi pas mon plus grand qui est en 5e.

A tenter... on verra ce qu'il en pense à cet âge.
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"- Je veux pas qu'elle aille en taule pour ce que j'ai fait. - Je vois pas de raison pour que tu t'y retrouves non plus. - Vrai. Après tout, c'est juste un meurtre." Antonin Varenne, Battues
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Lucas 2.0
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MessagePosté le: Lun Avr 13, 2020 10:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit topo sur les « pré » Maigret écrits vers 1929-1930. Des romans à énigme où Simenon rodait son personnage, et qu’il a un peu reniés. Comme toutes ses créations d’avant 1930, où il se sentait prisonnier des formats d’édition imposés. Pourtant çà vaut le coup de les lire :

Pour les avis, le site PP, pour la lecture, regroupés dans « Maigret entre en scène ».
Si « la jeune fille aux perles » n’est pour moi pas à la hauteur, les autres ont un petit quelque chose qui les rend intéressants. Avec quelques erreurs de jeunesse, dommage…

Alors dans les clichés Simenon = atmosphère, l’auteur nous fait découvrir :
- Un Marseille de l’époque très bien retranscrit, dans « train de nuit ».
- Un monde de marins, à Fécamp, départ tonitruant de l’enquête (« l'homme à la cigarette »), et Yport, pays natal de notre jeune héros (« train de nuit »). Mais aussi Deauville (« la jeune fille aux perles »), par contre parmi les nantis.
- Les bords de Seine, à Samois, lieu de villégiature de Debonnier, puis Joinville-le-pont (« la femme rousse »).
- La province, à Sancerre, mais ce n’est qu’un bref détour (« l'homme à la cigarette »).
(je zappe Paris, épicentre de 80% des romans de Simenon)

Bonne lecture,
Si Maigret est évoqué dans ces récits, les suivants seront les premiers de la « liste officielle ». Et ils figurent parmi les meilleurs. Dès que je les retrouve au grenier, j’écris quelques lignes dessus.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Lun Avr 13, 2020 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Loïc/Lucas. Wink
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JohnSteed
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MessagePosté le: Sam Avr 18, 2020 8:21 am    Sujet du message: Répondre en citant



Mon avis : 7/10

Citation:
Bien que naturalisés, les Krulls sont encore considérés comme des étrangers. Ils ne comptent pas dans le quartier, ils n’ont à rien à voir avec les habitants : on les appelle d’ailleurs les Allemands. Installés près du canal, ils possèdent un commerce, une épicerie avec un bar, qui dessert principalement les mariniers, pour leur provision qu’ils peuvent mettre sur leur ardoise. Des gens simples qui ne veulent pas faire de vague, mais vivre simplement en toute sérénité et discrétion.

Alors quand débarque le neveu Hans, les Krull voient cette arrivée comme un élément perturbateur dans leur vie bien ordonnée. D’autant que Hans, débarqué chez son oncle et sa tante pour d’obscures raisons politiques, s’avère être un personnage extravagant et provocateur. Il séduit ses cousines, aime se montrer dans la ville, lui et ses origines allemandes.

Un matin, Hans découvre le cadavre de Sidonie, fille d’une femme qui vit misérablement au bord du canal. Ce meurtre va déclencher un climat de tension et de suspicion. C’est Joseph, l’étudiant en médecine, le « docteur » comme on l’appelle au canal, que l’on montre du doigt. Lui aux mœurs bizarres. Maria, la tante, demande que Hans parte de chez eux, et ainsi faire croire à la populace, qui s’est lui le coupable. Mais les gens du canal ne pensent qu’à une chose : se faire justice.

Simenon prend pour cadre de ce livre l’ambiance de l’époque. Ecrit en 1939, Chez Krull rend compte du climat de tension et de haine sous-jacente contre les exilés naturalisés allemands. Simenon, dans la deuxième partie du livre, décrit avec justesse la mise en place du lynchage des Krull. Et elle vaut à elle seule la lecture de ce roman noir.
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Lucas 2.0
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MessagePosté le: Sam Mai 02, 2020 8:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit topo sur les premiers Maigret. A l’époque, Simenon c’était 1 roman écrit… par mois ! Facile.

Et ne croyez pas que c’était les moins bons, il était bien rodé, c’est ceux que je préfère. Alors pour les 5 premiers numéros, on a :


Pour mes avis, le site PP, pour la lecture, des intégrales existent.

Tous ont un intérêt. Si le milieu fluvial et les bords de Seine sont un peu plus représentés, c’est normal. Á l’époque, Simenon habitait dans un bateau qu’il avait fait construire, « l’Ostrogoth », entre 1929 et 1931, il se plaisait à se définir comme marin-romancier. Et il avait élu domicile à Morsang, en dessous de Corbeil. Presque en face de chez Mr Gallet… et exactement de là où Lucas téléphone à Maigret, en filature d’un homme qui joue sa tête...

Dans ceux-là, mon préféré reste quand même « Le charretier de la Providence », l’aspect « gens du peuple, communauté fluviale, presque familiale » je pense, mais tous ont des particularités qui étaient restées dans mon esprit.

Alors dans les clichés Simenon = atmosphère, l’auteur nous fait découvrir :
- Sa Belgique natale, là où il a grandi, à Liège dans « Le Pendu de Saint-Pholien ».
- Les bord de rivières, canaux, fleuves bien sûr, à Dizy surtout (« Le charretier de la Providence »), mais aussi en bord de Seine, avec une double dose de randonnée autour de sa résidence. Á Saint-Fargeau (« Monsieur Gallet, décédé ») un quartier qui a du charme de nos jours pour les mêmes raisons qu’il est raillé dans le roman. Puis on aura droit à une bonne marche, de charenton via Alfortville, Villeneuve et Corbeil, jusque Nandy et Morsang dans « La tête d’un homme ». Á noter que l’auberge « la citanguette » censée être à Nandy, se situe physiquement… à Saint-Fargeau. On va aller à Saint-Cloud aussi (« La tête d’un homme »).
- Un monde de marins, à Fécamp encore (« Pietr-le-Letton »). Devinez où il l’avait fait construire, son bateau ?
- La province, à Sancerre, déjà évoqué dans les pré-Maigret (« Monsieur Gallet, décédé »).
Je zappe sur Paris, hein, sinon je ne m’en sortirai pas, à noter quand même la gare du Nord, lieu important dans « Pietr-le-Letton ».

Niveau entourage de Maigret, dès les premières lignes de « Pietr-le-Letton », le commissaire est bien campé, ses attributs vont très peu changer par la suite (pipe, poêle, sandwich de la brasserie Dauphine, carrure, chapeau melon…), et ses fidèles débarquent déjà :
- Torrence et Lucas, dès le 1er livre. Ils font partie des 4 inspecteurs de la garde rapprochée de Maigret, ce n’est qu’après la guerre qu’il va rajouter quantité d’inspecteurs avec des rôles plus secondaires.
- Le juge Comeliau, auquel Maigret doit rendre des comptes, vous connaissez ? Très souvent présent, on le découvre dès Pietr-le-Letton aussi.
- Moers intervient dans le 3è tome. Au service de l’identité judiciaire, c’est l’incarnation de la police scientifique. On l’aperçoit dans plus de la moitié des bouquins, je pense.
- Janvier, le 3è des 4 mousquetaires apparait dans le 4è roman. Lapointe n’interviendra que bien plus tard, ce sera un peu le fils adoptif, le successeur du commissaire.

Simenon s’était lié avec des commissaires et inspecteurs du quai des orfèvres, il avait suivi leur travail d’enquêteurs. C’est aussi çà qui fait la force de ses livres, le côté réel du quotidien du commissaire, et l’approche de l’intrigue. Moins que son style d’écriture quand même, où quand il nous enveloppe d’un décor, d’habitudes, de comportements, il va très loin dans les détails. Plus récemment par exemple, quand David Simon nous montre le côté réaliste d’enquêteurs à Baltimore (dans les années 90), l’impact, la force du récit est énorme.

Bonne lecture,
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Sam Mai 02, 2020 9:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ce développement Lucas 2.0. Wink

As-tu regardé les adaptations TV avec Bruno Cremer ?
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Lucas 2.0
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MessagePosté le: Sam Mai 02, 2020 10:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

De rien, comme çà les personnes intéressées auront un peu plus d'arguments pour piocher ce qui leur convient le mieux.

Pour les adaptations TV, j'en ai regardé quelques-unes, je suis plus cinéma (comme la PAL, j'ai des centaines de DVD en attente). J'adorais Bruno Cremer, un excellent acteur, pour la série çà a démarré avec quelques très bon réalisateurs aussi (Denys de La Patellière...). Par contre trop statique, çà manquait de rythme, çà c'est dommage.
Mais de mémoire, çà n'avait pas trop d'impact sur la lecture des livres, c'était souvent librement adapté / plusieurs romans intégrés par téléfilm (gone baby gone de Lehane, je m'en mords encore les doigts d'avoir vu le film avant de lire le bouquin par exemple, mais super film).

Quand j'étais jeune j'en ai vu avec Jean Richard aussi, et surtout j'ai un faible pour toute la période cinéma français années 50-60. Souvent les mêmes acteurs, un côté familial qui me plait. L'affaire Saint-Fiacre, et ceux avec Gabin se regardent bien, par exemple.
Faudrait que je trouve les réalisations de Duvivier et Renoir d'avant guerre, çà doit valoir le coup aussi.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 11:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as lu tout Simenon, Lucas 2.0 ?
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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 11:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Question de béotien. Y a-t-il un intérêt à essayer de lire les Maigret dans l'ordre chronologique ou bien c'est vraiment s'embêter pour pas grand chose ?
En l’occurrence, j'ai retrouvé Pietr le Letton dans un carton mais après ça se complique, j'en ai quelques uns mais aucune cohérence.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 11:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je laisse à Lucas 2.0 le soin de te répondre plus précisément mais les lire dans l'ordre chronologique de sortie, je ne suis pas sûr car par exemple



est sorti en 1949...
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Lucas 2.0
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MessagePosté le: Lun Mai 04, 2020 2:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pas lu tout Simenon, j'ai lu tout les Maigret. Cà m'allait très bien à une époque, où le plaisir de lecture, le rythme canalisait bien mon énergie, à un moment où j'étais trop speed au boulot.

Les lire dans l'ordre n'a pas vraiment d'intérêt, il y a très peu de références à d'anciennes enquêtes ou d'anciens personnages.
Même si ils se ressemblent pas mal, il y a quand même des nuances au niveau du rythme / de la façon dont Simenon a conçu ses intrigues. Je préfère par exemple quand il écrivait dans les années 30, même s'il y a des perles à toutes les époques. Comme les enquêtes ont couru sur 40 ans, il y a forcément quelques petites différences (son poële disparait sur la fin; le drame !) pas bien méchantes.

L'exemple du Juge tombe bien, là c'est vraiment le seul à être dans une époque antérieure. Et çà a son charme, car Simenon a mis les bons ingrédients pour qu'on voie les différences temporelles. Il y a un peu plus d'enquêtes parsemées dans l'oeuvre quand il est à la retraite (3 ou 4 de mémoire), c'est pas forcément les meilleures.
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