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Retour à Watersbridge - James Scott (Seuil)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 08, 2015 6:21 am    Sujet du message: Retour à Watersbridge - James Scott (Seuil) Répondre en citant

Salué par la critique aux Etats-Unis comme en France, Retour à Watersbridge de l'Américain James Scott est paru début février au Seuil Policiers, dans une traduction d'Isabelle Maillet.






Le livre :

Hiver 1897.
Une sage-femme regagne sa ferme dans le nord de l’État de New York, chargée de cadeaux pour les siens.
L’y attendent les corps ensanglantés de son mari et de ses enfants gisant dans la neige.
Seul Caleb, 12 ans, a échappé au massacre : il a tout vu de la grange où il s’était réfugié parmi les animaux.
Mère et fils abandonnent ce qu’il reste de leur foyer pour s’engager au cœur d’une contrée hostile et glacée à la poursuite des trois tueurs aux foulards rouges.
Au fil de la traque, traversée d’épisodes d’une violence sèche et brutale contrastant avec la luminosité et le silence des étendues poudreuses, on comprendra que leur soif de vengeance repose sur une imposture…

Le mensonge, le poids du péché et la nature des liens du sang sont les catalyseurs troublants de cette équipée sauvage doublée d’un roman d’apprentissage.


« Un premier roman exceptionnel, par une nouvelle voix éclatante de la fiction américaine. »
RON RASH



« A la fois western et roman noir, Retour à Watersbridge est recommandé par Ron Rash et ce n’est pas un hasard. Un roman grandiose. »
Christine Ferniot - Télérama

« Scott fait preuve d'une imagination débridée servie par une écriture expressive, parfois brutale, avec des éclairs de poésie et de tendresse. »
Thierry Gandillot - Les Echos




>> Lire les premières pages [PDF]


>> Le site de l'auteur : www.jamesscottwriter.com



L'auteur :

James Scott, 36 ans, diplômé de Middlebury College, a publié des nouvelles dans American Short Fiction et One Story.
Nominé pour le Pushcart Prize, il collabore au magazine de musique Under the Radar et vit à Boston, où il enseigne au prestigieux centre littéraire de GrubStreet.
Retour à Watersbridge est son premier roman.



_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 08, 2015 6:57 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :

Citation:

Un western glacé et glaçant


J’aime bien les westerns.
Je les ai aimés petit au cinéma avant de découvrir qu’ils existaient aussi en livres.
Fallait-il que je sois bête !
Bref, Retour à Watersbridge de James Scott est un excellent western.


Un hiver de la fin du XIX°.
Elspeth Howell rentre chez elle, dans la ferme isolée où elle vit avec sa famille après des semaines à travailler comme sage-femme dans une ville éloignée.
Quand elle arrive elle découvre son mari et ses enfants massacrés.
Seul Caleb, 12 ans, a survécu, caché dans la grange.
Ils partent alors à la poursuite des trois assassins que le jeune garçon a vus et se retrouvent à Watersbridge où Elspeth va devoir affronter ses mensonges et ses crimes.


Attention, western très sombre !
Ca commence rude, ça continue froid et rude, ça se poursuit boueux et rude, et ça se termine … Devinez !

On est loin ici des duels au soleil avec Clint et son poncho.
C’est le froid qui est le plus marquant ; le froid, la neige, l’obscurité, le vent, les conditions de travail épouvantables.
Ensuite l’emprise de la religion, son omniprésence, et la notion de pêché, de faute vis-à-vis d’un Dieu et de ses commandements qui remplacent complètement ou presque l’empathie.
Ce qui mine les personnages (surtout la mère), ce n’est pas d’avoir ruiné des vies mais d’avoir commis des actes réprouvés par la bible…
Etonnant mais révélateur comme renversement de valeurs.
Et étrangement d’actualité.

Très marquante aussi, la dureté des rapports humains, la violence des relations dans le travail, la facilité avec laquelle on peut prendre la vie de quelqu’un et l’absence évidente de loi et de justice.
Ce qui ne laisse le champ libre qu'à la loi du plus fort.
Avec quand même, de temps en temps, quelques rayons de soleil, quelques marques de sympathie, de pitié ou d’amour.
Qui ne rendent que plus sombres les ténèbres environnantes.

Tout cela raconté dans une très belle langue, qui sait rendre le temps, le fracas des blocs de glace et celui des flocons poussés par le vent contre les vitres, l’impuissance des hommes face à la nature.
Et une écriture particulièrement impressionnante dans les scènes de bravoure comme l’accident dans le hangar où sont stockés les énormes cubes de glace.

Certes les amateurs de thrillers survoltés et de lectures faciles ou tout est bien qui finit bien seront sans doute désarçonnés.
Les autres peuvent foncer, les yeux fermés.
Et se prévoir un bouquin un peu plus souriant pour se remettre ensuite.







>> La chronique de Wollanup sur Unwalkers :

Citation:

Une belle réussite


Collaborateur au très bon magazine musical « Under the radar », l’Américain James Scott, 36 ans, se lance dans l’écriture et ce premier roman est une réussite qui permet d’envisager une belle plume nouvelle, un peu dans le genre de Gautreaux ou Rash qui, d’ailleurs, a écrit sur la 4ème de couverture le bien qu’il pensait du roman.

Pendant toute la première partie, nous sommes dans un western où les personnages, Caleb et sa mère, luttent contre les éléments particulièrement hostiles de cette région située à proximité du lac Erié pour rejoindre un environnement « civilisé » où auraient pu se rendre les assassins.
On pourrait ajouter que c’est dans ce début un roman de nature writing tant le climat, la neige et le froid créent un théâtre sauvage, inhospitalier et extraordinaire.

Dans une deuxième partie, une fois arrivés à Watersbridge, nous changeons d’atmosphère, toujours pesante par contre, mais montrant les débuts de la socialisation de Caleb découvrant la civilisation dans cette ville en pleine croissance où sa mère travestie en homme travaille à l’extraction de blocs de glace en vue de commercialisation.
Tous les aspects sociaux et économiques d’une petite ville américaine de la fin du 19ème siècle sont exposés, un peu à l’image d’Au bord du monde, déjà au Seuil en janvier, tout en nous montrant les recherches vaines et désespérées de Caleb en quête de la vengeance de la mort de sa fratrie et de son père.

Mais, et nous l’apprendrons assez rapidement, il y a un secret, une duperie, dans leur histoire.
Des mensonges de la part de la mère comme des omissions de la part du fils vont transformer ce sympathique roman en une œuvre terrible sur la filiation, les liens du sang et la construction de la personnalité avant un affrontement final aussi beau qu’imprévisible en début d’histoire.

J’attends avec beaucoup d’impatience le roman suivant de James Scott dont le patronyme est déjà bien connu des amateurs de littérature.

Une belle réussite, un roman original.



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Fab
Serial killer : Le Poète


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Miserere

MessagePosté le: Dim Mar 08, 2015 10:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

vu et très tenté
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Mar 11, 2015 2:43 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Christophe Laurent, journaliste à Nice Matin, sur son blog Livres Connections :

Citation:

Retour à Watersbridge : premier roman noir et rural réussi pour James Scott


Vengeance.
Elspeth et son fils Caleb, 12 ans, n'ont que cela en tête.
Sur la côte Est, dans l'Etat de New-York, en cette fin de 19e siècle, leur famille a été massacrée dans sa ferme par trois tueurs mystérieux.
Les deux frères et deux soeurs de Caleb, le père, indien et religieux ont été abattus sans explication.
Si Caleb a eu la vie sauve c'est parce qu'il est différent, un peu lunaire et vit depuis longtemps dans la grange où les tueurs ne l'ont pas trouvé.
La mère, elle, était à son travail, à la ville.
Son travail de sage-femme...

Avec Retour à Watersbridge, James Scott embarque le lecteur dans une société aussi rude que la Nature qui l'abrite.
Sans pathos, sans effets grandiloquents, ce jeune auteur dévoile une société américaine en construction, entre fin du monde des cow boys, religiosité aigüe et ère moderne.
Un beau premier roman.

Car évidemment, il ne s'agit pas que de vengeance dans Retour à Watersbridge.
Il y a d'abord toute une première partie à la ferme, aux lendemains du massacre.
Caleb, caché dans la cave de la maison, peuplée des cadavres de son père, de ses frères et soeurs, entend quelqu'un arriver et tire à travers la porte sans réfléchir.
C'est sa mère, qu'il vient de blesser grièvement.
Effrayé, tétanisé, il va soigner Elspeth mais aussi tenter de brûler les corps des membres de sa famille pour ne pas les laisser pourrir sur place.
Dans sa panique, il brûle aussi la maison où il a grandi, la ferme familiale.
Ainsi, le passé symboliquement rasé, il peut, avec sa mère, inconsciente, songer à sa vengeance et prendre la direction de Watersbridge, sur les bords du lac Erié.

Après cette première partie d'une rare sècheresse, dure, les deux arrivent à la ville.
Pour retrouver, donc, le fameux trio assassin.
Les contacts se nouent, la mère, dans une autre dimension psy, se travestit pour trouver un travail et James Scott de peindre cette Amérique rurale, vivant du commerce, de la vente de blocs de glace, de saloons riches en prostituées.
Le roman se détend un peu mais le lecteur découvre petit à petit qu'Elspeth, exerçant auparavant comme sage-femme, a " volé " chacun des enfants qu'elle a élevé.
Et Caleb, déjà pas mal dérangé tout de même par ce qui vient de lui tomber sur le coin de la figure, est sur le point de le découvrir...

Livre étonnamment psychologique, riche en réflexions sur la place de la famille, de la religion mais aussi des armes à feu aux USA, Retour au Watersbridge est ambitieux et incroyablement réussi.
Avec ce qu'il faut de scènes de bagarres, de pistolades, sans oublier, un cataclysme à l'usine de glace.
Certes, il souffre de quelques longueurs.
Mais bon sang, pour un premier roman, quelle patate !



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MessagePosté le: Mer Avr 29, 2015 5:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il a rejoint ma PAL, emprunt bibli donc lecture à venir.
J'adore la couverture. Very Happy
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Avr 30, 2015 8:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, en plus la couv a le mérite de bien planter le décor !
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MessagePosté le: Sam Juil 04, 2015 8:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il me reste encore une centaine de pages de ce roman que je termine laborieusement et dont la lecture est trop souvent synonyme d'ennui pour moi. Après 80 premières pages très prenantes, les 200 suivantes m'ont fait décrocher et je suis pressé de le terminer. Jusqu'ici une déception...
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MessagePosté le: Lun Juil 06, 2015 7:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis :

Citation:
Le roman s'ouvre sur une scène digne de la scène d'ouverture de "Il était une fois dans l'ouest", les 80 premières pages sont prenantes et puis... et puis l'ennui pendant les 300 pages suivantes, j'ai même été pressé de finir le livre ce qui m'arrive rarement. Je n'ai pas ressenti d'empathie à l'égard des deux personnages principaux et la lenteur du roman m'a exaspéré. L'auteur a une belle plume c'est indéniable, comme il est indéniable que le roman plaira à nombre de lecteurs, mais ce ne fut pas mon cas, je ressors déçu de cette lecture.

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MessagePosté le: Ven Jan 01, 2016 7:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Sortie poche chez Points le 7 janvier :



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