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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Mar Oct 28, 2014 7:42 pm Sujet du message: |
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Le Juge Wargrave a écrit: | Je dois avouer que face à un tel pavé, j'ai peur de connaître un "Point Zéro bis" |
Je n'ai pas lu Point Zéro, mais je vois tout à fait ce que tu veux dire. Mon risque ce serait plutôt un 22/11/63 bis _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8983 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Oct 28, 2014 11:09 pm Sujet du message: |
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Parait que Norbert trouve que Pilgrim est un roman surestimé, alors je m'en vais contre-argumenté.
norbert a écrit: |
Non, non, ce n'est pas que je n'ai pas aimé, je lui mettrai un 7/10, je pense.
C'est divertissant, souvent mystérieux et captivant, mais au vu des 700 pages (écriture dense) et à ce que l'auteur fait longuement croire au début, j'ai eu au final un peu cette impression d'une "montagne qui accouche d'une souris".
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Faire croire à quoi ?
norbert a écrit: |
En fait, heureusement que l'auteur est un bon conteur, ça on ne peut lui enlever, et qu'il sait construire son bouquin autour de phrases ou séquences qui relancent l'intérêt du lecteur, parce qu'il y a quand même des longueurs.
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Je n'ai pas eu l'impression de longueur ou de digression. Après, ça reste un roman de 700 pages, avec un rythme qui lui est propre.
norbert a écrit: |
Pendant plus de la moitié du livre, il s'agit en fait de la biographie de l'ancien meilleur agent secret des USA et, en parallèle, d'un terroriste islamiste, le tout avec force détails, même si grâce au talent de l'auteur ça se lit globalement bien et c'est globalement intéressant.
Parfois aussi, on a juste envie que ça s'accélère, qu'on en vienne aux faits, car la lecture nécessite quand même beaucoup de temps. |
L'usage du mot biographie n'est pas le bon. Ça revient sur le passé des personnages par flashback. Un choix de narration particulièrement ingénieux qui participe à la caractérisation des perso. résumer ça à une simple biographie, c'est tirer un trait sur la mise en scène.
norbert a écrit: |
Après il y a un autre côté parfois agaçant mais pas vraiment surprenant, c'est le mépris affiché par l'auteur pour tout ce qui n'est pas américain, tout est très manichéen, mais bon, dans ce type de thrillers ce n'est pas vraiment surprenant... |
Je n'ai ressenti aucun mépris dans le texte, encore une fois, tu sembles prêter des intentions à l'auteur qu'il n'a pas. Après, des auteurs américains qui mettent en scène des héros patriotiques qui ont une vision de la géopolitique particulièrement orientée quand il s'agit des USA, il me semble que cela concerne pas seulement ce genre de thriller, mais l'ensemble des thrillers américains. Ce type de thriller, on dirait que l'on parle d'un truc sale.
norbert a écrit: |
Il y a parfois aussi un manque de crédibilité lors d'une ou deux situations assez grotesques.
Puis vient la fin, qui semble un poil facile après toutes ces centaines de pages. Mais d'un autre côté, pour une fois on ne pourra pas dire que celle-ci est trop "hollywoodienne" ou que l'auteur en a trop fait. |
Encore une fois, je te dirai que grotesque n'est pas le bon mot. Dans ma chronique, j'ai évoqué quelques heureux hasard qui permettent à l'auteur de faire se croiser deux destinés. Cela ne me semble faire preuve ni d'un manque de crédibilité, ni d'une utilisation du grotesque : c'est un mécanisme omniprésent dans les romans du genre. Disons que c'est parfois une facilité. Si on la remarque, elle ne nuit en rien au bon déroulement de l'intrigue.
norbert a écrit: | Pour résumer, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je ne regrette pas non plus de l'avoir terminé (je me souviens d'un petit soulagement une fois la dernière page tournée, notamment parce que je languissais un peu de passer à autre chose, à d'autres bouquins). |
Il me semble que c'est un sentiment que l'on éprouve tous quand on s'attaque à un roman de 700 pages. Mais du coup, c'est un commentaire un peu ambigu : tu manges un gros gâteau, tu ne regrettes pas de l'avoir mangé mais tu ne regrettes pas non plus d'avoir mangé la dernière part.
En fait, on ne sait pas ce que tu regrettes. Tu as mal au ventre, c'est la faute du gâteau ?
Moi, je n'ai rien contre des avis négatifs mais ton principal argument c'est que l'on surestime le livre et que tu commentes ta lecteur de la sorte, j'ai l'impression que je n'en ai pas pour mon argent. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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clémence Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 41 Inscrit le: 10 Sep 2009 Messages: 882 Localisation: Ain
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 5:16 am Sujet du message: |
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Je vais tenter de vous résumer mon opinion quant à ce bouquin que j'ai aimé au delà de mes précédentes lectures. Même si j'ai lu du lourd cette année, je trouve que Pilgrim est un excellent roman qui allie personnages réels, force du scénario (j'ai plus envie d'utiliser ce terme que le mot "intrigue" classique), suspense et découverte.
Quelques préalables pour comprendre mon avis de lecture au vu des avis précédents :
- je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lire au cours de ma lecture de Pilgrim (je suis habituellement plus à 700 pages/semaine qu'à 700 pages en 2 mois)
- j'ai calé au bout de 200 pages de Point Zéro, m'octroyant le droit du lecteur à ne pas terminer un roman dans lequel on n'accroche pas. Je ne suis pas partisane de la comparaison entre livres car je la trouve stérile, donc je ne reviendrai pas dessus
- j'adore voyager et je suis une grande curieuse
- je ne comprends rien à la géopolitique au quotidien, ou disons que je n'ai pas une culture politique ni géostratégique affolante, les documentaires d'Arte à ce sujet me restent hermétiques et j'écoute plus de la musique que France Info.
Avec tout cela, j'ai exploré Pilgrim avec délice parce que :
- c'est toujours concret, on saute de pays en pays, on suit l'histoire de Pilgrim, de Ben, de Battleboi, du Sarrasin avec des élements factuels et vrais
- La géographie des lieux est splendide : la traversée orientale du Sarrasin est magistrale, les pierres de l'amphithéatre de la Mort craquent sous le soleil de la Turquie, les odeurs sont parfois prenantes, la musique vive et j'ai entendu la friture sur la ligne des communications, on a les yeux qui piquent de la chaux vive, je me suis sentie "sur le terrain", tout le temps, aux premières loges
- Le monde du Renseignement ne m'a pas particulièrement paru dépeint de manière grossière, je le connais façon européen moyen je pense (avec Homeland, House of Cards and Co), évidemment c'est un roman américain donc on sait assez vite que c'est un schéma de sauvetage du monde contre l'envahisseur (qui pourtant est assez subtilement amené), mais c'est traité avec intelligence, je trouve.
- Il y a des paragraphes qui m'ont réellement fait rire, un humour pince sans rire très british, des surnoms qui s'y prêtent, des situations jolies du quotidien. La traduction est un souci permanent (le débat a déjà eu lieu), j'ai apprécié la facilité de lecture qui découle de ce roman lu en VF. En postface, on lit que le souci de l'auteur a été d'utiliser les bons termes aux bons endroits - on connait quelques orfèvres de la plume, sans aller jusque là, la lecture de Pilgrim est plutôt jubilatoire sur ce sujet.
Je ne nie pas les ficelles parfois étonnantes que j'ai pu y trouver, mais les tours de passe-passe ne sont pas pire que dans Bussi et ce n'est pas non plus too much de mon point de vue.
Mon propos n'est pas de vous convaincre, Le Juge et Ssarlotte, mais peut-être de vous inciter à vous faire votre propre idée, sur quelques pages (essayez un quart du livre). Il est des romans qui suscitent la polémique, et j'ai hâte d'échanger avec vous sur vos retours de lecture. Attendez la sortie Poche ou le passe-livres, la médiathèque comme Emil' ou le prêt quelconque.
Ce roman a déclenché une saveur différente en moi de celle de mes lectures habituelles, probablement du au rythme scénarisé et au fait que j'ai croqué ce bouquin bouchée après bouchée. C'est en général dans ces moments qu'on s'aperçoit des incohérences, de la cohue des personnages, de la légereté du déroulé, des précisions inutiles ou des digressions : dans Pilgrim, point de tout cela, ce roman est une petite bombe. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 8:13 am Sujet du message: |
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Fredo a écrit: | Parait que Norbert trouve que Pilgrim est un roman surestimé, alors je m'en vais contre-argumenté.
norbert a écrit: |
Non, non, ce n'est pas que je n'ai pas aimé, je lui mettrai un 7/10, je pense.
C'est divertissant, souvent mystérieux et captivant, mais au vu des 700 pages (écriture dense) et à ce que l'auteur fait longuement croire au début, j'ai eu au final un peu cette impression d'une "montagne qui accouche d'une souris".
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Faire croire à quoi ? |
À une machination - ou simplement une intrigue - complexe, qui va nécessiter une enquête doublée d'une traque particulièrement difficile et mouvementée.
Fredo a écrit: | norbert a écrit: |
En fait, heureusement que l'auteur est un bon conteur, ça on ne peut lui enlever, et qu'il sait construire son bouquin autour de phrases ou séquences qui relancent l'intérêt du lecteur, parce qu'il y a quand même des longueurs.
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Je n'ai pas eu l'impression de longueur ou de digression. |
Comme quoi, nous avons eu des impressions différentes.
Fredo a écrit: | Après, ça reste un roman de 700 pages, avec un rythme qui lui est propre. |
Chaque roman a un rythme qui lui est propre, en effet.
Fredo a écrit: | norbert a écrit: |
Pendant plus de la moitié du livre, il s'agit en fait de la biographie de l'ancien meilleur agent secret des USA et, en parallèle, d'un terroriste islamiste, le tout avec force détails, même si grâce au talent de l'auteur ça se lit globalement bien et c'est globalement intéressant.
Parfois aussi, on a juste envie que ça s'accélère, qu'on en vienne aux faits, car la lecture nécessite quand même beaucoup de temps. |
L'usage du mot biographie n'est pas le bon. Ça revient sur le passé des personnages par flashback. Un choix de narration particulièrement ingénieux qui participe à la caractérisation des perso. résumer ça à une simple biographie, c'est tirer un trait sur la mise en scène. |
L'usage de l'expression "mise en scène" n'est pas adaptée à un roman. J'ai parlé plus haut de sa construction habile autour de phrases ou de séquences qui relancent l'intérêt du lecteur.
Pour le reste, oui il s'agit de biographies de personnages construites en flashbacks.
Fredo a écrit: | norbert a écrit: |
Après il y a un autre côté parfois agaçant mais pas vraiment surprenant, c'est le mépris affiché par l'auteur pour tout ce qui n'est pas américain, tout est très manichéen, mais bon, dans ce type de thrillers ce n'est pas vraiment surprenant... |
Je n'ai ressenti aucun mépris dans le texte, encore une fois, tu sembles prêter des intentions à l'auteur qu'il n'a pas. |
Désolé, mais je n'ai pas eu du tout le même ressenti que toi. Et ce qui me gêne, c'est que tu sembles considérer le tien non seulement comme supérieur, mais aussi comme le seul valable.
Outre des petites phrases assassines pour à peu près tous les pays traversés par les personnages principaux, certains exemples me reviennent en mémoire pour illustrer ce coté "Hors l'Amérique, point de salut" :
- En France à l'entrée de Paris, l'auteur parle de grands immeubles décrépis "où les Français parquent leurs immigrés".
Sans même citer le Bronx ou tous les autres quartiers américains renommés, il est vrai que les USA sont, eux, connus pour les nombreux immeubles et bâtiments régulièrement rénovés au sein desquels l'ensemble de leurs immigrés et de leurs pauvres bénéficient de logements tous conforts. On peut également citer ces ingénieuses innovations que constituent les innombrables lotissements de mobil-homes, caravanes,pré-fabriqués, cabanes et autres luxueuses habitations qui ont fleuri de partout.
- En Europe, comme en Allemagne par exemple, l'auteur, effaré, décrit avec détails l'islamisation qui a envahi des pans entiers des capitales comme des grandes villes, notamment grâce aux frontières-passoires et aux dizaines de millions d'immigrés qui peuvent y construire toutes les mosquées qu'ils veulent - chiffres à l'appui - notamment dans un long paragraphe où sont évoqués les conséquences désastreuses de cet état des lieux. Toutefois, sur ce point, je te l'accorde, on peut difficilement le contredire.
- Evidemment, les pays du Moyen-Orient (sauf Israël, bien sûr) ont tout faux sur tout la ligne. Seule la Turquie bénéficie d'un traitement plus nuancé et proche de la réalité, tout en dénonçant la corruption. Par contre, notamment à propos du Turc qui héberge son héros dans son hôtel, il appuie à chacune de leurs rencontres sur ses défauts de prononciation de l'anglais, pour tenter d'introduire un peu d'humour, certes, notamment au début, mais ensuite avec un mépris à peine voilé.
Fredo a écrit: | Après, des auteurs américains qui mettent en scène des héros patriotiques qui ont une vision de la géopolitique particulièrement orientée quand il s'agit des USA, il me semble que cela concerne pas seulement ce genre de thriller, mais l'ensemble des thrillers américains. Ce type de thriller, on dirait que l'on parle d'un truc sale. |
Cette fois-ci, c'est toi qui me prêtes des intentions que je n'ai pas.
C'est amusant car si j'ai écrit "ce type de thrillers", c'est après avoir hésité entre : "thrillers d'action et d'espionnage", mais, outre le fait qu'il n'y a pas vraiment d'action pure (comme on peut le dire d'un film d'action) dans Pilgrim, je ne voulais pas non plus le comparer ni aux romans de Chris Bryan, ni à ceux de Stephen Hunter, tous les deux d'ailleurs très différents les uns des autres ; et "thrillers d'espionnage", mais là aussi j'ai hésité, même si avec du recul je pense que c'est la catégorie qui correspond le mieux à ce roman.
Rien de sale, donc.
Quant à parler de géopolitique, je pense qu'il ne faut tout de même pas exagérer. À la limite, parlons plutôt de politique étrangère.
Et non, l'ensemble des thrillers américains n'ont pas forcément une vision aussi manichéenne ni de la politique étrangère ni de la politique intérieure américaine. Déjà, certains n'en présentent aucune, soit parce que ce n'est pas le sujet, soit parce qu'ils sont neutres. Et, heureusement, un certain nombre d'autres thrillers américains sont soit plus critiques, soit ils n'hésitent pas à pointer du doigt certains dysfonctionnements, mais sans être pour autant anti-patriotiques - chose (très) rare, aux Etats-Unis.
Fredo a écrit: | norbert a écrit: |
Il y a parfois aussi un manque de crédibilité lors d'une ou deux situations assez grotesques.
Puis vient la fin, qui semble un poil facile après toutes ces centaines de pages. Mais d'un autre côté, pour une fois on ne pourra pas dire que celle-ci est trop "hollywoodienne" ou que l'auteur en a trop fait. |
Encore une fois, je te dirai que grotesque n'est pas le bon mot. |
Et moi, encore une fois, je te dirai que si, c'est le bon mot pour ce que j'ai ressenti à la lecture de ces situations.
Fredo a écrit: | Dans ma chronique, j'ai évoqué quelques heureux hasard qui permettent à l'auteur de faire se croiser deux destinés. Cela ne me semble faire preuve ni d'un manque de crédibilité, ni d'une utilisation du grotesque : c'est un mécanisme omniprésent dans les romans du genre. Disons que c'est parfois une facilité. Si on la remarque, elle ne nuit en rien au bon déroulement de l'intrigue. |
Heureux hasards, facilités, c'est le moins qu'on puisse dire. Et non, ce n'est pas forcément un mécanisme omniprésent dans tous les romans du genre. Et je n'ai pas dit que cela nuisait au bon déroulement de l'intrigue.
Toutefois, il y a à mon avis des erreurs, ne serait-ce que dans le choix de l'auteur de faire de son héros un narrateur omniscient, même pour les parties consacrées au terroriste, se justifiant péniblement en faisant dire par exemple à plusieurs reprises à son espion "je ne l'ai su qu'après", ou "j'appris plus tard", alors que, justement, à chaque fois qu'il rappelle ça, il rappelle au lecteur à quel point c'est impossible, même après une enquête ultra-fouillée et précise (qui, elle, n'est pas racontée, et pour cause), que celui-ci ait pu en savoir autant sur la vie et les agissements de l'islamiste.
D'autant plus, je le rappelle, que la vie et les agissements du terroriste sont eux aussi racontés avec force détails... à partir de son adolescence !
Fredo a écrit: | norbert a écrit: | Pour résumer, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je ne regrette pas non plus de l'avoir terminé (je me souviens d'un petit soulagement une fois la dernière page tournée, notamment parce que je languissais un peu de passer à autre chose, à d'autres bouquins). |
Il me semble que c'est un sentiment que l'on éprouve tous quand on s'attaque à un roman de 700 pages. |
Pas forcément. Il y a des romans, même (très) épais, que l'on quitte avec regrets, dont les personnages nous ont touchés au point de regretter que le pavé ne soit pas encore plus long. C'est rare, évidemment, mais ça existe.
Fredo a écrit: | Mais du coup, c'est un commentaire un peu ambigu : tu manges un gros gâteau, tu ne regrettes pas de l'avoir mangé mais tu ne regrettes pas non plus d'avoir mangé la dernière part.
En fait, on ne sait pas ce que tu regrettes. Tu as mal au ventre, c'est la faute du gâteau ? |
Pour reprendre ta métaphore, je regrette qu'entre les couches de chocolat, de noisettes et de pralinés, il y a d'épaisses couches de gras qui coupent parfois l'appétit, et qui auraient du être supprimées, ou alors largement allégées.
La recette est globalement plutôt réussie parce qu'on sent le savoir-faire du pâtissier, qui a eu d'ailleurs de bonnes idées, c'est juste dommage qu'il n'ait pas ensuite travaillé à l'affiner au maximum pour la rendre plus digeste, et donc plus agréable.
Fredo a écrit: | Moi, je n'ai rien contre des avis négatifs |
Tu as fait une lecture très sélective de mon avis, car celui-ci n'est pas aussi négatif que tu le laisses croire.
Après, on m'a demandé de m'expliquer suite à la phrase que j'avais postée dans le fil consacré au Prix PP - ce qui est bien normal.
Je me suis donc expliqué.
Fredo a écrit: | mais ton principal argument c'est que l'on surestime le livre et que tu commentes ta lecteur de la sorte, j'ai l'impression que je n'en ai pas pour mon argent. |
Je n'ai pas compris. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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voxac30 Meurtrier
Age: 52 Inscrit le: 14 Mar 2011 Messages: 401 Localisation: alpes de haute provence
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 12:22 pm Sujet du message: |
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Pour revenir un peu sur " je suis Pilgrim " , j'avais écrit " pas lu... et ce n'est pas normal.."
Donc, pour ma part, je me fais un réel plaisir de le découvrir. Sélectionné ou pas, dès je peux, je le commence.
Nous avons tous, nos "mots" , pour décrire un roman, nos sensibilités sont différentes et chacun les exprime différemment .
On peut parfois, un peu trop s'emballer sur un sujet et ce n'est pas grave. Par contre, à mon avis, il faut passer à autre chose . _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://librairiejaubert.canalblog.com/ |
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clémence Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 41 Inscrit le: 10 Sep 2009 Messages: 882 Localisation: Ain
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 12:25 pm Sujet du message: |
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Et viens nous partager tes mots à toi ! Personnellement, j'ai lu un roman depuis, mais je suis encore un peu avec Pilgrim ... c'était bon ! |
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voxac30 Meurtrier
Age: 52 Inscrit le: 14 Mar 2011 Messages: 401 Localisation: alpes de haute provence
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 12:30 pm Sujet du message: |
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clémence a écrit: | Et viens nous partager tes mots à toi ! Personnellement, j'ai lu un roman depuis, mais je suis encore un peu avec Pilgrim ... c'était bon ! |
Tu peux compter sur moi clémence _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://librairiejaubert.canalblog.com/ |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 2:47 pm Sujet du message: |
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Moi j'ai bien aimé ce livre même si j'ai eu du mal à entrer complètement dedans. Je ne reprendrai pas le débat plus haut mais ce qui m'a gêné et que j'ai signalé dans ma chronique est un problème de narration que vous avez aussi souligné. Comment (sans spoiler l'histoire) le narrateur peut-il être au courant de toute la vie et de tous les actes du Sarrazin ? Même quand celui-ci est seul dans le désert ou dans sa chambre en Allemagne ? A mon (humble) avis, c'est là un des gros problèmes du livre. Après, je ne suis pas rentré dans des considérations géopolitiques ou humanistes ou américanistes. Ce que je demande aussi à un livre (ou à un film), c'est qu'il me divertisse. Et avec celui-là, j'ai été servi. _________________ http://scribouillardelouest.wordpress.com/
http://terredunoir.blogspot.fr/
https://lesarcheos.wordpress.com |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8983 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Oct 29, 2014 11:14 pm Sujet du message: |
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norbert a écrit: | Et ce qui me gêne, c'est que tu sembles considérer le tien non seulement comme supérieur, mais aussi comme le seul valable. |
Si c'était le cas Norbert, penses-tu que je serai là à deviser avec toi ?
Je ne dis pas que mon enthousiasme concernant Pilgrim est supérieur, je réagis seulement à certains arguments que tu utilises pour que certains ne lisent pas le livre.
Ne pas aimer un livre, c'est un fait. Mais de là à mettre en doute l'enthousiasme de certain le concernant, c'est là où je trouve ça difficile à digérer.
Je ne fais que répondre à ton avis négatif. Et déjà, tu m'accuses de jouer le "cémoikaraison".
On parle, pas besoin d'appeler la maitresse hein, on est entre adulte Norbert !
On me titille en tant que lecteur, je titille le lecteur, n'y voit rien de perso. Certains de tes contre arguments m'ont hérissé les poiles. Et ceux qui me connaissent savent qu'ils sont très nombreux chez moi (les poiles).
Peace & love. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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holden Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 56 Inscrit le: 02 Avr 2007 Messages: 3669 Localisation: restons pragmatique
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Posté le: Ven Oct 31, 2014 10:55 am Sujet du message: |
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je suis sur fredo, desolé norbie, au grand contraire il ne fait pas l'apogée de l'Amérique ce livre, c'est plutôt aux antipodes, aucun manichéisme....
peace and love ^^ _________________ lisez ce vous voulez . . .
http://unwalkers.com |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8983 Localisation: Paris
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Nov 01, 2014 4:48 am Sujet du message: |
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#Sacré Fredo !
Fredo a écrit: | Je ne dis pas que mon enthousiasme concernant Pilgrim est supérieur, je réagis seulement à certains arguments que tu utilises pour que certains ne lisent pas le livre. |
Là, c'est à nouveau toi qui me prêtes des intentions que je n'ai pas.
Je n'ai dit qu'une seule chose, qu'à mon avis il était surestimé (par rapport aux notes qui lui sont accordées, s'entend), et qu'il ne me paraissait pas indispensable.
C'est tout. Tu n'es pas d'accord, et tu n'es pas le seul à ne pas être d'accord, je l'entends bien. J'ai expliqué plus haut ce qui me faisait penser ça.
Après, tu rentres dans l'exagération - voire même l'affabulation et le mensonge, vilain garnement ! - en affirmant ça :
Fredo a écrit: | Ne pas aimer un livre, c'est un fait (1). Mais de là à mettre en doute l'enthousiasme de certain le concernant (2), c'est là où je trouve ça difficile à digérer. |
(1) C'est faux, je n'ai jamais dit que je n'avais pas aimé ce livre (bis ou tres repetita).
(2) C'est faux, je n'ai jamais mis en doute l'enthousiasme des lecteurs pour ce livre. Je n'ai jamais dit qu'ils étaient insincères dans leurs notes et commentaires ! Où es-tu allé chercher ça ?!
Fredo a écrit: | Je ne fais que répondre à ton avis négatif (1). Et déjà, tu m'accuses de jouer le "cémoikaraison".
On parle, pas besoin d'appeler la maitresse hein, on est entre adulte Norbert (3))! |
(1) Lire plus haut (décidément...).
(3) Encore une fois, où es-tu allé chercher ça ?!
Tout au long de ma réponse, je n'ai pourtant jamais cessé de m'adresser directement à toi, et rien qu'à toi !...
Fredo a écrit: | On me titille en tant que lecteur, je titille le lecteur, n'y voit rien de perso. Certains de tes contre arguments m'ont hérissé les poiles. Et ceux qui me connaissent savent qu'ils sont très nombreux chez moi (les poiles). |
Ah, ça, il faut voir avec Terry, hein, parce que mes contre-arguments sont directement tirés de son livre !... D'autant plus que je n'ai pas, mais vraiment pas, cherché à hérisser quoique ce soit chez toi, je t'assure !...
#Sacré Fredo !
Fredo a écrit: | Peace & love. |
Amen. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Emil Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 42 Inscrit le: 16 Mai 2011 Messages: 2520 Localisation: Normandie
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Posté le: Mar Nov 11, 2014 7:52 pm Sujet du message: |
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Une bonne centaine de pages lues et à ma grande surprise, ça me plait bien, je ne m'ennuie pas du tout ! (Même si ce n'est vraiment que le début vu le pavé). Fiction et réalisme se mélangent comme il faut, à suivre ... _________________ La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8983 Localisation: Paris
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Emil Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 42 Inscrit le: 16 Mai 2011 Messages: 2520 Localisation: Normandie
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Posté le: Mer Nov 19, 2014 8:18 am Sujet du message: |
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J'avance bien lentement faute de temps, mais je ne manquerai pas de donner mon avis ! _________________ La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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