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Message |
El Marco
Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45
Inscrit le: 30 Avr 2004
Messages: 11402
Localisation: Alpes-Maritimes
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 Posté le: Sam Sep 14, 2013 7:16 am Sujet du message: Les romans de Gilles Delabie |
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| Citation: | | Lorsque des ouvriers découvrent huit cadavres dans une crypte de la cathédrale de Rouen, l'évêché affirme qu'il s'agit des restes de suppliciés franciscains et en font aussitôt condamner l'accès. Mais l'inspecteur Kléber Bouvier a aperçu les corps et son avis est formel : ce sont des cadavres récents. Ceux de huit enfants. Lâché par sa hiérarchie, il va tenter de faire avouer l'atroce vérité à monseigneur Glâtre : qui sont ces huit petits martyrs, et pourquoi ce silence ? Alors que la ville se remet difficilement des combats de la Libération, l'Histoire n'a pas fini de faire souffrir les familles rouennaises. |
Dernière édition par El Marco le Lun Aoû 17, 2015 7:59 am; édité 1 fois |
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El Marco
Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45
Inscrit le: 30 Avr 2004
Messages: 11402
Localisation: Alpes-Maritimes
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| Posté le: Sam Sep 14, 2013 7:18 am Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
| Citation: | Cet ouvrage de Gilles Delabie se distingue rapidement par son ton et sa plume. Le lecteur est immédiatement plongé dans un récit à la fois crédible et prenant. Les personnages sont tous composés avec tact et véracité, et l’on a un réel plaisir à les rencontrer, à en apprendre plus à leur sujet, d’autant que des connexions entre certains d’entre eux vont alimenter l’enquête criminelle. À cet égard, Kléber Bouvier est un individu saisissant, policier à la fois aimé de ses subalternes et craint par ses supérieurs, ayant vécu le drame de la perte d’une enfant, et toujours accroché à son épouse malgré la présence d’une maîtresse.
L’intrigue est également intelligente, riche en rebondissements, et met en scène des situations ainsi que des personnages qui, tous, sonnent avec justesse. On aborde également des thèmes forts, comme la jeunesse et certains de ses errements, les horreurs des conflits armés et certains choix humains qui s’imposent à chacun, ou encore les questions de morale individuelle. On ne saura d’ailleurs jamais assez remercier Gilles Delabie d’avoir traité ces sujets avec tant de subtilité. Là où des écrivains, par facilité, convenance ou manque d’originalité, nous auraient servi des idées sans nuance ni panache, l’auteur marque son histoire du sceau de l’humanité et de l’élégance, évitant à ses personnages de sombrer dans le sordide, l’altéré ou le simpliste.
Une investigation policière habile et très intéressante, bien loin des lieux communs, et servi par une écriture efficace. En somme, une riche succession de très bons présages pour Gilles Delabie dont il ne s’agit ici que du premier roman.
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Gilles Delabie
Victime
Age: 57
Inscrit le: 16 Sep 2013
Messages: 1
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| Posté le: Lun Sep 16, 2013 5:20 pm Sujet du message: Remerciements |
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Bonjour,
Je tiens à vous remercier pour l'attention et les propos élogieux que vous avez publié à mon endroit...
J'espère que mon prochain roman "Mal&fils" saura susciter chez vous autant de plaisir que le précédent...
A bientôt j'espère
Amicalement
Gilles delabie |
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El Marco
Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45
Inscrit le: 30 Avr 2004
Messages: 11402
Localisation: Alpes-Maritimes
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| Posté le: Lun Aoû 17, 2015 8:00 am Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
| Citation: |
Gilles Delabie nous avait déjà charmés avec Les Communiants de Rouen, et il poursuit indéniablement à séduire avec cet ouvrage. Le récit est court et vif. On est entraîné par une intrigue classique dans son déroulement mais dense, faisant la part belle aux portraits des personnages, avec une finesse et une économie de mots que n’aurait pas reniées Georges Simenon. Cette terrible saison est aussi l’occasion de parcourir des bourgs abandonnés et fusillés par le froid, où les êtres humains meurent en un silence honteux. Lui-même rouennais, Gilles Delabie nous décrit avec une pertinence rare les us et coutumes des gens de cette région, en usant d’un vocabulaire approprié et typique des lieux sans jamais tomber dans l’impénétrable ou l’artificiel. Même refermé, on se souviendra longtemps de Vivien, pauvre hère, à la fois simplet et suffisamment adroit pour laisser une lettre accusatrice qui clôture presque l’ouvrage, de son père Gustave dont l’amoralité éclate de manière spectaculaire lors des ultimes chapitres, ou encore de l’épouse de Bouvier qui va recueillir un malheureux sans-abri avant de reconnaître dans ses traits ceux de l’homme qui l’a violentée durant l’Occupation allemande.
Gilles Delabie n’en est qu’à son deuxième roman. Néanmoins, son talent littéraire, la justesse de ses observations humaines, l’intelligence de son récit ainsi que la manière éclatante qu’il a de mettre en exergue une histoire particulièrement glauque sont véritablement fascinants. Voilà décidément un écrivain bien né qui mérite amplement un plus large éclairage médiatique.
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