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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Mar Fév 05, 2019 11:28 pm Sujet du message: Manhattan chaos – Michaël Mention (10/18) |
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On en sait plus sur le prochain roman de Michaël Mention qui paraîtra chez 10/18 le 7 mars.
En 1977, à New York, alors que la ville est en faillite, une canicule sans précédent frappe la région. Parallèlement, le tueur en série Son of Sam rôde dans les rues. Le 13 juillet, une coupure de courant géante se produit. Forcé de sortir de chez lui, le musicien de jazz Miles Davis, rongé par la drogue et la dépression, erre dans les rues au milieu des habitants en proie à la panique. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8731 Localisation: Hexagone
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Posté le: Mer Fév 06, 2019 2:43 pm Sujet du message: |
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Yes yes yes !!! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Dim Fév 24, 2019 11:57 pm Sujet du message: |
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Chouchou, on en parle déjà ici.
Merci de vérifier avant de créer un sujet qu'il n'existe pas déjà. Là, il était qui plus est mentionné à partir de la fiche Polars Pourpres.
(J'ai supprimé le doublon à l'instant.) _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Lun Fév 25, 2019 1:18 am Sujet du message: |
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Sorry, sorry, sorry! shame on me. _________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8731 Localisation: Hexagone
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Posté le: Lun Avr 22, 2019 10:52 am Sujet du message: |
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Mon avis :
Citation: | Manhattan Chaos, chaos d'une ville, chaos dans la tête d'un camé. Par n'importe quel camé, monsieur Miles Davis himself. Biographie d'un homme, biographie d'une ville, regard dans le rétro de la Big Apple, à mesure que Davis ne cesse de se retourner pour voir s'il a réussi à semer ses poursuivants. Des poursuivants, ou des fantômes, extraits du passé, XIXe comme XXe siècle.
Le tout solidement documenté sur une époque et un contexte déjà explorés par l'auteur dans Fils de Sam notamment. Michaël Mention déborde les faits, l'imagination débridée comme l'est le cerveau déglingué de son héros. Un héros et son mauvais génie, John, qui ne cesse de relancer la roue de l'histoire, et bim, c'est reparti pour un tour ! On court, on souffle, on souffre, on suffoque, on perd haleine, on est exténué dans ce tourbillon mené à 100 à l'heure, ça va très vite, peut-être trop vite...
Si je n'ai pas été sensible aux références musicales (novice que je suis), j'ai en revanche apprécié les pans de l'histoire de New York. Un style toujours aussi reconnaissable, peut-être plus accentué encore dans cet opus -ci et qui ne plaira pas forcément à tout le monde.
Bref, encore une solide pierre de plus ajoutée à l'édifice de l’œuvre déjà conséquente bâtie par Michaël Mention, une œuvre qui fait écho au chaos du monde... |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Avr 24, 2019 5:02 pm Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | New York, 13 juillet 1977. Un black-out s’abat sur la ville, la plongeant dans les ténèbres. Parce qu’il a fiévreusement besoin d’un shoot, Miles Davis, reclus dans son appartement depuis très longtemps, doit maintenant en sortir pour aller chercher sa dope. A l’extérieur, il va vivre une nuit d’anthologie.
Avec sa bibliographie qui n’a cessé de croître depuis 2008, Michaël Mention continue de séduire. Ce qui frappe, au-delà de ses qualités d’écriture et son imagination, c’est, entre autres, la variété des sujets abordés : un sous-marin pendant la Seconde Guerre mondiale dans Unter Blechkoller, le mythique match de football entre la France et la RFA le 8 juillet 1982 dans Jeudi noir, un patelin paumé de l’Australie dans Bienvenue à Cotton's Warwick, etc. Ici, il s’attaque à quelque chose d’encore très différent : Miles Davis plongé dans la furie d’une gigantesque coupure d’électricité à New York. On y retrouve le style si particulier de l’écrivain, celui qui transparaissait déjà dans ses premiers ouvrages, comme La Voix secrète et Maison fondée en 1959 : écriture hachée, mots qui claquent, déconstruction de la syntaxe. Un véritable feu d’artifice dans la forme, qui n’en finit pas de surprendre et, dans le même temps, de captiver. Miles Davis est un personnage particulièrement intéressant : musicien de génie, d’une exigence monstrueuse avec lui-même, il a fini par ne plus toucher à sa trompette pour vivre comme un ermite, comme un indigent, dans son luxueux appartement new-yorkais. Vrillé par la drogue et les abus, il va néanmoins devoir sortir de chez lui pour aller s’acheter sa dose. Et c’est le début d’une nuit furieuse. A la rencontre de personnages interlopes, depuis les dealers jusqu’aux rescapés du black-out, en passant par des êtres réels, comme Juliette Gréco, des membres des Black Panthers ou du Ku Klux Klan, le tueur en série surnommé « Fils de Sam » (que l’auteur a déjà étudié dans son documentaire Fils de Sam), ou encore des soldats de la Guerre de Sécession… Car Michaël Mention secoue son protagoniste au point de le faire changer d’époque et de le confronter aux pires démons des Etats-Unis, comme le racisme et la misère. Des voyages spatio-temporels détonants, tonitruants, qui sidèrent, mais n’en sont pas moins parfaitement maîtrisés.
Au final, ce sont deux cents pages de pur délire, destroy à l’image de Miles Davis qui voulait détruire le jazz et l’enterrer pour mieux créer son propre sillon, sa musique intime, toucher la perfection du son et du rythme. Une nuit d’ivresse qui nous fait toucher du doigt les fantômes de Miles Davis (avec la présence énigmatique de ce John, dans une relation presque faustienne) comme ceux de la société américaine. Ce ne sera probablement pas l’ouvrage le plus consensuel de Michaël Mention en raison de son sujet et de ses choix narratifs, mais la magie opère, une fois encore, et on est emporté dans cette longue nuit d’ivresse et de ténèbres. De la littérature noire mâtinée de blanche, toutes deux ponctuées de notes bleues.
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Chantou Victime
Inscrit le: 11 Jan 2023 Messages: 1 Localisation: Liège
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Posté le: Lun Déc 18, 2023 1:03 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Tout donner même si l'humanité est incurable, que la haine est universelle, que le temps détruit tout, que l'amour est précaire, que la fidélité est fragile, que l'amitié est rare, que le plaisir est fugace, que l'enfance est condamnée, que le pardon est impossible, que l'art est cruel, que le fric est un piège, que le succès est une prison, que la politique est une mascarade, que l'espoir est un leurre, que le mensonge est roi, que la vie est injuste pour des milliards de gens et qu'au final seule la mort a du sens. Alors oui, tout donner à chaque seconde. Car moi, je veux vivre. |
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