Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Hoel]

Un grand amateur de roman noir m'a chaudement conseillé de découvrir l'œuvre de cet auteur apparemment prolifique.

Janwillem van de Wetering est néerlandais et a écrit dans sa langue mais aussi en anglais. Il est étonnant de constater qu'il a souvent lui-même écrit le même roman dans les deux langues, les deux versions étant parfois assez éloignées au final. Il a également écrit pour les enfants ainsi qu'écrit des essais philosophiques (sur le bouddhisme notamment).



Chez rivages, c'est 22 livres : 20 romans noirs et 2 livres autobiographiques/philosophiques.

Cet homme a énormément bourlingué : il a passé sa jeunesse à Rotterdam où il est né, puis vécu en Afrique du Sud, au Japon, à Londres, en Colombie, au Pérou, en Australie, à Amsterdam et enfin dans le Maine (aux USA) où il s'est établi.

Il nous a quitté récemment (le 4 juillet 2008) des suites d'une longue maladie, comme on a l'habitude de dire.

Ma question est donc simple. Comment un tel auteur - si j'en crois ce qu'on m'a dit et ce que j'ai pu depuis lire à droite à gauche - n'a pas son nom mentionné une seule fois sur ce forum (ainsi que sur Polars Pourpres) ?

Autre question qui va plus ou moins de paire avec la première. Quelqu'un ici présent a-t-il/elle déjà lu tout ou partie de l'œuvre de cet auteur et si oui que peut-il/elle nous en dire ?
Je serais curieux d'avoir des avis sinon contradictoires, au moins un peu différents.

Merci
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/

[Hoel]

Mon avis sur Le Massacre du Maine


Si la lecture de ce roman m’a été agréable sur le moment, il ne m’en reste déjà plus grand chose seulement trois semaines plus tard.

On à affaire dans ce livre au sergent-détective de Gier et à l'adjudant-détective Grijpstra, de la police municipale d'Amsterdam, les deux personnages récurrents de l'auteur, qui sont plutôt sympas, mais n’ont rien d’exceptionnel.
L’intrigue est peu complexe et n’a pas grand chose d’original : bref, elle est assez moyenne.

Le talent de l’auteur réside à mon avis essentiellement dans les descriptions de cette région « perdue » des Etats-Unis, dans laquelle Van de Wetering a débarqué un beau jour en provenance d’Amsterdam, tout comme le font ses deux personnages dans le roman.
La vie locale du fin fond du Maine et le quotidien de la police dans cette zone rurale, où les seuls problèmes sont causés par les poivrots de village et un gang de voyous à la petite semaine sont bien traités. De plus le fait que deux des personnages soient étrangers au Maine permet à l’auteur de confronter des points de vue différents sur certains aspects, comme la manière d’interpeller un suspect par exemple, avec un brin d’ironie parfois.
Bien qu’il soit loin du niveau de 1275 âmes, Le massacre du Maine par certains sujets abordés comme la « délinquance » dans l’Amérique profonde, rappelle de temps en temps le chef-d’œuvre de Jim Thompson.

Ce roman est loin d’être mauvais, mais je ne lui ai rien trouvé d’exceptionnel – justifiant son prix – et je crains qu’il ne m’en reste que bien peu de souvenirs d’ici à quelques années.

Pour en savoir plus : un article intéressant sur l'auteur et son oeuvre sur Europolar.
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Jules Renard (1864-1910)

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[Hoel]

Je viens de mettre à jour les romans de Janwillem Van de Weetering sur Polars Pourpres, notamment ceux de la série mettant en scène l'adjudant Grijpstra et le sergent De Gier.

Série Grijpstra et De Gier

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Autres romans




Nouvelles




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[norbert]

Il faut visionner sur le site des éditions Payot & Rivages les vidéos où François Guérif s'exprime sur sa carrière, sur Rivages/Noir, sur les nombreux auteurs de référence.
De mêm qu'il me semble qu'il en parle dans Du Polar, le livre-entretiens avec Philippe Blanchet qui a été publié l'an dernier et vient de recevoir le Prix Maurice Renault 2014 de 813.


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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[grolandrouge]

résumé: