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L'Enfer est au bout de la nuit - Malcom Mackay (Liana Lévi)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Mar 07, 2016 5:10 am    Sujet du message: L'Enfer est au bout de la nuit - Malcom Mackay (Liana Lévi) Répondre en citant

Dans le prolongement de sa Trilogie de Glasgow débutée avec Il faut tuer Lewis Winter, l'Ecossais Malcolm Mackay nous revient avec un nouveau roman qui peut se lire indépendamment, L'Enfer est au bout de la nuit, paru chez Liana Lévi et traduit par Fanchita Gonzalez Batlle.






Le livre :

Depuis que Jamieson, chef d’une des plus importantes mafias de Glasgow, est en prison, son territoire est l’objet de toutes les convoitises.
Il a chargé Nate Colgan, le plus respecté des cogneurs de la ville, de veiller à la sécurité de l’organisation et de garder un œil sur un malfrat anglais fraîchement débarqué qui semble vouloir se tailler une part du gâteau.
Quand un dealer de Jamieson est assassiné, les soupçons se portent sur le nouveau venu et l’organisation lui déclare la guerre.
Mais avec le patron derrière les barreaux, tout peut arriver.
Et Nate Colgan sent que quelque chose se trame...
D’autant que cette garce de Zara Cope est de retour en ville.
Dans quel but ?
Revoir la fille qu’elle a eue avec lui ? Récupérer son argent ?
Colgan ne peut pas lui faire confiance : toxique, trop jolie, et beaucoup plus dangereuse qu’il n’y paraît.
Le seul à penser la même chose que lui est Fisher, un flic opiniâtre qui fourre son nez partout.
Pas vraiment rassurant...



>> Lire un extrait



L'auteur :

Malcolm Mackay est né et a grandi à Stornoway, dans les îles Hébrides, en Écosse.
C’est là qu’il vit et qu’il écrit.
La trilogie déjà culte – Il faut tuer Lewis Winter, Comment tirer sa révérence (prix du meilleur polar écossais 2013), Ne reste que la violence – se poursuit... avec L'Enfer est au bout de la nuit.



_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


Dernière édition par norbert le Lun Mar 07, 2016 5:36 am; édité 1 fois
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norbert
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MessagePosté le: Lun Mar 07, 2016 5:35 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:


Avec L’Enfer au bout de la nuit, Malcolm Mackay continue son exploration intime de la pègre de Glasgow.
Après la trilogie consacrée au tueur Calum MacLean, il fait place là à Nate Colgan, déjà croisé précédemment, gros bras au service lui aussi de l’organisation de Peter Jamieson.


Jamieson emprisonné, son organisation se trouve affaiblie et donc attaquée par d’autres bandes qui convoitent ses affaires.
Sans compter par ailleurs les luttes de pouvoir au sein de l’organisation elle-même puisque son chef n’est plus physiquement là pour tenir ses hommes.
Au milieu de tout cela Colgan, cogneur mais pas pour autant stupide, sent bien que quelque chose se trame, et ce d’autant plus que Zara Cope, son ex-compagne et mère de leur fille, est de retour en ville et semble prendre sa part dans les événements qui secouent le Milieu.


On retrouve donc là les éléments qui rendaient la trilogie MacLean aussi fascinante et efficace.
À travers le regard du personnage de Nate Colgan, qui est le narrateur de la plus grande partie du roman, Malcolm Mackay plonge au cœur des arrières cuisines de la pègre écossaise.
L’analyse de Colgan se veut froide et distanciée et met en avant le fonctionnement des manœuvres en cours, explique les moindres faits et gestes et leurs éventuelles conséquences : un départ un peu trop précipité d’une réunion, un regard insistant, le fait que tel ou tel homme ne s’assoie pas pendant une rencontre, le ton employé… autant d’éléments qu’il convient pour un membre de l’organisation de savoir interpréter pour pouvoir anticiper.
Et à ce jeu-là, Nate Colgan est bon, du moins le pense-t-il.
Car ce bloc de muscle extrêmement fidèle à l’entreprise et porté par un code de valeurs duquel il répugne à sortir est aussi extrêmement prévisible, ce qui l’expose à être manipulé.
Mais par qui ?
Ce sera toute la question.
Peut-être aussi est-il moins froid qu’on ne le croit et Zara Cope comme Ronnie, le jeune disciple auquel il essaie d’inculquer les bases du travail de gros bras, constituent-ils une autre de ses faiblesses.


Plus encore peut-être que dans ses précédents romans, Malcolm Mackay arrive à allier la précision de la description du Milieu à celle de la manière dont les sentiments personnels peuvent interférer avec les codes que les personnages sont censés suivre.
Il confère ainsi à Nate Colgan une épaisseur qui ne tient pas qu’à sa carrure, ce qui permet par la même occasion de sortir le lecteur du simple rôle d’observateur distant pour l’impliquer dans son intrigue – ce qu’il avait par ailleurs commencé à faire en évoquant la relation de Calum McLean avec son frère dans Ne reste que la violence.


Incontestable réussite, roman noir implacable dans lequel la tension va crescendo, L’Enfer est au bout de la nuit confirme, s’il en était encore besoin, que Malcolm Mackay est une plume majeure du noir britannique.



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norbert
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MessagePosté le: Jeu Mar 10, 2016 6:25 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yann Plougastel, du Monde, sur Quelques nuances de noir :

Citation:

Glasgow. Ses nuits. Ses pubs. Et sa mafia.


Glasgow.
Ses pubs. Ses nuages. Son whisky.
Ses nuits sans lune à jouer au billard en pensant que la vie ressemble souvent à un coup à trois bandes.
Ses clans de malfrats qui contrôlent les trafics en tout genre dans les quartiers les plus embrumés…
Dans la principale ville écossaise, il existe toute une hiérarchie de malfaisants prêts à beaucoup de choses pour garder la tête hors de l’eau, qu’ils s’agissent de ces cogneurs de basse échelle chargés de remettre les pendules à l’heure aux mauvais payeurs mais aussi du big boss, qui, dans l’ombre de sa cellule, maintient l’ordre dans ses troupes d’une main de fer.
À Glasgow, même les filous de la pire espèce marchent droit, qu’ils aient plusieurs pintes de bière dans le nez ou non, c’est une question de vie ou de mort.
Nate Colgan en sait quelque chose.
Il est chargé de la sécurité du clan Jamielson, l’un des chefs de la plus puissante mafia de la ville, dont le séjour en prison affûte les appétits de conquête de demi-sels venus de Londres.
Lorsqu’un petit dealer de Jamielson est retrouvé une balle dans nuque, après un rendez-vous galant, l’ami Colgan comprend illico qu’une sorte de guerre vient d’être déclarée et qu’il va devoir monter en première ligne…


De Malcolm Mackay, romancier quelque peu discret, installé sur une île des Hébrides, on ne sait pas grand-chose, sauf qu’il a écrit une trilogie épatante (Il faut tuer Lewis Winter, Comment tirer sa révérence, Ne reste que la violence, publiés en poche), où l’on suivait les aventures de Calum MacLean, un tueurs à gages à l’impeccable sang-froid.
Dans L’Enfer est au bout de la nuit, l’on retrouve, certes, quelques-uns des personnages de la trilogie (Zara Cope, une drôlesse trop jolie pour être honnête, par exemple) mais surtout l’on goûte de nouveau à ce style minimaliste, sec et précis, aux dialogues directs comme un uppercut au menton, qui constitue la grande originalité des fictions de Mackay.
Peu de description.
Presque pas d’action.
Des atmosphères sombres.
Des caractères ambivalents.
Et pas vraiment de miséricorde au bout du chemin.
Bref, un vrai et beau roman noir comme on aimerait en lire plus souvent.



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MessagePosté le: Mar Mar 15, 2016 12:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Chroniques de Glasgow


En quelques romans, Malcolm Mackay s’est imposé comme une des voix originales du polar grand-breton.
On se demandait si Ne reste que la violence terminait la série consacrée à Glasgow.
Et bien non, ça continue avec L’enfer est au bout de la nuit.


Jamieson, un des chefs les plus influents de la pègre de Glasgow, est en prison.
Ce qui ouvre la porte à toutes les tentatives de prise de pouvoir.
Nate Colgan, son cogneur le plus respecté, est chargé de veiller à ses intérêts, ainsi qu’à la sécurité de toute l’organisation.
Quand un dealer est assassiné par des « étrangers » venus d’Angleterre, la question est de savoir qui les a fait venir.

En plus de sa présence très intimidante, Nate Colgan va devoir faire marcher son cerveau, et peut-être va-t-il être obligé de franchir une limite qu’il s’était interdit de passer.
Pour compliquer sa situation, Zara Cope, la mère de sa fille dont il n’avait plus de nouvelles depuis des années, est de retour en ville…


Malcolm Mackay continue sa chronique de l’entreprise du crime à Glasgow.
Il change de personnage (forcément, c’est une boite où il y a du turnover !), du coup change le point de vue, mais pas la description froide de la pègre locale.
On est ici dans une entreprise comme une autre.
Presque comme une autre.
Il y a les différentes unités, spécialisées dans tel ou tel produit, les spécialistes des achats (de flingue par exemple), ceux qui vendent, les pros des comptes (du blanchiment en fait), le responsable sécurité, ceux qui sont dans les bureaux et ceux qui produisent.
Il y a des réunions de management, des rivalités internes, et dès qu’il y a une faiblesse, une boite extérieure vient tenter de piquer des parts de marché.

Comme une boite privée, avec les mêmes enjeux, les mêmes mécanismes et la même finalité : faire le plus de fric possible.
Seule la sanction en cas d’échec ou de manquement est différente !

Nate Colgan est un personnage qui amène une épaisseur et une chaleur à la description : contrairement aux personnages précédents, c’est un réservoir de colère toujours prêt à exploser, mais c’est aussi le plus fragile, malgré son imposante carcasse, parce qu’il s’est fixé des limites que les tueurs n’ont pas, et parce qu’il est affaibli par sa relation avec sa fille et même avec son ex.
Affaibli, et humanisé, et j’ai même dénoté une pointe d’humour.
Noir l’humour, mais humour quand même.

Toujours aussi intéressant mais toujours déconseillé à ceux qui veulent de l’action à toutes les pages et du flamboyant.
Froid, clinique, implacable… passionnant et de plus en plus humain.



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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Ven Fév 24, 2017 4:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans la catégorie "couverture qui semble ni fait ni à faire et qui fait mal aux yeux, bref franchement moche", le vainqueur est :


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MessagePosté le: Sam Fév 25, 2017 2:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est quand qu'ils font la chasse aux amateurs de LSD dans les studios graphiques du Livre de Poche ? Mr. Green
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