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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Nov 17, 2022 6:53 am Sujet du message: Sur des Breizh ardentes, de Stanislas Petrosky |
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Citation: | L’Église est pauvre, ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre.
Alors quand un dénommé Laurent Gérard lui lègue sa fortune au moment de son décès, crois-moi qu’elle apprécie.
Ce qu’elle apprécie moins, c’est de se faire spolier l’héritage !
Voilà pourquoi je déboule en Bretagne sous la couverture d’un aide-soignant dans un EHPAD où les résidents meurent plus que de raison !
Entre légendes Celtes et une belle rousse incendiaire, j’ai de quoi faire dans ce roman !
Suis-moi, on y va… |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Nov 17, 2022 6:53 am Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | « Les joyeux macareux », un EHPAD breton où il se passe des histoires pas claires. Récemment, c’est le dénommé Laurent Gérard qui a passé l’arme à gauche. Pour le coup, qu’une personne âgée en vienne à mourir dans une maison de retraite, il n’y a pas de quoi être plus surpris que ça, mais quand l’Eglise apprend que cet homme avait fait de l’Eglise son unique légataire avant de changer d’avis au dernier moment, comme par hasard, ça pose question. Alors on délègue sur place Estéban Lehydeux, alias Requiem, le curé de choc afin de comprendre ce qui s’y passe. Parce que, si la vieillesse est un naufrage, ça n’est pas une raison pour couler volontairement ces navires, seulement pour récupérer l’oseille planquée dans les cales…
Ce sixième opus de la série consacrée à Requiem commence sur les chapeaux de roues, et ce prologue, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Requiem et son univers pas piqué des hannetons, va vite les mettre à la page : on va naviguer dans la sacrée gaudriole. Calembours, jeux de mots, réparties bien senties, personnages aussi croustillants que de biscottes, scènes du même acabit : voilà amplement de quoi dérider les plus austères des lecteurs. Avec sa plume caustique, Stanislas Petrosky joue à fond la carte de l’humour débridé, sans le moindre filtre, avec les potards tournés au maximum, et c’est avec plaisir que l’on progresse dans cette intrigue policière plutôt bien troussée qui fait écho à la sombre actualité des EHPAD dirigés notamment par Orpea. Agrémentant son ton particulièrement décomplexé par des notes de bas de pages cocasses et autres passages où Requiem, voire Stanislas Petrosky himself interpelle le lecteur, ce roman est d’autant plus un bonbon que l’auteur ne s’interdit presque rien. Rappelant pêle-mêle Frédéric Dard, Michel Audiard, la série du Poulpe, ou encore celle consacrée à l’Embaumeur, l’écrivain s’en donne à cœur joie, allant même jusqu’à placer dans ce mouroir, où le sinistre le dispute au pétulant, certains de ses amis également auteurs comme Jacques Saussey, Olivier Norek, Claire Favan, Gaëlle Perrin-Guillet ou encore Armelle Carbonel.
Un ouvrage dans la droite ligne des précédents opus, décontracté et distractif en diable, mobilisant davantage les zygomatiques que les neurones, ce qui est, en soi, un acte salvateur. On en redemande.
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