Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[El Marco]

Quoi de plus inoffensif pour s'endormir qu'une berceuse tendrement lue le soir ? Rien à voir avec la mort subite du nourrisson, génératrice des pires
angoisses des parents penchés sur le souffle nocturne du nouveau-né. Le journaliste Carl Streator y verrait pourtant comme un lien, un je-ne-sais-quoi d'inexpliqué. Il y aurait un livre qui tue. Une comptine mortelle. En plein cœur des Etats-Unis. Un recueil pour enfants constitué de poèmes... Carl Streator en parle à son patron, lui en lit un extrait... et le voit s'affaisser devant lui pour ne plus se réveiller. L'enquête peut commencer. Combien de livres en circulation dans le pays ? Combien le savent et pour quel usage ? Quel pouvoir absolu pour celui qui en aura l'ultime possession !

[Elo]

J'attends ton avis avec impatience. J'ai hésité plusieurs fois à l'acheter, il me tente bien.
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It's not who you are underneath, it's what you do that defines you

[Inka]

Il a l'air génial !!! dis nous vite ton opinion !!! décidément c'est un auteur à découvrir !

[El Marco]

Je vous donnerai mon avis d'ici la fin de semaine, normalement.

[El Marco]

Je l'ai fini hier soir.

Roman très riche et original, tant dans la forme que dans le fond : des personnages vraiment fêlés et atypiques, une intrigue dense et parfois très loufoue, des rebondissements, de l'étrange et du fantastique, des réflexions souvent pertinentes sur la société... Bref, un cocktail sacrément détonnant.

On pourra juste lui reprocher peut-être cette forme de narration à la première personne, parfois un peu usante à lire car inhabituelle - style indirect si je ne me trompe pas - et qui casse un peu le rythme de lecture. Et également cette façon si curieuse de narrer, un peu bizarroïde, déjantée, qui pourrait déconcerter plus d'un lecteur. Je pense que ce fut le même genre de reproche que j'avais fait à Satan dans le désert.



Mais si l'on arrive à franchir cette barrière que peut représenter la narration si particulière, on a droit à un sacré roman où tout est exploité et mixé avec une pêche dingue : possession, nécrophilie, envoûtement, maison hantée, fantastique...

Bref, un roman hors norme, sans équivalent.

[El Marco]

[Clairobscure]

[Inka]

OUi, moi non plus je n'ai pas trop compris... il t'a plu finalement le livre même si la narration est déjantée ? c'est vraiment bizarre ? tu dis un peu rébarbatif... ça me fait un peu peur, car j'ai envie de commander ce livre, et là j'hésite un peu du coup... mais les résumés ont l'air tellement bien

[El Marco]

Clairobscure et Inka, par la narration un peu déjantée, je voulais dire que... euh... disons que Palahniuk ne suit pas les canons habituels du récit. Il y a des digressions, certes, mais le plus curieux - et ce qui peut rebuter un lecteur non averti -, c'est son style. Déjanté, loufoque, bizarre... Je sais que tout cela ne parle peut-être pas assez... Pour être plus explicite, sachez que l'auteur semble prendre un malin plaisir à déconstruire la forme de sa narration, notamment grâce à un style à la première personne inhabituel.

D'ailleurs, Inka, quand je dis que ça m'a plu même si le style est déjanté, le qualificatif de "déjanté" n'est pas obligatoirement péjoratif. Et quand je dis "rébarbatif", c'est que malgré tout, même si j'ai beaucoup aimé le fond et apprécié la forme, il n'empêche que cette dernière n'en est pas moins un peu ardue à lire par rapport à une construction narrative classique.

Voilà, j'ai essayé d'être clair, mais dites-moi si vous ne me comprenez pas.

[Elo]

Je retrouve tout à fait le sentiment que j'avais eu avec cet auteur quand je lis ton commentaire Marco. Chuck Palahniuk a vraiment un style qui lui est propre, unique.
Et dans un premier temps, c'est déconcertant, c'est pour ça que j'avais abandonné ma première lecture de Survivant. Mais heureusement que j'ai retenté quelques temps plus tard, parce que ça en valait vraiment la peine.
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It's not who you are underneath, it's what you do that defines you

[El Marco]

Pour Inka et Clairobscure, j'ai édité mon message précédent : Voilà, j'ai essayé d'être clair, mais dites-moi si vous ne comprenez pas devient Voilà, j'ai essayé d'être clair, mais dites-moi si vous ne me comprenez pas

Je craignais que ma phrase ne soit mal perçue alors que ce n'était pas du tout dans mes intentions.

[Inka]

Je te comprends El Marco... mais je pense surtout qu'il faut le lire pour comprendre exactement le terme "déjanté" et construction de la narration. Allez, je me le suis mis en "souhaits" sur PriceMInister (Berceuse) et je me ferai une idée plus précise... s'il ne me plait pas, je ne commanderai pas les autres... Merci El Marco pour tes explications, ce n'est pas toujours évident de décrire un style d'écriture...

[El Marco]