Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[holden]

roman noir à la hauteur de 1275 âmes



un des 17 commentaires de amazon

Il est de ces romans qui sortent de l'ordinaire et ne peuvent laisser indifférent. "Le seigneur des porcheries" en fait partie. Véritable roman fleuve, admirablement bien écrit, ce livre raconte l'histoire d'un homme vivant dans une petite bourgade au fin fond des états unis. Une première partie du roman retrace sa vie d'adolescent tachant de sortir difficilement son épingle du lot, d'une misère ambiante teintée d'alcoolisme, de violences et de coups bats. Homme juste il sera hait de tous, accusé de crime et incarcéré. Mais comme l'indique le sous titre du roman, le temps d'armer les justes et de tuer le veau gras viendra. Fresque hallucinante, ou le lecteur est happé par l'action passionnante, il serait impardonnable de passer à côté du Seigneur des Porcheries et de ne pas l'avoir dans sa bibliothèque. Un REGAL!

une tuerie
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[claire_redfield]

Clair ce roman est hallucinant !!! Perso j'ai adoré (et l'histoire de sa parution est à la fois merveilleuse et triste en plus) .par contre, c'est assez noir dans le sens "peinture sociale de la cambrousse profonde qui craint un max", mais ça n'a rien, absolument rien d'un polar
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So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore
And I saw it was filled with graves
(W.Blake)

[holden]

à rapprocher du roman noir en ce qui me concerne
un fabuleux moment de lecture
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[claire_redfield]

Oui c'est clair qu'on peut le considérer comme un roman "noir" : le thème; l'ambiance, les persos tous plus déglingués les uns que les autres (les harpies méthodistes, j'adore!). Je disais juste ça pour pas tromper les polarduex purs et durs qui risquent de se trouver forts dépourvus quand ce livre ils auront lus.
Cedci dit ça serait vraiment dommage de passer à côté de ce roman plein de bruit, de colère et aussi d'humour, et l'auteur avait un style vraiment dense, assez époustouflant. Pour ceux qui ont aimé les Raisins de la Colère par exemple tiens.

Pis cocorico, c'est quand même un éditeur français qui l'a publié, alors que 70 éditeurs américains l'avaient refusé.
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So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore
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(W.Blake)

[holden]

c'est bon que tu rapelles cela
j'attends son dernier livre pas encore traduit ! ! !
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[holden]

pas assez encore d'info pour ouvrir un post
mais "kornwolf" son roman posthume est sorti

on en reparle bientôt
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[TaiGooBe]

Quel roman épique, très dense, sur l'histoire d'une petite ville du Midwest et plus particulièrement sur la vie de John Kaltenbrunner, jeune homme marginal, aimant la solitude et qui devra affronter la violence et la haine de ses concitoyens.
Les situations ainsi que les personnages sont tous aussi improbables les uns que les autres, ce qui amène quelques moments de franches rigolades dans ce roman à la noirceur tenue.
Un Germinal des temps modernes en quelque sorte...
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"N'oublie pas que l'on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier, tout le reste est litres et ratures." Antoine Blondin

[norbert]

Après avoir fini l'hallucinant Bois aux Renard de Chainas (qui d'ailleurs permet de mieux définir la ligne éditoriale de La Noire de Gallimard) et fait une pause avec un Modiano, j'ai ensuite enchainé avec ce roman.
Même si je n'ai lu pour l'instant que le (long) prologue (baptisé : "Argument") et un premier chapitre, je suis déjà tombé sous le charme du style très particulier de ce jeune auteur disparu trop tôt. Et l'histoire s'annonce déjà noire, mais aussi particulièrement savoureuse...

Je viens de soumettre à la base les 2 autres romans de Tristan Egolf :