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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Jan 09, 2020 8:31 am Sujet du message: Noir comme le jour - Benjamin Myers (Seuil) |
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Après le remarquable Dégradation (Prix Découverte Polars Pourpres 2018, en poche chez Points), on retrouve le détective James Brindle et le journaliste Roddy Mace dans Noir comme le jour, le nouveau roman de Benjamin Myers qui paraît aujourd'hui dans la collection Cadre noir du Seuil, traduit par Isabelle Maillet.
Le livre :
Une petite ville post-industrielle au fin fond de la vallée des Pennines en Angleterre, où se côtoient vieilles générations, gardiennes des coutumes, secrets et légendes folkloriques du coin, et jeunes milléniaux post-hippies, adeptes du retour à la nature, venus embrasser un mode de vie alternatif.
Dans une ruelle, on retrouve le corps inanimé d'une femme, la gorge tailladée d'une oreille à l'autre. Qui pouvait en vouloir à Josephine Jenks, ancienne gloire locale du cinéma X ? Son passé pathétique et sulfureux ne va pas tarder à aviver la curiosité malsaine des médias. D'autant que son agression n'est que la première d'une longue série... L'automne arrive, les jours s'assombrissent, et bientôt la région tout entière se retrouve en proie à une étrange fièvre collective.
Tony Garner, "l'idiot du village" à la réputation violente, reclus et ostracisé, cible de toutes les moqueries, ferait un coupable idéal. Mais le journaliste Roddy Mace, installé dans une péniche et bien résolu à ne pas se laisser rattraper par ses vieux démons (l'alcool et le stupre), ne croit pas à cette théorie, trop facile. L'inspecteur James Brindle, en retraite forcée depuis le fiasco de sa dernière enquête, est lui aussi persuadé qu'il ne s'agit pas d'un fait divers comme les autres, et que le "serial killer" qui excite et terrorise tout le monde n'est pas celui qu'on croit.
Inspiré d'événements réels qui ont traumatisé le West Yorkshire dans les années 1930, Noir comme le jour sonde avec une remarquable finesse l'esprit de notre époque déroutée, hystérique et paranoïaque.
« Creusant le sillon noir des polars horrifiques et ténébreux qu’ont tracé avant lui Robin Cook, John Connolly, Sam Millar ou David Peace, Myers vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. »
Les Obsédés textuels
► Le site de l'auteur : http://benmyers.com/
L'auteur :
Benjamin Myers est né à Durham en 1976 et vit aujourd'hui dans la campagne du Yorkshire, dont il a fait le décor de prédilection de ses romans, essais et recueils de poésie. Après Dégradation (Seuil, 2018), lauréat du prix Polars Pourpres Découverte, Noir comme le jour est son deuxième livre traduit en France.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Jan 13, 2020 2:42 pm Sujet du message: |
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La chronique de Velda sur son Blog du Polar :
Citation: |
Benjamin Myers, « Noir comme le jour » : qu'elle était sombre, ma vallée
Benjamin Myers revient, et avec lui le tandem d'enquêteurs dont on a fait la connaissance dans le premier épisode, Dégradation, paru en 2018. L'inspecteur James Brindle et le journaliste Roddy Mace évoluent, cette fois encore, dans le décor riche en paysages pittoresques et en atmosphères troublantes des Yorkshire Dales et des Pennines, cette région du nord-est de l'Angleterre nichée entre Leeds, York et Teesdale. On remarquera au passage que le Yorkshire est une généreuse source d'inspiration pour bien des auteurs de romans noirs, allez savoir pourquoi...
D'ailleurs, David Peace a écrit tout le bien qu'il pensait de Benjamin Myers, et ce n'est pas surprenant car la parenté entre les deux auteurs ne se limite pas à la localisation. Pour autant, n'allez pas vous imaginer une promenade touristique. Ceux d'entre vous qui ont lu Dégradation savent que ça n'est pas le genre de la maison... Les autres vont vite le comprendre.
James Brindle, grand, efflanqué, élégant, froid, le visage défiguré par un angiome, membre de l'unité d'élite spécialisée dans les crimes majeurs surnommée la Chambre froide, est en congés prolongés. Ses supérieurs lui ont fortement conseillé de prendre un repos bien mérité après l'affaire traumatisante que Benjamin Myers racontait dans Dégradation, et qui impliquait la mort violente - c'est un euphémisme - des multiples victimes d'un psychopathe à la personnalité particulièrement complexe.
Roddy Mace, de son côté, rumine ses ambitions passées, repense à sa carrière londonienne avortée, songe à son projet de livre et, en attendant mieux, travaille pour le Valley Echo, une feuille de chou locale sans moyens ni ambition. Brindle vit seul dans son appartement tiré au cordeau, s'adonne à ses légendaires TOC et à ses exercices physiques dûment comptés, se coupe volontiers du monde extérieur. Mace, lui, habite une sorte de péniche certes originale, mais inconfortable, froide et humide. Seul, lui aussi, avec son manque d'alcool. C'est un flash d'actualités de la chaîne locale de la BBC qui va faire basculer les deux hommes de l'autre côté du miroir...
Quant au troisième personnage principal de cette histoire, c'est assurément le lieu où elle se déroule. Les Dales, cette suite de vallées encaissées désertées par la modernité, où les rares habitants se répartissent entre fermes plus ou moins abandonnées et villages repliés sur eux-mêmes, confits dans leurs habitudes et leurs limites, avec leurs légendes, leurs vieilles rancoeurs et leurs inimitiés. Ajoutons à cela une nouvelle population clairsemée de néo-bobos et de post-hippies fervents partisans du retour à la nature et des bijoux faits à la main, et vous aurez une vague idée de l'ambiance. Les vallées, encaissées entre les versants boisés de collines escarpées, y restent sombres même par grand soleil, tant les pentes sont abruptes et les forêts profondes.
C'est dans une ruelle d'un de ces villages que Joséphine Jenks, 49 ans, est sauvagement agressée à coups de couteau. Qui pouvait bien vouloir du mal à cette figure de la région, ex-star du porno série Z, personnage local célèbre pour ses charmes tarifés et sa morale très souple ? C'est la nuit, il pleut depuis des siècles, l'automne approche et c'est le jeune Tony Garner qui, le premier, tombe sur la femme. Elle est dans un sale état. Tony est un peu spécial : à l'âge de onze ans, une vilaine chute lui a laissé des séquelles physiques et mentales qui font de lui le souffre-douleur de ses semblables. Face à la femme blessée, Tony n'a qu'une idée : prendre ses jambes à son cou, non sans avoir saisi le couteau qui a sans doute servi à agresser Josephine, puis l'avoir jeté dans un égout tout proche. L'événement prend une ampleur considérable dans le village et sa région : Josephine survit, et en plus elle est célèbre désormais, bien que défigurée... La presse à scandales fait la queue à sa porte, les chèques se multiplient.
Mais cette agression va être suivie d'une autre : une femme est attaquée en plein jour, juste à côté du poste de police. Anne Knox est employée à la cantine scolaire, elle a été littéralement tailladée par un inconnu. Elle aussi s'en sortira vivante... La troisième victime, Kaye Thornby, n'aura pas cette chance : on la retrouvera morte, vidée de son sang, affalée sur un chevalet de sciage.
Dans le village, la psychose tourne à l'hystérie collective, et Tony Garner fait figure de coupable idéal. Le lynchage n'est pas loin. Cette fois, il faut agir : Roddy Mace et James Brindle vont unir leurs forces, leurs intelligences et leurs psychoses personnelles pour faire la lumière sur ces inexplicables agressions; leur enquête ne sera pas de tout repos: l'invraisemblable vérité ne se laisse pas dévoiler facilement.
Benjamin Myers est un auteur aux talents multiples : il a notamment publié des recueils de poésie. Une poésie qui se laissait entrevoir dans Dégradation, où certains passages à la ponctuation absente ou très personnelle relevaient clairement de cette catégorie.
Dans Noir comme le jour, il a choisi une certaine sobriété, sans pour autant se départir d'un style remarquable, notamment dans les descriptions atmosphériques des paysages, des ciels et des brumes du Yorkshire. Des passages qui immergent le lecteur et l'entraînent dans une dimension à la fois terrienne et lyrique, provoquant l'imagination et générant une forme de fascination irrésistible.
Benjamin Myers a également mis "la pédale douce" sur les passages "gore" qui faisaient de Dégradation une expérience parfois douloureuse, sans pour autant renoncer à dépeindre avec une précision et une empathie remarquables les phénomènes communautaires, les émotions qui peuvent animer les foules et les pousser au pire, le sort tragique de ceux qui sont seuls, isolés, différents. Il peaufine également la relation qui unit deux enquêteurs que tout devrait séparer mais qui, ensemble, forment un duo efficace car ils savent tous deux voir au-delà des apparences.
Avec Noir comme le jour, il s'ouvre à un public plus large tout en conservant sa singularité, et nous offre un roman noir atmosphérique d'une grande intelligence et d'une lucidité redoutable.
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Fév 14, 2020 7:48 pm Sujet du message: |
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La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
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Noir comme le jour
J’avais aimé le très noir Dégradation de l’anglais Benjamin Myers, c’est avec plaisir que j’ai retrouvé ses personnages dans Noir comme le jour.
Quelque part dans le nord de l’Angleterre, l’hiver arrive dans une petite ville coincée dans une vallée noyée sous la pluie. Un soir Tony Garner, l’idiot du village tombe sur le corps de Josephine Jenks, ancienne star locale du X qui, l’âge faisant, tombe peu à peu dans l’oubli. Elle a le visage tailladé, un couteau traine par-là, sans réfléchir Tony le prend, puis s’enfuit par peur des flics.
Il a bien raison, car c’est bien lui qui va devenir le premier suspect quand une seconde femme est agressée. Mais Roddy Mace qui travaille dans le journal local n’y croit pas. Pas plus que James Brindle le flic avec qui il a travaillé un an auparavant et qui se trouve en disgrâce.
Quand la presse à scandale nationale s’en mêle, et qu’une bande d’ivrognes décident de prendre la sécurité des habitants en main les choses s’emballent, et tant pis pour la vérité.
D’emblée, il faut dire que ce Noir comme le jour est beaucoup moins glauque, gore et désespérant que Dégradation. Et ce malgré une entrée en matière assez sanglante. Et il est assez difficile de parler de ses petits défauts et de ses qualités sans du tout déflorer la résolution de l’intrigue. Une résolution que le lecteur averti entrevoit assez rapidement.
Si je dois avoir une restriction, c’est que pour la crédibilité de l’ensemble de l’histoire, l’auteur en fait à mon goût un peu trop. Trop de victimes qui nuisent à la cohérence finale (ceux qui ont lu me comprendront, les autres doivent lire).
Mais à part ça, l’ensemble est très convaincant dans sa description d’une petite ville où habitants en perdition et néo arrivants décalés par rapport à la culture d’origine se côtoient sans se comprendre ni se mélanger.
Le fond de l’intrigue est très bien trouvé et décrit fort bien notre époque. Une fois de plus je dois être incompréhensible pour ceux qui n’ont pas lu le livre, mais impossible d’en dire plus…
La description des dégâts de la connerie aggravée par l’alcoolisme est sans pitié, celle de la presse putassière est sanglante, mais l’auteur sait malgré tout brosser des portraits complexes de personnages qui vont au-delà de leurs clichés, et il garde une tendresse pour des journalistes, certes loin du prix Albert Londres, mais qui tentent, envers et contre tout un monde moderne qu’ils comprennent mal, de faire leur travail de façon digne.
Ajoutez à cela des personnages secondaires convaincants, une belle scène de bar musical, deux personnages étonnants qui servent de héros et se révèlent attachants malgré tout ce qui pourrait nous les rendre insupportables et au final, malgré quelques restrictions sur le fil narratif, vous obtenez une lecture très recommandable.
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11675 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Juin 25, 2020 4:02 pm Sujet du message: |
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La chronique de Nikoma sur Nyctalopes :
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NOIR COMME LE JOUR de Benjamin Myers / le Seuil
Noir comme le jour est le deuxième roman de l’auteur traduit en France après le succès de Dégradation récompensé par le lauréat du prix Polars Pourpres Découverte.
Alors, ce roman très attendu, tient-il ses promesses ? Patience…
L’intrigue se situe dans une petite ville post industrielle de la campagne anglaise. L’atmosphère est froide, humide et enveloppée d’un brouillard quasi permanent qui met en quarantaine une population composée de locaux et de nouveaux arrivants farfelus venus se reclure. L’ensemble vit en vase clos et tout ce petit monde se connaît et s’observe, cherchant à se rassurer d’être mieux que le voisin dans un quotidien sans intérêt jusqu’au jour ou Joséphine Jenks, ancienne star du porno est retrouvée salement amochée au visage et laissée pour morte. Ce soir-là, un homme a croisé son chemin. Cet homme est Tony Garner. Il est l’enfant du pays, connu de tous et affublé de surnoms suite à un accident qui l’a rendu simplet.Il vit avec son chien au jour le jour, boit et fume joint sur joint. Il survit des animaux qu’il chasse ou plutôt qu’ils braconne. Il devient rapidement le suspect n°1.
L’affaire fait grand bruit. Rody Mace, journaliste du quotidien local en perdition, y voit une occasion de relancer le Valley Echo. Il en a besoin pour se refaire lui-même, ancien alcoolique et devenu abstinent dans cette ville avinée, vivant sur une péniche, loin d’une vie qu’il a décidée de fuir. Mais le Sun le devance et en fait sa une, rendant à la victime qui a survécu à son agression, une notoriété nouvelle.Puis s’ensuivent deux autres agressions. Toujours des femmes, connues de tous. La méthode est la même, une survit, pas l’autre.
Les enquêteurs locaux piétinent, la panique s’emparent de la petite ville, la méfiance de l’autre pèse, la tension est palpable. Tony Garner finit par être écarté de tous soupçons mais se fait lyncher par un groupe de locaux convaincus de se faire justice.
Intervient alors James Brindle, qui vient rejoindre Rody Mace, les hommes se connaissent déjà. C’est un enquêteur mis sur le côté suite un échec cuisant. Il est imbu de sa personne, égocentrique. Pour autant, il se révèle être très perspicace et met en exergue un certain nombre d’incohérences. Sa théorie prendra tout son sens lorsqu’un homme devient la quatrième victime…
La fin est inattendue, déroutante et met au premier plan les travers de notre société. Elle met à mal la presse à scandale et une société avide de faits divers à sensation, devenant paranoïaque, méfiante, méchante.
Alors, ce roman très attendu, tient-il toutes ses promesses ? Clairement, c’est un oui massif !
C’est facile à lire, captivant et original tout en s’inspirant d’événements réels des années 1930, sur un fond sombre, faisant ressortir toute la finesse de l’intrigue et nous renvoyant dans les cordes sur l’analyse de notre société.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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JohnSteed Serial Killer : Patrick Bateman
Inscrit le: 08 Aoû 2016 Messages: 976
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Posté le: Mer Avr 26, 2023 9:41 am Sujet du message: |
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Dommage que ce livre ne suscite pas plus de réactions.
Comme vous, peut-être, j'avais délaissé Benjamin Myers après cette lecture "imposée" de Dégradation, son premier livre édité en France, concourant au PP.
Mon vote : 8,5/10 (il ne manquait pas grand chose pour obtenir un 9/10).
Citation: |
Avec Dégradation (Prix Découverte Polars Pourpres 2018), Benjamin Myers avait proposé un roman sombre où primaient l’ambiance plutôt que l’action, la nature plutôt que l’enquête. Comme une peinture où les couleurs, et surtout les déclinaisons du noir, racontent tout, à l’image des œuvres de Pierre Soulages.
Noir comme le jour, suite de Dégradation (même si on peut le lire à part), dresse moins le portrait d’une nature oppressante qu’une tradition de misère, d’isolement physique et psychologique. Une sorte de folklore traditionnel qui raconte le poids de l’histoire dans une lande isolée et éloignée de tout.
Au fin fond de la vallée des Pennines en Angleterre, une femme, ex-star locale du porno, est trouvée dans une ruelle, lacérée d’un coup de couteau au cou. Ayant frôlé la mort, elle ne peut aider la police locale sur l’identité de son mystérieux agresseur. Roddy Mace, journaliste au Valley Echo, petit périodique local, voit dans cette affaire, un papier qui pourra relancer sa carrière. Mais le Sun, tabloïd qui obtient contre des droits exorbitants l’exclusivité, va faire le buzz sur cette histoire. Et les agressions continuent.
Tony Garner, un pauvre gosse du village, diminué intellectuellement, ayant eu la mauvaise idée de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, s’interroge sur sa culpabilité. Pour certains, les raccourcis sont tellement plus simples et faciles qu’il en devient le coupable idéal…
Plus je découvre l’œuvre de Benjamin Myers, plus je suis fasciné par son style, l’approche sociale de son intrigue, ses personnages hors du commun. Les livres de l’Anglais ne sont pas fait pour plaire au plus grand nombre mais ils méritent d’être lus. En fermant Noir comme le jour, je me suis fait l’amère réflexion que, faute d’être très prolixe, je vais devoir malheureusement attendre que l’auteur se mette à écrire la suite de son œuvre noire pour que je puisse lire d’autres de ses polars. Dommage. |
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